Barkhane
Pour quoi sont morts ces soldats ? Pour une guerre juste que nous n’avons pas su finir, exactement comme en Afghanistan.
« Le président de la République a annoncé ce jour sa décision de retirer la force Barkhane du territoire malien. » Ainsi commence l’ordre du
Géopolitologue, Aymeric Chauprade s’interroge sur les raisons qui ont poussé le Mali à expulser notre ambassadeur alors même que la France a sauvé l’État malien
Le brigadier Alexandre Martin est le 53e militaire français tué sur ce théâtre d’opérations depuis 2013.
Si la zone est fréquentée par les djihadistes, l’origine de l’explosion n’est pas encore définie : il pourrait s’agir du GSIM, un groupe affilié à Al Qaïda…
Le chef d’état-major des armées a confirmé la mort du maréchal des logis Adrien Quélin, 29 ans, au Mali, le 12 octobre dernier, lors d’une opération de maintenance dans le cadre de l’opération Barkhane.
Cette mesure n’est plus seulement symbolique mais est de nature à compliquer la tâche de l’armée française toujours engagée au Sahel dans l’opération Barkhane
Honneur au caporal-chef Blasco, mort pour la France, et à tous ceux de sa trempe.
Brillante à l’échelon tactique, avec une armée solide, elle est défaite en termes de rayonnement, d’influence et de stratégie à long terme.
L’armée française a, une fois de plus, démontré son efficacité et son professionnalisme, mais elle est bien seule, dans cette immense zone.
Les Français veulent-ils vraiment laisser tout le Sahel tomber aux mains des islamistes ?
C’est à cause du Mali que la France a lancé l’opération Barkhane en 2013. C’est à cause du Mali qu’elle risque d’y mettre fin.
Le 30 mai dernier, Emmanuel Macron déclarait, dans le JDD, que la France n’a pas « vocation à rester éternellement au Mali » et que
La France aura montré son échec à la face du monde, laissera l’Afrique en plan, se débinera malgré des victoires tactiques.
En bref, comme nous l’avons appris de Clemenceau, pour gagner une guerre, il ne faut pas la faire à moitié !
Pourquoi nos enfants qui font la guerre « le matin, le midi, le soir et la nuit » meurent-ils au Sahel ?
Si l’on ne craignait pas de faire son Tertullien de comptoir ou son Psichari grandiloquent, on dirait que le sang des soldats est aux Français ce que celui des martyrs est aux chrétiens : une semence.
Deux nouveaux militaires de l’opération Barkhane ont été tués, dimanche, au Mali. Se pose encore une fois la question des raisons de notre présence dans
Notre gouvernement, si prompt, pourtant, à inonder les réseaux sociaux de son indignation surjouée, est, en ce dimanche, d’une discrétion de violette, muet comme une carpe, motus et bouche cousue.
Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau ont été tués le samedi 2 janvier dans le
53 militaires français ont été tués sur ce théâtre d’opération, depuis 2013.
Que saint Michel, patron des parachutistes, intercède pour le salut des âmes de nos deux frères d’armes hussards morts au combat.
C’est toute une stratégie de conquête des âmes et des cœurs qu’il nous faut mettre en place… pour vaincre et durer.
Mardi, la capitale de la Mauritanie, Nouakchott, accueillait un G5 Sahel qui réunit, outre la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad dans la lutte contre les groupes djihadistes actifs dans la région.
Après le sommet du G5 Sahel qui s’est tenu récemment à Pau, Jean-Paul Gourévitch, spécialiste des questions migratoires, donne son analyse sur la présence de
La situation au Sahel a de quoi rendre pessimiste.
Alors, que faire ? Partir brutalement n’aurait aucun sens après tous ces sacrifices. Ce serait, à l’évidence, faire le jeu des islamistes.
Pour quoi sont morts ces soldats ? Pour une guerre juste que nous n’avons pas su finir, exactement comme en Afghanistan.
« Le président de la République a annoncé ce jour sa décision de retirer la force Barkhane du territoire malien. » Ainsi commence l’ordre du
Géopolitologue, Aymeric Chauprade s’interroge sur les raisons qui ont poussé le Mali à expulser notre ambassadeur alors même que la France a sauvé l’État malien
Le brigadier Alexandre Martin est le 53e militaire français tué sur ce théâtre d’opérations depuis 2013.
Si la zone est fréquentée par les djihadistes, l’origine de l’explosion n’est pas encore définie : il pourrait s’agir du GSIM, un groupe affilié à Al Qaïda…
Le chef d’état-major des armées a confirmé la mort du maréchal des logis Adrien Quélin, 29 ans, au Mali, le 12 octobre dernier, lors d’une opération de maintenance dans le cadre de l’opération Barkhane.
Cette mesure n’est plus seulement symbolique mais est de nature à compliquer la tâche de l’armée française toujours engagée au Sahel dans l’opération Barkhane
Honneur au caporal-chef Blasco, mort pour la France, et à tous ceux de sa trempe.
Brillante à l’échelon tactique, avec une armée solide, elle est défaite en termes de rayonnement, d’influence et de stratégie à long terme.
L’armée française a, une fois de plus, démontré son efficacité et son professionnalisme, mais elle est bien seule, dans cette immense zone.
Les Français veulent-ils vraiment laisser tout le Sahel tomber aux mains des islamistes ?
C’est à cause du Mali que la France a lancé l’opération Barkhane en 2013. C’est à cause du Mali qu’elle risque d’y mettre fin.
Le 30 mai dernier, Emmanuel Macron déclarait, dans le JDD, que la France n’a pas « vocation à rester éternellement au Mali » et que
La France aura montré son échec à la face du monde, laissera l’Afrique en plan, se débinera malgré des victoires tactiques.
En bref, comme nous l’avons appris de Clemenceau, pour gagner une guerre, il ne faut pas la faire à moitié !
Pourquoi nos enfants qui font la guerre « le matin, le midi, le soir et la nuit » meurent-ils au Sahel ?
Si l’on ne craignait pas de faire son Tertullien de comptoir ou son Psichari grandiloquent, on dirait que le sang des soldats est aux Français ce que celui des martyrs est aux chrétiens : une semence.
Deux nouveaux militaires de l’opération Barkhane ont été tués, dimanche, au Mali. Se pose encore une fois la question des raisons de notre présence dans
Notre gouvernement, si prompt, pourtant, à inonder les réseaux sociaux de son indignation surjouée, est, en ce dimanche, d’une discrétion de violette, muet comme une carpe, motus et bouche cousue.
Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau ont été tués le samedi 2 janvier dans le
53 militaires français ont été tués sur ce théâtre d’opération, depuis 2013.
Que saint Michel, patron des parachutistes, intercède pour le salut des âmes de nos deux frères d’armes hussards morts au combat.
C’est toute une stratégie de conquête des âmes et des cœurs qu’il nous faut mettre en place… pour vaincre et durer.
Mardi, la capitale de la Mauritanie, Nouakchott, accueillait un G5 Sahel qui réunit, outre la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad dans la lutte contre les groupes djihadistes actifs dans la région.
Après le sommet du G5 Sahel qui s’est tenu récemment à Pau, Jean-Paul Gourévitch, spécialiste des questions migratoires, donne son analyse sur la présence de
La situation au Sahel a de quoi rendre pessimiste.
Alors, que faire ? Partir brutalement n’aurait aucun sens après tous ces sacrifices. Ce serait, à l’évidence, faire le jeu des islamistes.
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