Boris Johnson
C’est la première fois que le Parlement britannique approuve un texte lié au Brexit, voté en juin 2016 par 52 % des Britanniques.
BoJo a fait les trois quarts du travail ; et il lui reste neuf jours.
In fine, le peuple aura le dernier mot puisqu’il y aura des élections générales…
Aujourd’hui, certains parlent de compromission…
Le 5 août 2019, dans la torpeur de l’été, nous annoncions sur Boulevard Voltaire le processus de Brexit réussi…
Confiant, le ministre des Finances britannique Sajid Javid a annoncé, lundi, qu’il présenterait, le 6 novembre, son « premier budget après la sortie de l’Union européenne ».
Les Britanniques derrière Boris Johnson veulent quitter l’Union européenne pour Halloween.
S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.
Il s’agit d’émasculer la démocratie en la privant du « démos ».
Comme toujours, les coups bas viennent de son propre camp, vingt et un députés conservateurs ayant, justement, changé de camp.
Saperlipopette, sont-ce ses mauvaises fréquentations californiennes qui ont ensauvagé notre cher Hugh Grant au point d’utiliser des f*** à tout va, en s’adressant par tweet au Premier ministre du Royaume-Uni, ou bien son sang écossais qui n’a fait qu’un tour ?
Finalement, le Royaume-Uni s’en remettra et y trouvera son avantage. C’est peut-être ce qui fait le plus peur aux technocrates bruxellois.
Paradoxalement, la position de fermeté du Premier ministre risque d’être renforcée par cette démonstration d’irresponsabilité de ses opposants.
Un prochain G7 est d’ores et déjà programmé en 2020, à Miami. À défaut de résultats, il y aura la plage.
Verra-t-on Abe céder ?
Mais que ce beau monde se rassure, le cauchemar est peut-être en passe de se terminer.
Il serait long d’entrer dans les détails de sa généalogie, mais il est un pur produit de l’Empire…
Cette éventuelle « pire des situations », ce n’est quand même pas « le sang, le labeur, les larmes et la sueur » » offerts par son illustre prédécesseur Sir Winston Churchill.
…la rapide évolution de la photo de famille montre à quel point notre Président s’inscrit désormais à rebours de ce sens de l’Histoire que la gauche sociétale invoque…
Bonnes vacances en cet été 2029, en dépit du froid, ce que certains catastrophistes qualifient de mini-ère glaciaire, due à la sous-activité cyclique du soleil…
La perspective d’un Brexit sans accord – le fameux « no deal » – prend jour après jour plus de consistance.
Boris Johnson possède deux atouts, le Commonwealth et le soutien de Donald Trump, donc des États-Unis. Peut-être devra-t-il surtout compter sur l’orgueil et la ténacité des Anglais.
M. Johnson est réputé volontaire et courageux. Il devra aussi être habile.
Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.
Après le couple Reagan-Thatcher, celui que pourraient former Donald Trump et Boris Johnson ?
Déjà, on sent l’accélération : c’est Boris Johnson, très probablement, qui sera le futur Premier ministre, réussissant ainsi à gagner la guerre qu’il menait de l’intérieur contre Theresa May depuis son accession au pouvoir.
Résumons : nous sommes en Irlande du Nord, le dimanche 30 janvier 1972, à Derry. La guerre entre catholiques et protestants bat son plein. La manifestation dégénère et quatorze Irlandais se retrouvent allongés sur le bitume.
Le « hard Brexit » fait peur et serait sans doute catastrophique. Voilà la chance de l’opiniâtre Mme May.
C’est la première fois que le Parlement britannique approuve un texte lié au Brexit, voté en juin 2016 par 52 % des Britanniques.
BoJo a fait les trois quarts du travail ; et il lui reste neuf jours.
In fine, le peuple aura le dernier mot puisqu’il y aura des élections générales…
Aujourd’hui, certains parlent de compromission…
Le 5 août 2019, dans la torpeur de l’été, nous annoncions sur Boulevard Voltaire le processus de Brexit réussi…
Confiant, le ministre des Finances britannique Sajid Javid a annoncé, lundi, qu’il présenterait, le 6 novembre, son « premier budget après la sortie de l’Union européenne ».
Les Britanniques derrière Boris Johnson veulent quitter l’Union européenne pour Halloween.
S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.
Il s’agit d’émasculer la démocratie en la privant du « démos ».
Comme toujours, les coups bas viennent de son propre camp, vingt et un députés conservateurs ayant, justement, changé de camp.
Saperlipopette, sont-ce ses mauvaises fréquentations californiennes qui ont ensauvagé notre cher Hugh Grant au point d’utiliser des f*** à tout va, en s’adressant par tweet au Premier ministre du Royaume-Uni, ou bien son sang écossais qui n’a fait qu’un tour ?
Finalement, le Royaume-Uni s’en remettra et y trouvera son avantage. C’est peut-être ce qui fait le plus peur aux technocrates bruxellois.
Paradoxalement, la position de fermeté du Premier ministre risque d’être renforcée par cette démonstration d’irresponsabilité de ses opposants.
Un prochain G7 est d’ores et déjà programmé en 2020, à Miami. À défaut de résultats, il y aura la plage.
Verra-t-on Abe céder ?
Mais que ce beau monde se rassure, le cauchemar est peut-être en passe de se terminer.
Il serait long d’entrer dans les détails de sa généalogie, mais il est un pur produit de l’Empire…
Cette éventuelle « pire des situations », ce n’est quand même pas « le sang, le labeur, les larmes et la sueur » » offerts par son illustre prédécesseur Sir Winston Churchill.
…la rapide évolution de la photo de famille montre à quel point notre Président s’inscrit désormais à rebours de ce sens de l’Histoire que la gauche sociétale invoque…
Bonnes vacances en cet été 2029, en dépit du froid, ce que certains catastrophistes qualifient de mini-ère glaciaire, due à la sous-activité cyclique du soleil…
La perspective d’un Brexit sans accord – le fameux « no deal » – prend jour après jour plus de consistance.
Boris Johnson possède deux atouts, le Commonwealth et le soutien de Donald Trump, donc des États-Unis. Peut-être devra-t-il surtout compter sur l’orgueil et la ténacité des Anglais.
M. Johnson est réputé volontaire et courageux. Il devra aussi être habile.
Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.
Après le couple Reagan-Thatcher, celui que pourraient former Donald Trump et Boris Johnson ?
Déjà, on sent l’accélération : c’est Boris Johnson, très probablement, qui sera le futur Premier ministre, réussissant ainsi à gagner la guerre qu’il menait de l’intérieur contre Theresa May depuis son accession au pouvoir.
Résumons : nous sommes en Irlande du Nord, le dimanche 30 janvier 1972, à Derry. La guerre entre catholiques et protestants bat son plein. La manifestation dégénère et quatorze Irlandais se retrouvent allongés sur le bitume.
Le « hard Brexit » fait peur et serait sans doute catastrophique. Voilà la chance de l’opiniâtre Mme May.
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