Brexit
Les populistes n’ont pas encore l’habitude du pouvoir. Ils pensent, en général, que l’on a gagné quand on arrive au pouvoir, alors que c’est seulement à ce moment-là que les choses sérieuses commencent.
Les élections anticipées auront lieu jeudi 12 décembre. La campagne sera monstrueuse.
Coïncidence symbolique, ce 1er novembre 2019 est aussi celui où la libération du peuple grand-breton n’a jamais été aussi proche.
Jouer ainsi sur la peur est la méthode « globaliste » à l’œuvre, que ce soit à propos du climat ou du Brexit, mais curieusement jamais à propos de la submersion migratoire.
Ainsi, nous voilà au troisième report de la sortie anglaise de l’Europe en… sept mois !
Cette histoire est d’autant plus « abracadabrantesque » qu’il a toujours été reproché aux Britanniques de n’avoir jamais réellement été « dans l’Europe ».
C’est la première fois que le Parlement britannique approuve un texte lié au Brexit, voté en juin 2016 par 52 % des Britanniques.
BoJo a fait les trois quarts du travail ; et il lui reste neuf jours.
In fine, le peuple aura le dernier mot puisqu’il y aura des élections générales…
Aujourd’hui, certains parlent de compromission…
Le 5 août 2019, dans la torpeur de l’été, nous annoncions sur Boulevard Voltaire le processus de Brexit réussi…
Confiant, le ministre des Finances britannique Sajid Javid a annoncé, lundi, qu’il présenterait, le 6 novembre, son « premier budget après la sortie de l’Union européenne ».
Les Britanniques derrière Boris Johnson veulent quitter l’Union européenne pour Halloween.
S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.
Il s’agit d’émasculer la démocratie en la privant du « démos ».
Saperlipopette, sont-ce ses mauvaises fréquentations californiennes qui ont ensauvagé notre cher Hugh Grant au point d’utiliser des f*** à tout va, en s’adressant par tweet au Premier ministre du Royaume-Uni, ou bien son sang écossais qui n’a fait qu’un tour ?
Finalement, le Royaume-Uni s’en remettra et y trouvera son avantage. C’est peut-être ce qui fait le plus peur aux technocrates bruxellois.
Paradoxalement, la position de fermeté du Premier ministre risque d’être renforcée par cette démonstration d’irresponsabilité de ses opposants.
Cette éventuelle « pire des situations », ce n’est quand même pas « le sang, le labeur, les larmes et la sueur » » offerts par son illustre prédécesseur Sir Winston Churchill.
Bonnes vacances en cet été 2029, en dépit du froid, ce que certains catastrophistes qualifient de mini-ère glaciaire, due à la sous-activité cyclique du soleil…
La perspective d’un Brexit sans accord – le fameux « no deal » – prend jour après jour plus de consistance.
Boris Johnson possède deux atouts, le Commonwealth et le soutien de Donald Trump, donc des États-Unis. Peut-être devra-t-il surtout compter sur l’orgueil et la ténacité des Anglais.
Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.
Après le couple Reagan-Thatcher, celui que pourraient former Donald Trump et Boris Johnson ?
Ce scénario était pourtant prévisible depuis plus d’un an, et même deux.
Environ 35 % des électeurs, par leur bulletin, se révolteraient contre l’attitude de Theresa May, qui a cherché à noyer le poisson du Brexit dans l’eau de la Commission de Bruxelles.
Ainsi, la polarisation de la vie politique britannique se porterait autour de mouvements pro et anti-UE, sortant ainsi de l’ambiguïté perpétrée par les deux grandes formations actuelles.
À quoi bon se déplacer jusqu’aux urnes si l’on a le sentiment qu’elles ne sont rien d’autre qu’une corbeille à papier ?
Les populistes n’ont pas encore l’habitude du pouvoir. Ils pensent, en général, que l’on a gagné quand on arrive au pouvoir, alors que c’est seulement à ce moment-là que les choses sérieuses commencent.
Les élections anticipées auront lieu jeudi 12 décembre. La campagne sera monstrueuse.
Coïncidence symbolique, ce 1er novembre 2019 est aussi celui où la libération du peuple grand-breton n’a jamais été aussi proche.
Jouer ainsi sur la peur est la méthode « globaliste » à l’œuvre, que ce soit à propos du climat ou du Brexit, mais curieusement jamais à propos de la submersion migratoire.
Ainsi, nous voilà au troisième report de la sortie anglaise de l’Europe en… sept mois !
Cette histoire est d’autant plus « abracadabrantesque » qu’il a toujours été reproché aux Britanniques de n’avoir jamais réellement été « dans l’Europe ».
C’est la première fois que le Parlement britannique approuve un texte lié au Brexit, voté en juin 2016 par 52 % des Britanniques.
BoJo a fait les trois quarts du travail ; et il lui reste neuf jours.
In fine, le peuple aura le dernier mot puisqu’il y aura des élections générales…
Aujourd’hui, certains parlent de compromission…
Le 5 août 2019, dans la torpeur de l’été, nous annoncions sur Boulevard Voltaire le processus de Brexit réussi…
Confiant, le ministre des Finances britannique Sajid Javid a annoncé, lundi, qu’il présenterait, le 6 novembre, son « premier budget après la sortie de l’Union européenne ».
Les Britanniques derrière Boris Johnson veulent quitter l’Union européenne pour Halloween.
S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.
Il s’agit d’émasculer la démocratie en la privant du « démos ».
Saperlipopette, sont-ce ses mauvaises fréquentations californiennes qui ont ensauvagé notre cher Hugh Grant au point d’utiliser des f*** à tout va, en s’adressant par tweet au Premier ministre du Royaume-Uni, ou bien son sang écossais qui n’a fait qu’un tour ?
Finalement, le Royaume-Uni s’en remettra et y trouvera son avantage. C’est peut-être ce qui fait le plus peur aux technocrates bruxellois.
Paradoxalement, la position de fermeté du Premier ministre risque d’être renforcée par cette démonstration d’irresponsabilité de ses opposants.
Cette éventuelle « pire des situations », ce n’est quand même pas « le sang, le labeur, les larmes et la sueur » » offerts par son illustre prédécesseur Sir Winston Churchill.
Bonnes vacances en cet été 2029, en dépit du froid, ce que certains catastrophistes qualifient de mini-ère glaciaire, due à la sous-activité cyclique du soleil…
La perspective d’un Brexit sans accord – le fameux « no deal » – prend jour après jour plus de consistance.
Boris Johnson possède deux atouts, le Commonwealth et le soutien de Donald Trump, donc des États-Unis. Peut-être devra-t-il surtout compter sur l’orgueil et la ténacité des Anglais.
Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.
Après le couple Reagan-Thatcher, celui que pourraient former Donald Trump et Boris Johnson ?
Ce scénario était pourtant prévisible depuis plus d’un an, et même deux.
Environ 35 % des électeurs, par leur bulletin, se révolteraient contre l’attitude de Theresa May, qui a cherché à noyer le poisson du Brexit dans l’eau de la Commission de Bruxelles.
Ainsi, la polarisation de la vie politique britannique se porterait autour de mouvements pro et anti-UE, sortant ainsi de l’ambiguïté perpétrée par les deux grandes formations actuelles.
À quoi bon se déplacer jusqu’aux urnes si l’on a le sentiment qu’elles ne sont rien d’autre qu’une corbeille à papier ?
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