campagne présidentielle
Rien, pourtant, ne garantissait ce succès à Marine Le Pen. La campagne de 2017 fut une partie de chamboule-tout qui n’épargna personne.
On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.
On connaissait en effet, dans d’autres domaines et sur le même principe, le pain sans sel, les mandarines sans pépin, le Coca-Cola sans sucre et la bière sans alcool, le hot-dog sans viande, le paiement sans contact et le changement sans le risque, mais l’on doit au macronisme ce concept absolument nouveau du débat sans interlocuteur et de la campagne électorale sans débat.
En un mot comme en cent, cela s’appelle gouverner en s’appuyant sur une trouille médiatiquement organisée. Trouille du Covid, trouille de ces « extrêmes » qu’incarneraient Éric Zemmour et Marine Le Pen, trouille d’une guerre lointaine, trouille de l’inconnu.
Chacun des candidats, le sortant comme les possibles entrants, s’est retrouvé à parler seul dans son coin. Tandis que certains entrants n’ont pu se joindre à cette fête de l’esprit, ne manquant bien sûr pas de le faire savoir.
C’est une campagne qui pourrait coûter cher à Emmanuel Macron. En utilisant ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, le chef de l’État ne se
Rien, pourtant, ne garantissait ce succès à Marine Le Pen. La campagne de 2017 fut une partie de chamboule-tout qui n’épargna personne.
On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.
On connaissait en effet, dans d’autres domaines et sur le même principe, le pain sans sel, les mandarines sans pépin, le Coca-Cola sans sucre et la bière sans alcool, le hot-dog sans viande, le paiement sans contact et le changement sans le risque, mais l’on doit au macronisme ce concept absolument nouveau du débat sans interlocuteur et de la campagne électorale sans débat.
En un mot comme en cent, cela s’appelle gouverner en s’appuyant sur une trouille médiatiquement organisée. Trouille du Covid, trouille de ces « extrêmes » qu’incarneraient Éric Zemmour et Marine Le Pen, trouille d’une guerre lointaine, trouille de l’inconnu.
Chacun des candidats, le sortant comme les possibles entrants, s’est retrouvé à parler seul dans son coin. Tandis que certains entrants n’ont pu se joindre à cette fête de l’esprit, ne manquant bien sûr pas de le faire savoir.
C’est une campagne qui pourrait coûter cher à Emmanuel Macron. En utilisant ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, le chef de l’État ne se