Cérémonie des César
Tout est fait pour effacer des mémoires le pogrom du 7 octobre.
Pour cette célébration de films confidentiels, la revendication dérisoire d’une hurluberlu écolo vient parachever la démarche.
Bonne nouvelle pour le film BAC Nord : malgré les polémiques, le film est en tête des nomination pour l’édition 2022 des César du cinéma
Que reste-t-il du cinéma français ? Si on enlève les quotas diversitaires, le militantisme sociétal et l’entre-soi, rien.
Le cinéma français, suivant de la sorte le cinéma hollywoodien, d’une usine à rêves est devenu une fabrique d’idéologie.
Entre prises de position politiques virulentes et maladroites, des blagues ratées, des hésitations et bafouillements, l’événement s’est révélé être gênant pour les téléspectateurs.
Ce soir-là, à l’ombre des ors rutilants du cinéma français et au pied de l’échafaud où finissait de rouler la tête d’un grand cinéaste et peut-être grand salaud, la toute grande classe a fini par trouver son parangon.
Interrogé, à la fin de l’entretien, sur l’attribution du César du meilleur réalisateur à Roman Polanski, Jean-Michel Blanquer a osé prendre une position en rupture avec la bien-pensance et recadrer, au passage, Frank Riester.
Dès son monologue de début de soirée, Florence Foresti le confesse à son public : « Je suis très courageuse d’être là. »
Tout cela a accouché dans la douleur, façon césarienne.
Ladj Ly, cet ancien condamné pour des faits graves, a trouvé la réinsertion la plus chic qui soit : un César. Pourquoi pas ?
Il aura donc fallu attendre les douze coups de minuit et que résonnent, dans la salle hystérisée et sifflante, les cinq maudites syllabes de Roman Polanski…
Ah bon ? Omar Sy, acteur préféré des Français, serait donc blanc ?
Assez logiquement, Gérard Depardieu ne faisait pas partie des invités à ce joyeux festin, pas plus à la carte qu’au menu. Le saint homme que voilà.
On ne s’est pas exprimé sur les sans-papiers, contre Marine Le Pen, contre Trump, le populisme hongrois ou polonais, pour ou contre les gilets jaunes, on n’a pas craché sur le catholicisme…
Aux USA, passée la traditionnelle minute de haine trumpophobe, deux statuettes ont donc récompensé le moins pire du meilleur, en matière de cinéma ricain.
Surprise tant heureuse qu’inattendue, deux autres minorités souffrantes ont été mises à l’honneur : les paysans français et les Noirs américains.
La cérémonie des César du cinéma a pour principal intérêt de renseigner sur les thèmes qui ont le vent en poupe dans le happy few branché gauchisant parisien.
Tout est fait pour effacer des mémoires le pogrom du 7 octobre.
Pour cette célébration de films confidentiels, la revendication dérisoire d’une hurluberlu écolo vient parachever la démarche.
Bonne nouvelle pour le film BAC Nord : malgré les polémiques, le film est en tête des nomination pour l’édition 2022 des César du cinéma
Que reste-t-il du cinéma français ? Si on enlève les quotas diversitaires, le militantisme sociétal et l’entre-soi, rien.
Le cinéma français, suivant de la sorte le cinéma hollywoodien, d’une usine à rêves est devenu une fabrique d’idéologie.
Entre prises de position politiques virulentes et maladroites, des blagues ratées, des hésitations et bafouillements, l’événement s’est révélé être gênant pour les téléspectateurs.
Ce soir-là, à l’ombre des ors rutilants du cinéma français et au pied de l’échafaud où finissait de rouler la tête d’un grand cinéaste et peut-être grand salaud, la toute grande classe a fini par trouver son parangon.
Interrogé, à la fin de l’entretien, sur l’attribution du César du meilleur réalisateur à Roman Polanski, Jean-Michel Blanquer a osé prendre une position en rupture avec la bien-pensance et recadrer, au passage, Frank Riester.
Dès son monologue de début de soirée, Florence Foresti le confesse à son public : « Je suis très courageuse d’être là. »
Tout cela a accouché dans la douleur, façon césarienne.
Ladj Ly, cet ancien condamné pour des faits graves, a trouvé la réinsertion la plus chic qui soit : un César. Pourquoi pas ?
Il aura donc fallu attendre les douze coups de minuit et que résonnent, dans la salle hystérisée et sifflante, les cinq maudites syllabes de Roman Polanski…
Ah bon ? Omar Sy, acteur préféré des Français, serait donc blanc ?
Assez logiquement, Gérard Depardieu ne faisait pas partie des invités à ce joyeux festin, pas plus à la carte qu’au menu. Le saint homme que voilà.
On ne s’est pas exprimé sur les sans-papiers, contre Marine Le Pen, contre Trump, le populisme hongrois ou polonais, pour ou contre les gilets jaunes, on n’a pas craché sur le catholicisme…
Aux USA, passée la traditionnelle minute de haine trumpophobe, deux statuettes ont donc récompensé le moins pire du meilleur, en matière de cinéma ricain.
Surprise tant heureuse qu’inattendue, deux autres minorités souffrantes ont été mises à l’honneur : les paysans français et les Noirs américains.
La cérémonie des César du cinéma a pour principal intérêt de renseigner sur les thèmes qui ont le vent en poupe dans le happy few branché gauchisant parisien.
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