Christophe Castaner
On ne sait pas, pour le moment, l’origine exacte de l’incendie. Mais cela n’a pas empêché Christophe Castaner d’en attribuer illico la responsabilité aux gilets jaunes.
Le pouvoir se trompe. Cette révolution n’obéit ni aux règles de la tragédie classique ni au fonctionnement d’un mouvement social traditionnel.
Comediante ! Tragediante !
Dès ses premiers mots, c’est la naïveté évidente avec laquelle la manifestation du 1er décembre avait été envisagée qui ne peut que surprendre.
Dimanche matin, le syndicat de police Alliance a réclamé l’instauration de l’état d’urgence, ce à quoi le ministre Castaner a répondu que l’hypothèse n’était pas taboue.
Pourquoi ne pas avoir entouré l’Arc de Triomphe, protégé ainsi notre symbole national et évité la profanation du tombeau du Soldat inconnu, par des barrières, des véhicules et des policiers ?
Tant de haine. Même en mai 68…
Le mouvement des gilets jaunes traduit une crise de notre système politique, une crise de la démocratie.
Les manifestations auxquelles nos policiers et nos gendarmes sont confrontés seront toujours plus violentes.
Aujourd’hui, une autre coupure entre Paris et la province se dessine…
L’ordre public relève in fine de la responsabilité des pouvoirs publics. En acceptant son poste, monsieur Castaner en a accepté les devoirs. Et s’il n’en a pas l’envergure, qu’il cède sa place.
Cet affidé de Macron ne fait que reproduire la voix de son maître…
Les caricatures, les mensonges et les manipulations du trio Castaner-Griveaux-Darmanin pèseront durablement sur l’image et la crédibilité de ces ministres et du pouvoir macronien.
La saillie sur les restaurants à 200 euros est pour le moins maladroite, inadaptée…
Interdire ce lieu de rassemblement était donc une nouvelle façon de provoquer les gilets jaunes et de les pousser à la faute.
Ah, les fascistes et les nazis ! S’ils n’avaient pas existé, quelle excuse trouveraient tous ces gouvernants à leur incompétence et à leur mépris du peuple ?
À Rochefort, en Charente-Maritime, nous étions au moins trois mille à défiler dans ces rues magnifiques…
Mais on n’imaginait pas l’étendue des ravages de ce daltonisme d’un nouveau genre…
« Honte » peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l’image qu’ils ont donnée et de la posture qu’ils ont adoptée ?
Non content de travestir la réalité, Christophe Castaner travestit l’Histoire et se ridiculise.
Le microcosme au pouvoir depuis 2017 ne comprend rien à ce qui se passe.
Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…
…il serait urgent de cesser de souffler sur les braises avant que le vent ne se mette sérieusement à tourner.
M. Castaner connaît-il au moins le poids des mots ?
Sur la Toile, on s’aperçoit que le blocage de la France a été bien réel.
Il y a deux jours, Emmanuel Macron reconnaissait son échec à réconcilier le peuple et ses dirigeants. Le peuple a confirmé.
Le mécontentement est bien là. Et il repose sur des données objectives et indiscutables.
Une machine est lancée qui n’a même pas pour finalité d’obtenir des résultats mais juste de s’opposer ensemble, de crier ensemble que trop, c’est trop.
On ne sait pas, pour le moment, l’origine exacte de l’incendie. Mais cela n’a pas empêché Christophe Castaner d’en attribuer illico la responsabilité aux gilets jaunes.
Le pouvoir se trompe. Cette révolution n’obéit ni aux règles de la tragédie classique ni au fonctionnement d’un mouvement social traditionnel.
Comediante ! Tragediante !
Dès ses premiers mots, c’est la naïveté évidente avec laquelle la manifestation du 1er décembre avait été envisagée qui ne peut que surprendre.
Dimanche matin, le syndicat de police Alliance a réclamé l’instauration de l’état d’urgence, ce à quoi le ministre Castaner a répondu que l’hypothèse n’était pas taboue.
Pourquoi ne pas avoir entouré l’Arc de Triomphe, protégé ainsi notre symbole national et évité la profanation du tombeau du Soldat inconnu, par des barrières, des véhicules et des policiers ?
Tant de haine. Même en mai 68…
Le mouvement des gilets jaunes traduit une crise de notre système politique, une crise de la démocratie.
Les manifestations auxquelles nos policiers et nos gendarmes sont confrontés seront toujours plus violentes.
Aujourd’hui, une autre coupure entre Paris et la province se dessine…
L’ordre public relève in fine de la responsabilité des pouvoirs publics. En acceptant son poste, monsieur Castaner en a accepté les devoirs. Et s’il n’en a pas l’envergure, qu’il cède sa place.
Cet affidé de Macron ne fait que reproduire la voix de son maître…
Les caricatures, les mensonges et les manipulations du trio Castaner-Griveaux-Darmanin pèseront durablement sur l’image et la crédibilité de ces ministres et du pouvoir macronien.
La saillie sur les restaurants à 200 euros est pour le moins maladroite, inadaptée…
Interdire ce lieu de rassemblement était donc une nouvelle façon de provoquer les gilets jaunes et de les pousser à la faute.
Ah, les fascistes et les nazis ! S’ils n’avaient pas existé, quelle excuse trouveraient tous ces gouvernants à leur incompétence et à leur mépris du peuple ?
À Rochefort, en Charente-Maritime, nous étions au moins trois mille à défiler dans ces rues magnifiques…
Mais on n’imaginait pas l’étendue des ravages de ce daltonisme d’un nouveau genre…
« Honte » peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l’image qu’ils ont donnée et de la posture qu’ils ont adoptée ?
Non content de travestir la réalité, Christophe Castaner travestit l’Histoire et se ridiculise.
Le microcosme au pouvoir depuis 2017 ne comprend rien à ce qui se passe.
Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…
…il serait urgent de cesser de souffler sur les braises avant que le vent ne se mette sérieusement à tourner.
M. Castaner connaît-il au moins le poids des mots ?
Sur la Toile, on s’aperçoit que le blocage de la France a été bien réel.
Il y a deux jours, Emmanuel Macron reconnaissait son échec à réconcilier le peuple et ses dirigeants. Le peuple a confirmé.
Le mécontentement est bien là. Et il repose sur des données objectives et indiscutables.
Une machine est lancée qui n’a même pas pour finalité d’obtenir des résultats mais juste de s’opposer ensemble, de crier ensemble que trop, c’est trop.
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