Cinéma
Une existence monotone que cet homme dévoué, consciencieux, aurait prolongée si son médecin ne lui avait diagnostiqué une maladie grave et incurable.
Avec un taux d’exécution des OQTF qui s’établissait à 5,6 % pour le premier semestre 2021, nos quatre tirailleurs de circonstance ne sont sans doute pas encore dans l’avion…
Signé Michele Placido, ce long-métrage s’inscrit à merveille dans la carrière d’un cinéaste-comédien qui n’a jamais caché sa fascination pour les scélérats et marginaux de tous poils.
En interview, le cinéaste confiait : « je voulais que le film puisse clairement signifier que chaque naissance compte, que chaque vie a sa place »
Le film est passionnant d’un point de vue anthropologique. Il nous donne à voir un milieu qui, par essence, privilégie l’émotion et les sentiments sur la raison.
Le film est une synthèse appréciable sur l’affaire Weinstein, revenant de long en large sur le système mis en place par le producteur pour attirer ses proies à l’hôtel, abuser d’elles et acheter leur silence via sa société de production
Un film un peu curieux mais malin dans son dispositif.
Couleurs d’incendie s’inscrit avec humilité dans la pure tradition du cinéma classique français des années 30 aux années 50, époque où les cinéastes savaient encore s’effacer devant leurs œuvres…
Le réalisateur imagine une intrigue policière au sein de l’université al-Azhar, mettant aux prises les autorités religieuses et les autorités politiques du pays.
Avec Sans filtre (Triangle of Sadness, en version originale), Ruben Östlund s’en prend aux profiteurs et parvenus de tous poils, ces happy few qui gangrènent la société et jouissent de ses bienfaits.
Le film revient sur les conséquences d’un attentat (fictif) survenu dans une brasserie parisienne où la plupart des clients et une partie du personnel ont été froidement assassinés par un djihadiste.
Pour les vieillards qui nous sont montrés à l’écran, c’est donc une question de civisme.
« Sonia » a porté plainte contre la production du film Novembre, de Cédric Jimenez, qui raconte cette nuit de carnage.
Portrait acerbe d’une jeunesse occidentale de plus en plus individualiste, calculatrice et décadente, pourrie par le désir maladif de reconnaissance sociale, La Veronica est un bon film défouloir.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Sorti ce 19 janvier, Tendre et saignant chante la France des oubliés.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
Shahin fait office de traducteur auprès des migrants, parvient à prendre un avion pour Londres avec le passeport d’un tiers et touche enfin la Terre promise. Mais il déchante rapidement.
Laurent fait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir Julien en profonde détresse, jusqu’à tirer dans la jambe de l’agriculteur, pensant le sauver de ses envies suicidaires. Malencontreusement, Julien succombe de sa blessure. Alors, la vie du gendarme bascule.
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
Une existence monotone que cet homme dévoué, consciencieux, aurait prolongée si son médecin ne lui avait diagnostiqué une maladie grave et incurable.
Avec un taux d’exécution des OQTF qui s’établissait à 5,6 % pour le premier semestre 2021, nos quatre tirailleurs de circonstance ne sont sans doute pas encore dans l’avion…
Signé Michele Placido, ce long-métrage s’inscrit à merveille dans la carrière d’un cinéaste-comédien qui n’a jamais caché sa fascination pour les scélérats et marginaux de tous poils.
En interview, le cinéaste confiait : « je voulais que le film puisse clairement signifier que chaque naissance compte, que chaque vie a sa place »
Le film est passionnant d’un point de vue anthropologique. Il nous donne à voir un milieu qui, par essence, privilégie l’émotion et les sentiments sur la raison.
Le film est une synthèse appréciable sur l’affaire Weinstein, revenant de long en large sur le système mis en place par le producteur pour attirer ses proies à l’hôtel, abuser d’elles et acheter leur silence via sa société de production
Un film un peu curieux mais malin dans son dispositif.
Couleurs d’incendie s’inscrit avec humilité dans la pure tradition du cinéma classique français des années 30 aux années 50, époque où les cinéastes savaient encore s’effacer devant leurs œuvres…
Le réalisateur imagine une intrigue policière au sein de l’université al-Azhar, mettant aux prises les autorités religieuses et les autorités politiques du pays.
Avec Sans filtre (Triangle of Sadness, en version originale), Ruben Östlund s’en prend aux profiteurs et parvenus de tous poils, ces happy few qui gangrènent la société et jouissent de ses bienfaits.
Le film revient sur les conséquences d’un attentat (fictif) survenu dans une brasserie parisienne où la plupart des clients et une partie du personnel ont été froidement assassinés par un djihadiste.
Pour les vieillards qui nous sont montrés à l’écran, c’est donc une question de civisme.
« Sonia » a porté plainte contre la production du film Novembre, de Cédric Jimenez, qui raconte cette nuit de carnage.
Portrait acerbe d’une jeunesse occidentale de plus en plus individualiste, calculatrice et décadente, pourrie par le désir maladif de reconnaissance sociale, La Veronica est un bon film défouloir.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Sorti ce 19 janvier, Tendre et saignant chante la France des oubliés.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
Shahin fait office de traducteur auprès des migrants, parvient à prendre un avion pour Londres avec le passeport d’un tiers et touche enfin la Terre promise. Mais il déchante rapidement.
Laurent fait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir Julien en profonde détresse, jusqu’à tirer dans la jambe de l’agriculteur, pensant le sauver de ses envies suicidaires. Malencontreusement, Julien succombe de sa blessure. Alors, la vie du gendarme bascule.
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
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