Commémoration de la guerre de 14-18
Pour une chaîne publique, prendre sciemment comme exemple emblématique des poilus un soldat violent et violeur est révoltant.
En ce 11 Novembre, Boulevard Voltaire a demandé à des passants ce que représente, pour eux, cette journée. https://www.youtube.com/watch?v=bjcs7jL-E7E&feature=youtu.be
Arcomps (Cher) est un petit village berrichon de 300 âmes. Pourtant, plus d’une vingtaine de noms sont inscrits sur le monument aux morts. Dans ce
Ils furent 380.000 Alsaciens-Mosellans obligés de revêtir l’uniforme feldgrau pour aller combattre dans l’armée impériale du « Kaiser » entre 1914 et 1918.
Un film composé à cent pour cent d’images d’archives…
La mise en scène est à la hauteur de l’événement : grandiose.
Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces du château de Versailles, met un terme définitif à la Première Guerre mondiale sur le front occidental.
Le dernier chèque des réparations de 1914, d’un montant de 95 millions d’euros, signé Angela Merkel est daté du 3 octobre… 2010.
La reconstruction de la carte de l’Europe est dénoncée comme purement artificielle car, à quelques exceptions près, les populations ne sont pas consultées.
Deux camps se déchirent : les tenants d’une paix de conciliation, menés par le président des États-Unis, et ceux d’une paix de vengeance, conduits par l’intraitable Georges Clemenceau.
Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces du château de Versailles, met un terme définitif à la Première
Si les soldats ont tenu l’Yser en 1914, c’est parce que « le roi était au milieu d’eux ».
Pour le maire de la ville et conseiller départemental Samuel Hazard, cette décision inique, c’est « une deuxième mort pour nos soldats, en territoire sacré et martyr ».
Depuis lors, l’eau a coulé sous les ponts de la Save et de la Seine… Belgrade, décorée de la Légion d’honneur, fut bombardée par la France en 1999.
Il restera, à tout jamais marqué d’une encre indélébile, qu’à l’occasion de la célébration du centenaire de l’armistice de 1918 à Paris, la Serbie, avec son cortège de 1.200.000 morts, n’avait pas sa place à la tribune où ses agresseurs d’antan avaient pris la leur.
Un floutage du sens des mots et une logorrhée qui remplace peu à peu tout discours dialectique construit…
La France a gagné la guerre et obtenu la paix car elle savait qui était son ennemi. Aujourd’hui, notre ennemi n’est pas nommé, c’est donc la défaite assurée…
Donald Trump, spécialiste de la réponse du berger à la bergère (du « counterpunch », comme il dit), ne manque jamais de faire monter les enchères, ne laissant jamais aucun affront impuni.
Le grand public n’oubliera pas facilement cette légèreté, lui qui garde un souvenir héroïque des victimes de la Grande Guerre. Cela pèsera sur l’image de la France en Serbie pour les années à venir.
Loin du cirque parisien, dans mon village des hauts plateaux, on a lu, dimanche, l’appel aux morts et la foule de la France vraie a murmuré, émue, à chaque nom : « Mort pour la France ».
Une guerre des valeurs avant d’être celle des territoires. Une guerre de tranchées.
Qui, de nos grands-pères, était patriote ou nationaliste ? Au moment où il fallait monter à l’assaut derrière le drapeau, tout le monde s’en fichait bien.
La question n’est pas l’avis de Yann Barthès sur Donald Trump mais l’exemplarité. Que tout le monde envoie se faire foutre depuis belle lurette.
Grognon il était, grognon il resterait.
Malaise de voir le centenaire de l’Armistice servir de tribune au combat des bons « progressistes » contre les vilains « nationalistes »…
D’où vient la tradition du ravivage de la flamme, quelle fut la plus terrible erreur de Clemenceau, pourquoi « itinérance » est tout sauf le mot d’un
Ces autoproclamés « progressistes », dont M. Macron se veut le héraut, qui lisent le présent et l’avenir avec la grille des années 30 se fourvoient et nous trompent.
Avec son béret rouge, ses gants blancs et son drapeau tricolore, cet homme a le visage du mal.
Pour une chaîne publique, prendre sciemment comme exemple emblématique des poilus un soldat violent et violeur est révoltant.
En ce 11 Novembre, Boulevard Voltaire a demandé à des passants ce que représente, pour eux, cette journée. https://www.youtube.com/watch?v=bjcs7jL-E7E&feature=youtu.be
Arcomps (Cher) est un petit village berrichon de 300 âmes. Pourtant, plus d’une vingtaine de noms sont inscrits sur le monument aux morts. Dans ce
Ils furent 380.000 Alsaciens-Mosellans obligés de revêtir l’uniforme feldgrau pour aller combattre dans l’armée impériale du « Kaiser » entre 1914 et 1918.
Un film composé à cent pour cent d’images d’archives…
La mise en scène est à la hauteur de l’événement : grandiose.
Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces du château de Versailles, met un terme définitif à la Première Guerre mondiale sur le front occidental.
Le dernier chèque des réparations de 1914, d’un montant de 95 millions d’euros, signé Angela Merkel est daté du 3 octobre… 2010.
La reconstruction de la carte de l’Europe est dénoncée comme purement artificielle car, à quelques exceptions près, les populations ne sont pas consultées.
Deux camps se déchirent : les tenants d’une paix de conciliation, menés par le président des États-Unis, et ceux d’une paix de vengeance, conduits par l’intraitable Georges Clemenceau.
Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 dans la galerie des Glaces du château de Versailles, met un terme définitif à la Première
Si les soldats ont tenu l’Yser en 1914, c’est parce que « le roi était au milieu d’eux ».
Pour le maire de la ville et conseiller départemental Samuel Hazard, cette décision inique, c’est « une deuxième mort pour nos soldats, en territoire sacré et martyr ».
Depuis lors, l’eau a coulé sous les ponts de la Save et de la Seine… Belgrade, décorée de la Légion d’honneur, fut bombardée par la France en 1999.
Il restera, à tout jamais marqué d’une encre indélébile, qu’à l’occasion de la célébration du centenaire de l’armistice de 1918 à Paris, la Serbie, avec son cortège de 1.200.000 morts, n’avait pas sa place à la tribune où ses agresseurs d’antan avaient pris la leur.
Un floutage du sens des mots et une logorrhée qui remplace peu à peu tout discours dialectique construit…
La France a gagné la guerre et obtenu la paix car elle savait qui était son ennemi. Aujourd’hui, notre ennemi n’est pas nommé, c’est donc la défaite assurée…
Donald Trump, spécialiste de la réponse du berger à la bergère (du « counterpunch », comme il dit), ne manque jamais de faire monter les enchères, ne laissant jamais aucun affront impuni.
Le grand public n’oubliera pas facilement cette légèreté, lui qui garde un souvenir héroïque des victimes de la Grande Guerre. Cela pèsera sur l’image de la France en Serbie pour les années à venir.
Loin du cirque parisien, dans mon village des hauts plateaux, on a lu, dimanche, l’appel aux morts et la foule de la France vraie a murmuré, émue, à chaque nom : « Mort pour la France ».
Une guerre des valeurs avant d’être celle des territoires. Une guerre de tranchées.
Qui, de nos grands-pères, était patriote ou nationaliste ? Au moment où il fallait monter à l’assaut derrière le drapeau, tout le monde s’en fichait bien.
La question n’est pas l’avis de Yann Barthès sur Donald Trump mais l’exemplarité. Que tout le monde envoie se faire foutre depuis belle lurette.
Grognon il était, grognon il resterait.
Malaise de voir le centenaire de l’Armistice servir de tribune au combat des bons « progressistes » contre les vilains « nationalistes »…
D’où vient la tradition du ravivage de la flamme, quelle fut la plus terrible erreur de Clemenceau, pourquoi « itinérance » est tout sauf le mot d’un
Ces autoproclamés « progressistes », dont M. Macron se veut le héraut, qui lisent le présent et l’avenir avec la grille des années 30 se fourvoient et nous trompent.
Avec son béret rouge, ses gants blancs et son drapeau tricolore, cet homme a le visage du mal.
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