Confinement

À l’instar de la France, la polémique enfle. Et je dirais même avec beaucoup plus d’intensité.

Lors de son allocution télévisée, lundi soir, Emmanuel Macron a surpris tout le monde en annonçant une réouverture des crèches, écoles, collèges et lycées au

In fine, dans une planète mondialisée tant économico-socialement que culturellement, tout le monde finit par faire la même chose.

Quand il commence son allocution, notre Président a l’air un peu accablé. Mais, à la fin, il paraît soulagé, il sourit même. Il doit penser, au fond de lui-même, qu’il a accompli sa tâche…

Polémique en plein confinement, après qu’on a appris qu’une messe a été célébrée, samedi soir, en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris.

Le confinement vu de Campagnol !

La France était déjà une Cocotte-Minute avant que n’arrive la crise du coronavirus. Difficile de croire que des semaines (des mois ?) de confinement pourraient faire baisser la pression…

Entre-temps, les plus vieux seront morts d’isolement. Avec l’Union européenne, on meurt guéri.

Il serait inutile et illusoire d’attendre une incidence zéro de nouveaux cas pour entamer le déconfinement car notre stratégie ne le permettra pas.

Menacée par des arrivées de citadins, durant cette période de « vacances » et de week-end pascal, la ville de Sète, déjà très confinée naturellement, a dû prendre des mesures particulières.

Avec sa déjà lointaine Chanson douce, il semblerait que Leïla Slimani ait brûlé l’essentiel de son carburant littéraire.

Si la France pouvait tester sa population et lui permettre d’acheter les masques, tout en maintenant les gestes barrières, nous n’en serions pas à envisager une catastrophe économique, financière et familiale d’une telle ampleur.
En somme, c’est un penseur à lire et à relire, voire à déchiffrer…

Le maire de Béziers, qui a été un des premiers à instaurer un couvre-feu pour faire respecter le confinement, explique sa décision de faire enlever les bancs publics de Béziers.

L’état-major de la Marine a été informé d’une suspicion de contamination qui pourrait toucher une quarantaine de membres de l’équipage du porte-avions Charles-de-Gaulle.
Le déconfinement n’est pas un caprice d’enfant indocile mais une question de survie.

La France des villes moyennes, c’est aussi celle des régiments – quand ils n’ont pas été dissous au grand dam de la population locale, désolée de voir partir un dynamique tissu social.

Le doute commence à s’immiscer au sein de ses propres rangs, tel un autre virus contre lequel la médecine demeure de longue date impuissante : le désamour et la perte de confiance.

Non, ne relâchons pas l’effort, ni dans le confinement, ni dans l’examen des responsabilités.

Durant ce week-end du 3 au 6 avril, que vient donc faire « en visite privée », dans le Vaucluse, la secrétaire d’État Brune Poirson ?

Il regrette, il s’excuse, il ne démissionne pas et il n’est pas démissionné. Voilà comment l’on résumera la déclaration du préfet de police Didier Lallement…

Affirmer que le confinement permet de sauver une vie toutes les huit minutes relève d’avantage d’une affirmation gratuite que d’une véritable étude scientifique.

Notre système de santé local, déficitaire en médecins, ne pourrait pas absorber.

France 2, bouleversant son programme, se propose d’égayer ces temps difficiles en diffusant de grands films du patrimoine français, juste après le journal de 13 heures.

Le cimetière est très grand, il n’y a pas de confinement dans un cimetière, très peu de personne se croisent, pourquoi faire autant souffrir les gens quand ils perdent un être cher ?

on n’entend pas les professionnels s’exprimer sur les effets psychologiques attendus d’un confinement prolongé ou renforcé, sous la pression d’un danger omniprésent ; d’autant plus quand celui-ci n’est pas visible.
Les provinciaux ne peuvent pourtant pas à la fois rejeter les envahisseurs parisiens et fonder l’intégralité de la politique économique, culturelle et urbaine locale sur leur présence saisonnière.

Je suis en contact avec des dizaines d’enseignants, je constate donc qu’ils se décarcassent pour que les élèves aient un programme pendant cette période de confinement. Croyez-moi, ce n’est pas simple.

À l’instar de la France, la polémique enfle. Et je dirais même avec beaucoup plus d’intensité.

Lors de son allocution télévisée, lundi soir, Emmanuel Macron a surpris tout le monde en annonçant une réouverture des crèches, écoles, collèges et lycées au

In fine, dans une planète mondialisée tant économico-socialement que culturellement, tout le monde finit par faire la même chose.

Quand il commence son allocution, notre Président a l’air un peu accablé. Mais, à la fin, il paraît soulagé, il sourit même. Il doit penser, au fond de lui-même, qu’il a accompli sa tâche…

Polémique en plein confinement, après qu’on a appris qu’une messe a été célébrée, samedi soir, en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris.

Le confinement vu de Campagnol !

La France était déjà une Cocotte-Minute avant que n’arrive la crise du coronavirus. Difficile de croire que des semaines (des mois ?) de confinement pourraient faire baisser la pression…

Entre-temps, les plus vieux seront morts d’isolement. Avec l’Union européenne, on meurt guéri.

Il serait inutile et illusoire d’attendre une incidence zéro de nouveaux cas pour entamer le déconfinement car notre stratégie ne le permettra pas.

Menacée par des arrivées de citadins, durant cette période de « vacances » et de week-end pascal, la ville de Sète, déjà très confinée naturellement, a dû prendre des mesures particulières.

Avec sa déjà lointaine Chanson douce, il semblerait que Leïla Slimani ait brûlé l’essentiel de son carburant littéraire.

Si la France pouvait tester sa population et lui permettre d’acheter les masques, tout en maintenant les gestes barrières, nous n’en serions pas à envisager une catastrophe économique, financière et familiale d’une telle ampleur.
En somme, c’est un penseur à lire et à relire, voire à déchiffrer…

Le maire de Béziers, qui a été un des premiers à instaurer un couvre-feu pour faire respecter le confinement, explique sa décision de faire enlever les bancs publics de Béziers.

L’état-major de la Marine a été informé d’une suspicion de contamination qui pourrait toucher une quarantaine de membres de l’équipage du porte-avions Charles-de-Gaulle.
Le déconfinement n’est pas un caprice d’enfant indocile mais une question de survie.

La France des villes moyennes, c’est aussi celle des régiments – quand ils n’ont pas été dissous au grand dam de la population locale, désolée de voir partir un dynamique tissu social.

Le doute commence à s’immiscer au sein de ses propres rangs, tel un autre virus contre lequel la médecine demeure de longue date impuissante : le désamour et la perte de confiance.

Non, ne relâchons pas l’effort, ni dans le confinement, ni dans l’examen des responsabilités.

Durant ce week-end du 3 au 6 avril, que vient donc faire « en visite privée », dans le Vaucluse, la secrétaire d’État Brune Poirson ?

Il regrette, il s’excuse, il ne démissionne pas et il n’est pas démissionné. Voilà comment l’on résumera la déclaration du préfet de police Didier Lallement…

Affirmer que le confinement permet de sauver une vie toutes les huit minutes relève d’avantage d’une affirmation gratuite que d’une véritable étude scientifique.

Notre système de santé local, déficitaire en médecins, ne pourrait pas absorber.

France 2, bouleversant son programme, se propose d’égayer ces temps difficiles en diffusant de grands films du patrimoine français, juste après le journal de 13 heures.

Le cimetière est très grand, il n’y a pas de confinement dans un cimetière, très peu de personne se croisent, pourquoi faire autant souffrir les gens quand ils perdent un être cher ?

on n’entend pas les professionnels s’exprimer sur les effets psychologiques attendus d’un confinement prolongé ou renforcé, sous la pression d’un danger omniprésent ; d’autant plus quand celui-ci n’est pas visible.
Les provinciaux ne peuvent pourtant pas à la fois rejeter les envahisseurs parisiens et fonder l’intégralité de la politique économique, culturelle et urbaine locale sur leur présence saisonnière.

Je suis en contact avec des dizaines d’enseignants, je constate donc qu’ils se décarcassent pour que les élèves aient un programme pendant cette période de confinement. Croyez-moi, ce n’est pas simple.
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