Confinement

Bon nombre de défis sont lancés pour nous occuper pendant cette période de vacuité.

Depuis des années, on a voulu faire avec le tissu hospitalier ce que fit la SNCF en favorisant les TGV au détriment de l’entretien du réseau secondaire. Nous avons supprimé les petites structures pour ne valoriser que les pôle d’excellence comme les CHU, et nous en payons maintenant les conséquences.

Bonne nouvelle : la lourdeur administrative n’est plus la règle, les ronds-de-cuir ont posé leurs manchettes.

Le contexte invite à questionner le « tout numérique » prôné depuis quelques années par les instances ministérielles successives.

Le fonctionnement des EHPAD, en France, était déjà un symptôme en lui-même de la place que nous accordons aux personnes âgées et dépendantes.

Rien n’y fait. Madame s’emmerde.

Signe des temps ou des cieux, cette pandémie nous offre aussi une métaphore éclairante et une chance inédite, certes forcée mais pourquoi pas consentie, de nous libérer des formes d’assuétude de « la vie moderne », aliénante.

Il y a trois jours, le ministre de l’Agriculture lançait un appel quasi solennel aux employés et salariés, mis en chômage technique en raison des arrêts d’activités dus la crise sanitaire.

Au terme de l’émission, le téléspectateur est allé se laver les mains, les yeux et les oreilles.

Parce que le Président se défend, chez nos amis italiens, de tout retard sur les mesures de confinement.

N’attendant pas la fin du carême qui signifie la sainte quarantaine, notre sympathique Homo ventrus, ayant visiblement plus peur de mourir de faim que de ce satané virus, s’est mis en chasse d’un nouveau trophée.

L’Éducation nationale prend un gros risque dans ce transfert de charges. Quoi qu’elle fasse, lors des examens de fin d’année qui ne manqueront pas d’être maintenus, les résultats seront aussi « bons » que si l’école avait assuré pleinement sa mission.

Face à « l’équilibre difficile à trouver » annoncé par Édouard Philippe, lundi soir, au JT de TF1, certains réfractaires tentent le numéro d’équilibriste et leur imagination semble sans faille…

Interrogeons-nous avant de cliquer sur notre panier, sachant que pour se faire livrer tranquillement dans notre canapé, confits et bien au chaud, nous imposerons à d’autres, livreurs, routiers, de sortir travailler.

Aujourd’hui, elle travaille avec les élus de sa commune afin d’étudier la possibilité d’utiliser ses cuisines et ses huit salariés au chômage technique pour « préparer et porter des repas aux personnes qui en ont le plus besoin, âgées, isolées ou de santé trop fragile pour pouvoir sortir »

Pour Laetitia Avia, le confinement est bien joli, mais le télétravail de ses collaborateurs doit s’effectuer depuis Paris exclusivement.

De nombreux Français confinés sont sortis à leur balcon, à 19 ou 20 heures, pour applaudir le personnel soignant et témoigner ainsi de leur reconnaissance. À l’opposé de cette cohésion nationale, des scènes de chaos

Le besoin de détendre l’atmosphère printanière devenue irrespirable a fait fleurir les blagues sur Internet.

Je suis ulcéré par cette obligation de papier que les honnêtes gens devront remplir avant de sortir et présenter, au risque de payer une amende en cas de défaillance…

comment la Corée du Sud est arrivé à maîtriser l’épidémie sans faire appel au confinement de sa population…

À l’approche de Sens, les sourires se délient. Comme si la frontière épidémique avait été franchie. Bas les masques, hauts les cœurs.

On espère juste un truc, c’est que ce non pas « chacun pour soi » mais « chacun chez soi » fera école. À grande échelle.

La présidente du RN a confié à Boulevard Voltaire ses impressions sur l’allocution d’Emmanuel Macron et l’état de confinement du pays : « Le président

Puis Emmanuel Macron a parlé. C’était beau, empreint de noblesse et de gravité. Mais cela manquait de clarté. Comme disent les enfants à la maîtresse, on n’a pas compris la consigne !

Bon nombre de défis sont lancés pour nous occuper pendant cette période de vacuité.

Depuis des années, on a voulu faire avec le tissu hospitalier ce que fit la SNCF en favorisant les TGV au détriment de l’entretien du réseau secondaire. Nous avons supprimé les petites structures pour ne valoriser que les pôle d’excellence comme les CHU, et nous en payons maintenant les conséquences.

Bonne nouvelle : la lourdeur administrative n’est plus la règle, les ronds-de-cuir ont posé leurs manchettes.

Le contexte invite à questionner le « tout numérique » prôné depuis quelques années par les instances ministérielles successives.

Le fonctionnement des EHPAD, en France, était déjà un symptôme en lui-même de la place que nous accordons aux personnes âgées et dépendantes.

Rien n’y fait. Madame s’emmerde.

Signe des temps ou des cieux, cette pandémie nous offre aussi une métaphore éclairante et une chance inédite, certes forcée mais pourquoi pas consentie, de nous libérer des formes d’assuétude de « la vie moderne », aliénante.

Il y a trois jours, le ministre de l’Agriculture lançait un appel quasi solennel aux employés et salariés, mis en chômage technique en raison des arrêts d’activités dus la crise sanitaire.

Au terme de l’émission, le téléspectateur est allé se laver les mains, les yeux et les oreilles.

Parce que le Président se défend, chez nos amis italiens, de tout retard sur les mesures de confinement.

N’attendant pas la fin du carême qui signifie la sainte quarantaine, notre sympathique Homo ventrus, ayant visiblement plus peur de mourir de faim que de ce satané virus, s’est mis en chasse d’un nouveau trophée.

L’Éducation nationale prend un gros risque dans ce transfert de charges. Quoi qu’elle fasse, lors des examens de fin d’année qui ne manqueront pas d’être maintenus, les résultats seront aussi « bons » que si l’école avait assuré pleinement sa mission.

Face à « l’équilibre difficile à trouver » annoncé par Édouard Philippe, lundi soir, au JT de TF1, certains réfractaires tentent le numéro d’équilibriste et leur imagination semble sans faille…

Interrogeons-nous avant de cliquer sur notre panier, sachant que pour se faire livrer tranquillement dans notre canapé, confits et bien au chaud, nous imposerons à d’autres, livreurs, routiers, de sortir travailler.

Aujourd’hui, elle travaille avec les élus de sa commune afin d’étudier la possibilité d’utiliser ses cuisines et ses huit salariés au chômage technique pour « préparer et porter des repas aux personnes qui en ont le plus besoin, âgées, isolées ou de santé trop fragile pour pouvoir sortir »

Pour Laetitia Avia, le confinement est bien joli, mais le télétravail de ses collaborateurs doit s’effectuer depuis Paris exclusivement.

De nombreux Français confinés sont sortis à leur balcon, à 19 ou 20 heures, pour applaudir le personnel soignant et témoigner ainsi de leur reconnaissance. À l’opposé de cette cohésion nationale, des scènes de chaos

Le besoin de détendre l’atmosphère printanière devenue irrespirable a fait fleurir les blagues sur Internet.

Je suis ulcéré par cette obligation de papier que les honnêtes gens devront remplir avant de sortir et présenter, au risque de payer une amende en cas de défaillance…

comment la Corée du Sud est arrivé à maîtriser l’épidémie sans faire appel au confinement de sa population…

À l’approche de Sens, les sourires se délient. Comme si la frontière épidémique avait été franchie. Bas les masques, hauts les cœurs.

On espère juste un truc, c’est que ce non pas « chacun pour soi » mais « chacun chez soi » fera école. À grande échelle.

La présidente du RN a confié à Boulevard Voltaire ses impressions sur l’allocution d’Emmanuel Macron et l’état de confinement du pays : « Le président

Puis Emmanuel Macron a parlé. C’était beau, empreint de noblesse et de gravité. Mais cela manquait de clarté. Comme disent les enfants à la maîtresse, on n’a pas compris la consigne !
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