Débat TV présidentiel
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
C’est une question de fierté, de respect pour les institutions, pour les Français et pour la démocratie. Emmanuel Macron devrait proposer un débat aux quatre grands candidats, ceux qui dépassent les 10 %.
Le débat fut révélateur de la dysharmonie d’une société française divisée suivant un clivage opposant la bonne conscience à la culpabilisation.
Être présentateur ou commentateur de la politique ne prédispose pas à diriger une rencontre de ce niveau.
Amateurisme, peur de gagner ou volonté assumée de perdre ?
Marine Le Pen s’est trompée de stratégie. Dont acte. Faut-il pour autant joindre ses voix à tous les Cassandres qui se couchent avant même d’avoir combattu ?
Marine Le Pen a commis une erreur grave qui amène à se demander si elle a la stature de représenter l’espoir que des millions de français ont placé en elle.
Ce n’est pas fin, pas élégant, brutal… La guerre quoi !
Notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître.
C’est le tournis pour Emmanuel Macron. Qui perd pied et n’en finit plus de répondre à Marine Le Pen…
Marine Le Pen a-t-elle perdu toute chance de l’emporter au second tour lors de ce débat du 3 mai 2017 ?
De quoi faire saliver l’électeur le plus indécis.
Rien de véritablement innovant n’est sorti des échanges entre les 11 prétendants à l’Élysée.
Ce fut un spectacle bien long, avec quelques répliques originales dans un texte connu.
Est-on un paysan indigne ou un métallurgiste honteux dès lors qu’on soigne son apparence quand la situation est exceptionnelle ?
Quatre heures, un marathon télévisuel encore plus soporifique que l’Eurovision ; mais qui nous en disait beaucoup sur le paysage politique français.
Il paraît qu’ils ont parlé du fond. Je crains que cela m’ait échappé…
Les candidats « authentiques » risquent bien de faire les frais du cirque médiatique et de l’extrême concision qui leur sera imposée.
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
C’est une question de fierté, de respect pour les institutions, pour les Français et pour la démocratie. Emmanuel Macron devrait proposer un débat aux quatre grands candidats, ceux qui dépassent les 10 %.
Le débat fut révélateur de la dysharmonie d’une société française divisée suivant un clivage opposant la bonne conscience à la culpabilisation.
Être présentateur ou commentateur de la politique ne prédispose pas à diriger une rencontre de ce niveau.
Amateurisme, peur de gagner ou volonté assumée de perdre ?
Marine Le Pen s’est trompée de stratégie. Dont acte. Faut-il pour autant joindre ses voix à tous les Cassandres qui se couchent avant même d’avoir combattu ?
Marine Le Pen a commis une erreur grave qui amène à se demander si elle a la stature de représenter l’espoir que des millions de français ont placé en elle.
Ce n’est pas fin, pas élégant, brutal… La guerre quoi !
Notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître.
C’est le tournis pour Emmanuel Macron. Qui perd pied et n’en finit plus de répondre à Marine Le Pen…
Marine Le Pen a-t-elle perdu toute chance de l’emporter au second tour lors de ce débat du 3 mai 2017 ?
De quoi faire saliver l’électeur le plus indécis.
Rien de véritablement innovant n’est sorti des échanges entre les 11 prétendants à l’Élysée.
Ce fut un spectacle bien long, avec quelques répliques originales dans un texte connu.
Est-on un paysan indigne ou un métallurgiste honteux dès lors qu’on soigne son apparence quand la situation est exceptionnelle ?
Quatre heures, un marathon télévisuel encore plus soporifique que l’Eurovision ; mais qui nous en disait beaucoup sur le paysage politique français.
Il paraît qu’ils ont parlé du fond. Je crains que cela m’ait échappé…
Les candidats « authentiques » risquent bien de faire les frais du cirque médiatique et de l’extrême concision qui leur sera imposée.