Observatoire du délire anti-Le Pen
Dans cette grande démocratie libérale où les opinions et les médias sont si libres, faisons le compte des médias qui ne sont pas violemment hostiles à la candidate de deuxième tour.
À la surprise générale, Gérald Darmanin reprend le thème cher à Éric Zemmour de l’intégration par les prénoms.
Emmanuel Macron ne sait rien de la vie quotidienne des Français. Il ne connaît pas les marchés où le français est une langue étrangère et le hijab la tenue de rigueur.
Ce qu’on retient à cet instant-là, c’est que le Président-candidat n’hésite pas à balancer des boules puantes comme un vulgaire petit Darmanin de garenne.
Une telle réunion est-elle légale ? Paradoxalement, elle pourrait contrevenir à la loi confortant les principes de la République, anciennement loi contre le séparatisme.
« On vit quelque chose d’unique et moi, ça me gêne que des sportifs appellent à voter pour un candidat parce qu’on ne vit pas la même vie que les autres Français »
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
« Si Marine Le Pen est élue le 24, c’est une option à prendre en compte, ce sera la faute de qui ? » Le presque élu manque tomber de son fauteuil. « Ben, des Françaises et des Français. » Ah ah. Pas des Allemands ou des Anglais.
Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé.
On le sait, on le sent, l’un des grands angles d’attaque d’Emmanuel Macron, lors du débat de mercredi soir, sera celui-là. C’est l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui est convoité.
Pour la militante féministe Alice Coffin, une victoire de Marine Le Pen « signifierait très concrètement la mise à mort des militantes féministes. Au sens littéral », lance-t-elle dans Libération… Le journal n’a pas tiqué.
L’Église ne sait manifestement plus trop à quel saint se vouer et pour qui appeler à voter.
Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?
Si « l’extrême droite gagne », Alice Coffin prédit « la mise à mort des militantes féministes, au sens littéral »…
Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.
En fait, c’est comme si ces démocrates/manifestants n’acceptaient un scrutin démocratique qu’à la condition qu’il couronne les candidats de leur choix.
Des propos qui ont été applaudis par les militants macronistes présents.
Une trentaine de villes étaient concernées et 15.000 manifestants attendus.
Dans un communiqué daté du 13 avril dernier, les Musulmans de France (anciennement UOIF) se disent « oblig[és] à sortir de [leur] réserve » par
Que se passera-t-il, au jour du Jugement, si un chrétien glisse un bulletin Le Pen dans l’urne ?
Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour
Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.
Reporters sans frontières part aussi en guerre contre la chaîne de Vincent Bolloré, reprochant aux pratiques de l’homme d’affaires de créer « un précédent dangereux pour la démocratie, par sa conception d’un journalisme aux ordres et d’une télévision d’opinion ».
En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Pour se consoler, il pourra se dire qu’il a sans doute été traîné à terre affectueusement. Et ça change tout, n’est-ce pas ?
Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.
Il est monnaie courante et de bon ton de s’opposer au Rassemblement national, même quand cela est interdit par la loi.
Dans cette grande démocratie libérale où les opinions et les médias sont si libres, faisons le compte des médias qui ne sont pas violemment hostiles à la candidate de deuxième tour.
À la surprise générale, Gérald Darmanin reprend le thème cher à Éric Zemmour de l’intégration par les prénoms.
Emmanuel Macron ne sait rien de la vie quotidienne des Français. Il ne connaît pas les marchés où le français est une langue étrangère et le hijab la tenue de rigueur.
Ce qu’on retient à cet instant-là, c’est que le Président-candidat n’hésite pas à balancer des boules puantes comme un vulgaire petit Darmanin de garenne.
Une telle réunion est-elle légale ? Paradoxalement, elle pourrait contrevenir à la loi confortant les principes de la République, anciennement loi contre le séparatisme.
« On vit quelque chose d’unique et moi, ça me gêne que des sportifs appellent à voter pour un candidat parce qu’on ne vit pas la même vie que les autres Français »
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
« Si Marine Le Pen est élue le 24, c’est une option à prendre en compte, ce sera la faute de qui ? » Le presque élu manque tomber de son fauteuil. « Ben, des Françaises et des Français. » Ah ah. Pas des Allemands ou des Anglais.
Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé.
On le sait, on le sent, l’un des grands angles d’attaque d’Emmanuel Macron, lors du débat de mercredi soir, sera celui-là. C’est l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui est convoité.
Pour la militante féministe Alice Coffin, une victoire de Marine Le Pen « signifierait très concrètement la mise à mort des militantes féministes. Au sens littéral », lance-t-elle dans Libération… Le journal n’a pas tiqué.
L’Église ne sait manifestement plus trop à quel saint se vouer et pour qui appeler à voter.
Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?
Si « l’extrême droite gagne », Alice Coffin prédit « la mise à mort des militantes féministes, au sens littéral »…
Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.
En fait, c’est comme si ces démocrates/manifestants n’acceptaient un scrutin démocratique qu’à la condition qu’il couronne les candidats de leur choix.
Des propos qui ont été applaudis par les militants macronistes présents.
Une trentaine de villes étaient concernées et 15.000 manifestants attendus.
Dans un communiqué daté du 13 avril dernier, les Musulmans de France (anciennement UOIF) se disent « oblig[és] à sortir de [leur] réserve » par
Que se passera-t-il, au jour du Jugement, si un chrétien glisse un bulletin Le Pen dans l’urne ?
Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour
Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.
Reporters sans frontières part aussi en guerre contre la chaîne de Vincent Bolloré, reprochant aux pratiques de l’homme d’affaires de créer « un précédent dangereux pour la démocratie, par sa conception d’un journalisme aux ordres et d’une télévision d’opinion ».
En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Pour se consoler, il pourra se dire qu’il a sans doute été traîné à terre affectueusement. Et ça change tout, n’est-ce pas ?
Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.
Il est monnaie courante et de bon ton de s’opposer au Rassemblement national, même quand cela est interdit par la loi.
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