Emmanuel Macron

À quoi Macron a-t-il servi, une fois de plus ? En quoi s’est-il attaché à corriger les discours réducteurs, en quoi a-t-il été particulièrement « offensif » sur la question de l’antisémitisme ?

Lors de son entretien du 14 Juillet, le président de la République a évoqué la question de la réforme des retraites. Or a été éludée et est toujours éludée la question de la démographie.

Il n’a pu contenir un laid rictus d’autosatisfaction : ça y est, on en parle. Et puis, tout de suite, évidemment, une fausse humilité, tellement surfaite, surjouée, pénible.

Olivier Marleix a raison d’enfoncer le clou dans le cercueil des arrogances sanitaires de Macron 1.

Un plan de sobriété qui rappellera aux plus anciens le « En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées »

La cancel culture basse intensité, c’est aussi cela.

Narcisse ne connaît pas la culpabilité.

Du jamais-vu depuis Clovis !

Tout cela est consternant mais, fait rassurant (ou pas), la fonction présidentielle paraît soudain à la portée de n’importe quel bateleur.

Une réécriture en rose. Cela doit être la consigne du moment : positive attitude. Encore une conséquence de cette majorité relative, peut-être…

Ce sondage montre une envolée des personnalités de la droite nationale, à commencer par la première d’entre elles : Marine Le Pen gagne 6 points, à 39 % d’avis favorables.
C’est près d’un Français sur deux qui affirme, dans ce sondage, avoir une bonne opinion de la députée du Pas-de-Calais.

Ces propos contorsionnistes relèvent de la pure flagornerie et rappellent Le livre de la jungle où le fameux python Kaa tentait de charmer par des danses enjôleuses et hypnotiques Mowgli pour l’endormir et le croquer.

Donc, c’est Emmanuel Macron qui décerne les brevets de respectabilité et décide qui a le droit de monter ou pas dans les carrosses de la République.

Il est peu probable que M. Macron doive affronter à son tour une Assemblée aussi redoutable que celle de 1791, car en dépit de notre situation inédite, il peut encore trouver une réserve suffisante de macronistes inavoués…

On l’aura compris, il ne s’agit pas tant de sauver la France que le soldat Macron.

Ses attitudes jupitériennes, son mépris du peuple comme des institutions, son obsession du « en même temps », son dédain d’un pays qui ne l’intéresse que comme composante européenne… la liste est longue des raisons de la déconfiture.

Entre Marine Le Pen et Mélenchon , ce furent deux salles, deux ambiances. La première appelle au rassemblement et le deuxième à la révolution. Comme si l’extrémisme avait brutalement fini de changer de couleur.

L’autre victime de cette élection pourrait bien être aussi celle de la sphère médiatico-politique, qui n’en pinçait que pour Jean-Luc Macron et Emmanuel Mélenchon.

Franchement, de bien belles images cinématographiques pour les actualités.

Emmanuel Macron a « besoin d’une majorité solide »… Pas tellement pour assurer la stabilité des institutions, comme lui et ses acolytes essayent de le faire croire, mais parce qu’ils ne savent pas faire autrement.
Laura a eu l’impression que les gendarmes étaient venus « à la demande de quelqu’un ».

Hélas ! Malgré toutes ces déclarations ébouriffantes, la France continue, année après année, de dégringoler au classement PISA.

En des temps voulant qu’on aboutisse aux simplifications administratives et à tailler dans le mille-feuilles bureaucratique, il n’est pas sûr qu’y surajouter une énième couche de ronds-de-cuir puisse faire figure d’initiative intelligible par le commun.

Saturer l’actualité médiatique avec des propositions à l’emporte-pièce qui s’apparentent davantage à des slogans qu’à des politiques élaborées, capables de répondre à la situation de la France.

La « nouvelle méthode » que vient de dévoiler le président de la République montre que, du haut de son Olympe, tel un illusionniste, il continue de jouer à faire semblant.

Les accusations de « désordre » et de « soumission» n’étaient pas les mieux choisies par Emmanuel Macron et risquent de lui revenir en boomerang.

S’il ne veut pas entrer davantage dans la voie de la soumission, le gouvernement doit réagir vite et fermement.

À quoi Macron a-t-il servi, une fois de plus ? En quoi s’est-il attaché à corriger les discours réducteurs, en quoi a-t-il été particulièrement « offensif » sur la question de l’antisémitisme ?

Lors de son entretien du 14 Juillet, le président de la République a évoqué la question de la réforme des retraites. Or a été éludée et est toujours éludée la question de la démographie.

Il n’a pu contenir un laid rictus d’autosatisfaction : ça y est, on en parle. Et puis, tout de suite, évidemment, une fausse humilité, tellement surfaite, surjouée, pénible.

Olivier Marleix a raison d’enfoncer le clou dans le cercueil des arrogances sanitaires de Macron 1.

Un plan de sobriété qui rappellera aux plus anciens le « En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées »

La cancel culture basse intensité, c’est aussi cela.

Narcisse ne connaît pas la culpabilité.

Du jamais-vu depuis Clovis !

Tout cela est consternant mais, fait rassurant (ou pas), la fonction présidentielle paraît soudain à la portée de n’importe quel bateleur.

Une réécriture en rose. Cela doit être la consigne du moment : positive attitude. Encore une conséquence de cette majorité relative, peut-être…

Ce sondage montre une envolée des personnalités de la droite nationale, à commencer par la première d’entre elles : Marine Le Pen gagne 6 points, à 39 % d’avis favorables.
C’est près d’un Français sur deux qui affirme, dans ce sondage, avoir une bonne opinion de la députée du Pas-de-Calais.

Ces propos contorsionnistes relèvent de la pure flagornerie et rappellent Le livre de la jungle où le fameux python Kaa tentait de charmer par des danses enjôleuses et hypnotiques Mowgli pour l’endormir et le croquer.

Donc, c’est Emmanuel Macron qui décerne les brevets de respectabilité et décide qui a le droit de monter ou pas dans les carrosses de la République.

Il est peu probable que M. Macron doive affronter à son tour une Assemblée aussi redoutable que celle de 1791, car en dépit de notre situation inédite, il peut encore trouver une réserve suffisante de macronistes inavoués…

On l’aura compris, il ne s’agit pas tant de sauver la France que le soldat Macron.

Ses attitudes jupitériennes, son mépris du peuple comme des institutions, son obsession du « en même temps », son dédain d’un pays qui ne l’intéresse que comme composante européenne… la liste est longue des raisons de la déconfiture.

Entre Marine Le Pen et Mélenchon , ce furent deux salles, deux ambiances. La première appelle au rassemblement et le deuxième à la révolution. Comme si l’extrémisme avait brutalement fini de changer de couleur.

L’autre victime de cette élection pourrait bien être aussi celle de la sphère médiatico-politique, qui n’en pinçait que pour Jean-Luc Macron et Emmanuel Mélenchon.

Franchement, de bien belles images cinématographiques pour les actualités.

Emmanuel Macron a « besoin d’une majorité solide »… Pas tellement pour assurer la stabilité des institutions, comme lui et ses acolytes essayent de le faire croire, mais parce qu’ils ne savent pas faire autrement.
Laura a eu l’impression que les gendarmes étaient venus « à la demande de quelqu’un ».

Hélas ! Malgré toutes ces déclarations ébouriffantes, la France continue, année après année, de dégringoler au classement PISA.

En des temps voulant qu’on aboutisse aux simplifications administratives et à tailler dans le mille-feuilles bureaucratique, il n’est pas sûr qu’y surajouter une énième couche de ronds-de-cuir puisse faire figure d’initiative intelligible par le commun.

Saturer l’actualité médiatique avec des propositions à l’emporte-pièce qui s’apparentent davantage à des slogans qu’à des politiques élaborées, capables de répondre à la situation de la France.

La « nouvelle méthode » que vient de dévoiler le président de la République montre que, du haut de son Olympe, tel un illusionniste, il continue de jouer à faire semblant.

Les accusations de « désordre » et de « soumission» n’étaient pas les mieux choisies par Emmanuel Macron et risquent de lui revenir en boomerang.

S’il ne veut pas entrer davantage dans la voie de la soumission, le gouvernement doit réagir vite et fermement.
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