Emmanuel Macron
Quand tout le monde est gaulliste, c’est que plus personne ne l’est.
Ne pas déboulonner les statues ; par contre, les plaques de rues, faut voir, estime Sibeth Ndiaye.
« Je suis oiseau : voyez mes ailes ; je suis souris : vivent les rats », plaide la chauve-souris de la fable.
Et il faudrait pavoiser parce qu’on rouvre les écoles à la mi-juin…
Guillaume Bernard analyse, pour Boulevard Voltaire, l’allocution d’Emmanuel Macron de dimanche soir. https://www.youtube.com/watch?v=zaAeLlR2E1w
Il y a eu, heureusement, l’affirmation du refus de toute repentance historique et nationale. Mais c’est peu.
Emmanuel Macron a terminé son allocution en annonçant qu’il nous parlerait de nouveau en juillet. Sur ce point, on peut le croire…
Une démission est irréversible.
Alors, qui ? Qui peut faire sortir ce pays et ce peuple de cette sorte d’apathie et de fatalisme ?
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron a davantage abaissé et humilié la France que chacun de ses prédécesseurs. Pire : il la casse.
Macron aimerait voir l’élection se dérouler tant que la situation est encore mitigée, car dans deux ans, elle sera probablement si catastrophique qu’il se voit déjà conspué dans les urnes, voire dans l’incapacité de se représenter.
Si le processus est enclenché, la campagne électorale sera éclair.
Emmanuel Macron se retranche et se retranchera toujours derrière « les avis des scientifiques » pour mettre le pays totalement à l’arrêt.
…silencieux alors que le pays subit des manifestations où l’on hurle à pleins poumons contre la police et insulte la France, la traitant de raciste.
Si Mme de Montchalin est de la prochaine charrette, qui sait, Jean-Marie Bigard lui passera peut-être un coup de téléphone pour la consoler.
…une théâtrocratie narcissique qui, à travers ses virages et ses mirages, parvient avec virtuosité à conduire la France… droit dans le mur.
On a assisté à un anti-Mai 68 : les Français souhaitent désormais des frontières protectrices et des dirigeants qui défendent les intérêts de la France.
Je ne vois pas comment vous pourrez financer tous ces milliards que vous jetez au vent mauvais, sinon en ponctionnant jusqu’à l’os nos maigres économies et nos pauvres retraites.
L’Europe démontre donc, s’il en était encore besoin, que face à des crises majeures, c’est le réflexe nationaliste qui reprend le dessus.
Le couple franco-allemand Emmanuel Macron-Angela Merkel a survécu à l’épidémie de coronavirus puisqu’il vient d’annoncer un plan de relance européen de 500 milliards d’euros. Réaction de Jordan Bardella.
Ainsi, il n’y a pas eu de pénurie de masques.
De Gaulle, c’était aussi du lyrisme, mais opératoire.
Est-il à bonne distance politique et présidentielle ?
Ce qui est notable, aujourd’hui, c’est la capacité du chef de l’État à tirer la couverture du livre d’Histoire à lui.
Emmanuel Macron recycle l’Histoire à son profit et multiplie les références mémorielles pour s’en attribuer les gloires.
Aujourd’hui, dans cette guerre qui n’en est pas une, les troupes de choc ne croient plus au général en chef, qui n’en est peut-être pas un, d’ailleurs.
Le Président français court avec un poids très lourd sur ses épaules. Il avance mais mal, il convainc mais peu.
La fête réservée aux happy few à La Rotonde, à l’issue du premier tour, fut un pied de nez aux électeurs français, une façon de leur dire que le second tour face à Marine Le Pen comptait pour du beurre.
Quand tout le monde est gaulliste, c’est que plus personne ne l’est.
Ne pas déboulonner les statues ; par contre, les plaques de rues, faut voir, estime Sibeth Ndiaye.
« Je suis oiseau : voyez mes ailes ; je suis souris : vivent les rats », plaide la chauve-souris de la fable.
Et il faudrait pavoiser parce qu’on rouvre les écoles à la mi-juin…
Guillaume Bernard analyse, pour Boulevard Voltaire, l’allocution d’Emmanuel Macron de dimanche soir. https://www.youtube.com/watch?v=zaAeLlR2E1w
Il y a eu, heureusement, l’affirmation du refus de toute repentance historique et nationale. Mais c’est peu.
Emmanuel Macron a terminé son allocution en annonçant qu’il nous parlerait de nouveau en juillet. Sur ce point, on peut le croire…
Une démission est irréversible.
Alors, qui ? Qui peut faire sortir ce pays et ce peuple de cette sorte d’apathie et de fatalisme ?
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron a davantage abaissé et humilié la France que chacun de ses prédécesseurs. Pire : il la casse.
Macron aimerait voir l’élection se dérouler tant que la situation est encore mitigée, car dans deux ans, elle sera probablement si catastrophique qu’il se voit déjà conspué dans les urnes, voire dans l’incapacité de se représenter.
Si le processus est enclenché, la campagne électorale sera éclair.
Emmanuel Macron se retranche et se retranchera toujours derrière « les avis des scientifiques » pour mettre le pays totalement à l’arrêt.
…silencieux alors que le pays subit des manifestations où l’on hurle à pleins poumons contre la police et insulte la France, la traitant de raciste.
Si Mme de Montchalin est de la prochaine charrette, qui sait, Jean-Marie Bigard lui passera peut-être un coup de téléphone pour la consoler.
…une théâtrocratie narcissique qui, à travers ses virages et ses mirages, parvient avec virtuosité à conduire la France… droit dans le mur.
On a assisté à un anti-Mai 68 : les Français souhaitent désormais des frontières protectrices et des dirigeants qui défendent les intérêts de la France.
Je ne vois pas comment vous pourrez financer tous ces milliards que vous jetez au vent mauvais, sinon en ponctionnant jusqu’à l’os nos maigres économies et nos pauvres retraites.
L’Europe démontre donc, s’il en était encore besoin, que face à des crises majeures, c’est le réflexe nationaliste qui reprend le dessus.
Le couple franco-allemand Emmanuel Macron-Angela Merkel a survécu à l’épidémie de coronavirus puisqu’il vient d’annoncer un plan de relance européen de 500 milliards d’euros. Réaction de Jordan Bardella.
Ainsi, il n’y a pas eu de pénurie de masques.
De Gaulle, c’était aussi du lyrisme, mais opératoire.
Est-il à bonne distance politique et présidentielle ?
Ce qui est notable, aujourd’hui, c’est la capacité du chef de l’État à tirer la couverture du livre d’Histoire à lui.
Emmanuel Macron recycle l’Histoire à son profit et multiplie les références mémorielles pour s’en attribuer les gloires.
Aujourd’hui, dans cette guerre qui n’en est pas une, les troupes de choc ne croient plus au général en chef, qui n’en est peut-être pas un, d’ailleurs.
Le Président français court avec un poids très lourd sur ses épaules. Il avance mais mal, il convainc mais peu.
La fête réservée aux happy few à La Rotonde, à l’issue du premier tour, fut un pied de nez aux électeurs français, une façon de leur dire que le second tour face à Marine Le Pen comptait pour du beurre.
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