Emmanuel Macron
Le bilan objectif, c’est que Jean-Michel Blanquer, loin d’avoir pris le contre-pied de ses prédécesseurs, poursuit, parfois plus habilement, mais plus brutalement aussi, le grand sabordage de l’Éducation nationale.
En somme, Macron n’a pas changé…
Macron essaie, avec des gadgets, de reconquérir une opinion publique qui lui tourne le dos…
Que retenir de la conférence de presse présidentielle de jeudi soir ? Comment l’analyser et quel pronostic peut-on faire pour les européennes ? Guillaume Bernard
Baisser les pensions est l’obsession du gouvernement et tous les moyens sont bons.
Et ce cabotage s’est échoué, jeudi, en cabotinage par la grande scène du II.
Robert Ménard publie, le 2 mai, Un maire ne devrait pas faire ça, livre dans lequel il dresse un constat sur son mandat de maire
À mots non dissimulés, Macron a ainsi fixé les objectifs des prochaines élections européennes.
Ses partisans ont la larme à l’œil ou sont béats d’admiration. Les autres, plus nombreux, se disent qu’une fois de plus, il s’est moqué des Français.
Avec lui et dans la relation démocratique, la psychologie est centrale et la clé de tout.
Malheureusement, le Président n’a choisi de la jeunesse que les pires défaut pour agir.
Ils se veulent avocats et ne font qu’enfoncer leur client.
Ā un mois et demi des élections européennes, il est vrai, c’eût été pain bénit.
Les surenchères sont ouvertes. Le maire de Paris peut faire office de flèche. Elle n’a pas le vertige. Jack Lang a les qualités requises pour remplacer le coq en attendant que l’original soit réparé.
On assiste, et c’est heureux, au retour de la nation, valeur socle de cohésion qui nous permet de nous quereller sur nos différences… en famille !
Notre-Dame de Paris est un héritage que nous ne comprenons plus, et la précipitation d’Emmanuel Macron à la reconstruire en est le signe le plus manifeste.
« Quelle est la différence entre un tas de pierres et une cathédrale ? C’est la même différence qu’entre un amas de cellules et une personne humaine. »
Cette époque est décidément folle. Folle de vitesse, de précipitation.
Derrière l’unité retrouvée du pays, combien de contradictions mortelles ?
Ainsi, avec la catastrophe inouïe (mais prévisible, comme le souligne Didier Rykner dans le Figaro) de Notre-Dame, l’intervention d’Emmanuel Macron qui devait créer un effet
Lui dont la feuille de route paraissait toute tracée aurait enfin compris que notre pays et son peuple valent mieux que ce destin qui les conduirait à leur disparition inéluctable ?
Sur la Toile, aussitôt, les geeks farceurs ont évoqué la mémoire de ce gentil garçon qui avait fait le buzz, il y a quelques mois, en s’interrogeant, tel le penseur de Rodin, sur un plateau télé : « Qui vous dit que je suis un homme ? »
Dans la liste des commissions, il y a, bien sûr, de tout et du rien. Du rien, surtout.
L’émotion retombée, Emmanuel Macron devrait peut-être se rappeler que la patience a des limites.
En 5 minutes et 41 secondes, Emmanuel Macron n’a effectivement jamais prononcé le mot de chrétien et encore moins celui de catholique.
Pour rassurer le Landerneau alsacien, notre pompier-pyromane élyséen s’est fendu, le 8 avril dernier, d’une bafouille au président de la région Grand Est pour l’assurer de son soutien…
Même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte.
Et voici que Hugh Bailey, un proche d’Emmanuel Macron, l’un de ses conseillers lorsqu’il était ministre de l’Économie, et qui donc aurait piloté la vente d’Alstom, va prendre la direction générale, le 22 avril prochain, de la branche française de General Electric !
Le bilan objectif, c’est que Jean-Michel Blanquer, loin d’avoir pris le contre-pied de ses prédécesseurs, poursuit, parfois plus habilement, mais plus brutalement aussi, le grand sabordage de l’Éducation nationale.
En somme, Macron n’a pas changé…
Macron essaie, avec des gadgets, de reconquérir une opinion publique qui lui tourne le dos…
Que retenir de la conférence de presse présidentielle de jeudi soir ? Comment l’analyser et quel pronostic peut-on faire pour les européennes ? Guillaume Bernard
Baisser les pensions est l’obsession du gouvernement et tous les moyens sont bons.
Et ce cabotage s’est échoué, jeudi, en cabotinage par la grande scène du II.
Robert Ménard publie, le 2 mai, Un maire ne devrait pas faire ça, livre dans lequel il dresse un constat sur son mandat de maire
À mots non dissimulés, Macron a ainsi fixé les objectifs des prochaines élections européennes.
Ses partisans ont la larme à l’œil ou sont béats d’admiration. Les autres, plus nombreux, se disent qu’une fois de plus, il s’est moqué des Français.
Avec lui et dans la relation démocratique, la psychologie est centrale et la clé de tout.
Malheureusement, le Président n’a choisi de la jeunesse que les pires défaut pour agir.
Ils se veulent avocats et ne font qu’enfoncer leur client.
Ā un mois et demi des élections européennes, il est vrai, c’eût été pain bénit.
Les surenchères sont ouvertes. Le maire de Paris peut faire office de flèche. Elle n’a pas le vertige. Jack Lang a les qualités requises pour remplacer le coq en attendant que l’original soit réparé.
On assiste, et c’est heureux, au retour de la nation, valeur socle de cohésion qui nous permet de nous quereller sur nos différences… en famille !
Notre-Dame de Paris est un héritage que nous ne comprenons plus, et la précipitation d’Emmanuel Macron à la reconstruire en est le signe le plus manifeste.
« Quelle est la différence entre un tas de pierres et une cathédrale ? C’est la même différence qu’entre un amas de cellules et une personne humaine. »
Cette époque est décidément folle. Folle de vitesse, de précipitation.
Derrière l’unité retrouvée du pays, combien de contradictions mortelles ?
Ainsi, avec la catastrophe inouïe (mais prévisible, comme le souligne Didier Rykner dans le Figaro) de Notre-Dame, l’intervention d’Emmanuel Macron qui devait créer un effet
Lui dont la feuille de route paraissait toute tracée aurait enfin compris que notre pays et son peuple valent mieux que ce destin qui les conduirait à leur disparition inéluctable ?
Sur la Toile, aussitôt, les geeks farceurs ont évoqué la mémoire de ce gentil garçon qui avait fait le buzz, il y a quelques mois, en s’interrogeant, tel le penseur de Rodin, sur un plateau télé : « Qui vous dit que je suis un homme ? »
Dans la liste des commissions, il y a, bien sûr, de tout et du rien. Du rien, surtout.
L’émotion retombée, Emmanuel Macron devrait peut-être se rappeler que la patience a des limites.
En 5 minutes et 41 secondes, Emmanuel Macron n’a effectivement jamais prononcé le mot de chrétien et encore moins celui de catholique.
Pour rassurer le Landerneau alsacien, notre pompier-pyromane élyséen s’est fendu, le 8 avril dernier, d’une bafouille au président de la région Grand Est pour l’assurer de son soutien…
Même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte.
Et voici que Hugh Bailey, un proche d’Emmanuel Macron, l’un de ses conseillers lorsqu’il était ministre de l’Économie, et qui donc aurait piloté la vente d’Alstom, va prendre la direction générale, le 22 avril prochain, de la branche française de General Electric !
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