Emmanuel Macron

Cette phrase, qui se voulait banale, montre à quel point le modèle familial ne signifie plus rien en France, en 2022.

Son incessante danse à contre-pied, dans un contexte de confrontation avec une puissance nucléaire, n’a cependant rien de risible. Bien au contraire, elle rend la politique de la France illisible et imprévisible.

On imagine mal le général de Gaulle, Georges Pompidou ou François Mitterrand révéler, comme des potaches, leurs premiers émois amoureux.

Comme porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire n’aura tenu que quelques semaines. Comme ministre des PME, c’est peut-être déjà trop, non ?

Et voilà que notre président s’avise soudain que tout ce bazar initié par ses services ne sert strictement à rien.

Cet épisode a priori bénin en dit finalement mieux qu’un long discours sur au moins deux choses : la naïveté des gens du show-biz et la duplicité du microcosme politique.

L’année 2023, sera celle des « questions inquiétantes », nous dit-il. Effectivement, comme 2022, d’ailleurs.

Le mode d’action du gouvernement n’est pas nouveau : des mots fermes, des ministres qui se rendent sur place et peut-être même des Numéros Verts, mais au bout de la chaîne, rien, ou presque, et même souvent l’inverse de ce qui est proposé en vitrine

Cette semaine, Macron mégenre les joueurs de l’équipe de France et harcèle Kilian Mbappé, « Quotidien » déclare sa flamme au Maroc et le gouvernement

N’est-ce pas là au fond toute la philosophie qui anime le macronisme ? Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux.

Cette fuite en avant gesticulatoire montre assez bien que l’état réel du pays (tout comme l’état du pays réel) lui importe assez peu.

Que la politique européenne (et donc française), notamment en matière migratoire, puisse être soumise à des pressions, on pouvait s’en douter.

D’effet foot, il n’y a pas, il n’y a plus.

Il faut dire que ça ne pouvait pas attendre.

Si ça, ce n’est pas de la prévoyance… Alors, on dit merci qui ?

Une fois encore, le Président tente de nous abuser pour imposer une politique favorable à l’immigration.

Incapable de définir une ligne claire, il se décrédibilise à Kiev comme à Moscou.

Le roi est nu. Il est donc grand temps qu’il se confectionne un bel habit. Va pour celui de Super Résistant !

Quand on daigne délaisser les manuels d’économie pour se pencher sur ceux d’histoire, ça s’appelait des invasions

Il était entre ciel et terre, autrement dit hors sol et plus précisément entre Washington et la Nouvelle-Orléans, à bord de son avion présidentiel, lorsqu’il a donné une interview…

« Pas de panique », donc. Tu m’en diras tant. Le peuple ne peut pourtant pas faire autrement que de paniquer…

Loin devant Macron et Borne, qui s’enfoncent un peu plus encore dans cette enquête YouGov pour Le HuffPost.

On n’y est pas encore. Avec des si et tout ça, comme disait ma tante…

Prenant tout le monde de court (gouvernement, élus et tout le reste), Emmanuel Macron nous annonce qu’il a pour projet de mettre des RER tout partout en France. Enfin, presque : dans dix métropoles.

Comme dirait l’autre, il y aurait comme « abondance » de cousinage. Et probablement aussi beaucoup d’« insouciance ». À la Justice de trancher, désormais.

Macron fait la distinction entre le peuple italien et son gouvernement, tout comme il fait une distinction entre les électeurs du Rassemblement national et ses dirigeants.
Les trois juges cherchent à savoir si le cabinet de conseil américain aurait été favorisé dans l’attribution de contrats publics, en contrepartie d’un financement politique

Avouons que le tweet d’Emmanuel Macron ne manque pas de saveur, au moment même où la désormais traditionnelle guerre judiciaire des crèches reprend de plus belle en France.

Cette phrase, qui se voulait banale, montre à quel point le modèle familial ne signifie plus rien en France, en 2022.

Son incessante danse à contre-pied, dans un contexte de confrontation avec une puissance nucléaire, n’a cependant rien de risible. Bien au contraire, elle rend la politique de la France illisible et imprévisible.

On imagine mal le général de Gaulle, Georges Pompidou ou François Mitterrand révéler, comme des potaches, leurs premiers émois amoureux.

Comme porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire n’aura tenu que quelques semaines. Comme ministre des PME, c’est peut-être déjà trop, non ?

Et voilà que notre président s’avise soudain que tout ce bazar initié par ses services ne sert strictement à rien.

Cet épisode a priori bénin en dit finalement mieux qu’un long discours sur au moins deux choses : la naïveté des gens du show-biz et la duplicité du microcosme politique.

L’année 2023, sera celle des « questions inquiétantes », nous dit-il. Effectivement, comme 2022, d’ailleurs.

Le mode d’action du gouvernement n’est pas nouveau : des mots fermes, des ministres qui se rendent sur place et peut-être même des Numéros Verts, mais au bout de la chaîne, rien, ou presque, et même souvent l’inverse de ce qui est proposé en vitrine

Cette semaine, Macron mégenre les joueurs de l’équipe de France et harcèle Kilian Mbappé, « Quotidien » déclare sa flamme au Maroc et le gouvernement

N’est-ce pas là au fond toute la philosophie qui anime le macronisme ? Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux.

Cette fuite en avant gesticulatoire montre assez bien que l’état réel du pays (tout comme l’état du pays réel) lui importe assez peu.

Que la politique européenne (et donc française), notamment en matière migratoire, puisse être soumise à des pressions, on pouvait s’en douter.

D’effet foot, il n’y a pas, il n’y a plus.

Il faut dire que ça ne pouvait pas attendre.

Si ça, ce n’est pas de la prévoyance… Alors, on dit merci qui ?

Une fois encore, le Président tente de nous abuser pour imposer une politique favorable à l’immigration.

Incapable de définir une ligne claire, il se décrédibilise à Kiev comme à Moscou.

Le roi est nu. Il est donc grand temps qu’il se confectionne un bel habit. Va pour celui de Super Résistant !

Quand on daigne délaisser les manuels d’économie pour se pencher sur ceux d’histoire, ça s’appelait des invasions

Il était entre ciel et terre, autrement dit hors sol et plus précisément entre Washington et la Nouvelle-Orléans, à bord de son avion présidentiel, lorsqu’il a donné une interview…

« Pas de panique », donc. Tu m’en diras tant. Le peuple ne peut pourtant pas faire autrement que de paniquer…

Loin devant Macron et Borne, qui s’enfoncent un peu plus encore dans cette enquête YouGov pour Le HuffPost.

On n’y est pas encore. Avec des si et tout ça, comme disait ma tante…

Prenant tout le monde de court (gouvernement, élus et tout le reste), Emmanuel Macron nous annonce qu’il a pour projet de mettre des RER tout partout en France. Enfin, presque : dans dix métropoles.

Comme dirait l’autre, il y aurait comme « abondance » de cousinage. Et probablement aussi beaucoup d’« insouciance ». À la Justice de trancher, désormais.

Macron fait la distinction entre le peuple italien et son gouvernement, tout comme il fait une distinction entre les électeurs du Rassemblement national et ses dirigeants.
Les trois juges cherchent à savoir si le cabinet de conseil américain aurait été favorisé dans l’attribution de contrats publics, en contrepartie d’un financement politique

Avouons que le tweet d’Emmanuel Macron ne manque pas de saveur, au moment même où la désormais traditionnelle guerre judiciaire des crèches reprend de plus belle en France.
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