Emmanuel Macron
Qui est à la manœuvre ?
Pour grosse qu’elle soit, la ficelle n’est est pas moins finaude.
Anne-Sophie Lapix lui demande s’il aurait pu battre Macron, il répond : « J’aurais pu le battre mais je ne l’ai pas voulu. »
« Ce discours a eu un fort impact médiatique. Mais son coup politique n’est pas si clair que cela. »
Quoi que puisse en penser le chœur des pleureuses de gauche, Emmanuel Macron n’a donné aucun gage. Tout au plus a-t-il passé un baume sur les vieilles plaies.
Les voies de Dieu sont, paraît-il impénétrables : celles de Macron sont claires comme de l’eau de roche.
Les cheminots, les zadistes, les étudiants et quelques autres croyaient occuper le devant des écrans, ils en ont été expulsés par le Président.
On se gratte le menton : mais alors de qui, au juste, peut-il bien s’agir ?
L’étape suivante devrait consister à se faire interviewer en costume folklorique. Chapeau rond sur la tête, biniou en bandoulière…
Ce n’est plus de la démocratie mais du lynchage !
La géopolitique est moins simple qu’une fusion-acquisition.
La visite chez Pernaut, c’est un peu comme son détour par le Puy du Fou. Opération tout bénéfice pour Emmanuel Macron. Marché conquis.
L’enjeu est capital : des municipales gagnées à mi-mandat valideraient la politique réformatrice du Président et assurerait sa réélection en 2022.
M. Macron est président de la République, et il devrait voir qu’en ce printemps 2018, le climat est à l’orage.
Permettez-nous, M. le Président de la République française, de vous souhaiter de joyeuses Pâques. Après tout, vous aviez choisi d’être baptisé à l’âge de 12 ans. C’était donc un choix personnel et grave.
Les fêtes de Pâques, un week-end parfaitement identique à tous les autres, en somme. Laïcité oblige ?
Ne pas replacer le geste et la figure du colonel Beltrame dans leur élément catholique, c’est se priver d’une source, d’un ressort indispensables dans la nécessaire reconquête culturelle de la jeunesse.
Comme disait ce cher Lénine, « les faits sont têtus ».
Le président de la République Emmanuel Macron a prononcé ce discours le 28 mars, dans la cour des Invalides, en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame tué dans l’attaque de Trèbes.
Frédéric Pons, ancien officier, était aux Invalides. Il nous livre ses réflexions suite au discours du Président Emmanuel Macron.
Un discours qui relègue les nouilleries de François Hollande au musée de la niaiserie.
Emmanuel Macron s’est engagé. Devant un cercueil, devant une famille endeuillée, et surtout devant toute la France réunie qui ne se satisfera pas d’un éloge funèbre bien tourné.
Il ne faut pas désespérer de la parole politique, elle peut, parfois, être vraie.
Le boycott du pavillon russe du Salon du livre de Paris par Macron est un signe à la fois de servilité et de petitesse.
Un jour ou l’autre la communication doit céder la place à l’Histoire et c’est moins feutré qu’une campagne marketing.
Un de ses grands défis est de faire du français « une langue majeure d’échanges » tout en bousculant l’anglais, « langue hégémonique de l’économie ».
Selon cette conception, le premier objectif d’une société, son but ultime, sa valeur suprême, ce n’est même pas le travail, c’est la production et la consommation.
La Justice française a délivré un mandat d’arrêt visant la sœur du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, dans le cadre d’une enquête sur une agression présumée commise par son garde du corps.
Qui est à la manœuvre ?
Pour grosse qu’elle soit, la ficelle n’est est pas moins finaude.
Anne-Sophie Lapix lui demande s’il aurait pu battre Macron, il répond : « J’aurais pu le battre mais je ne l’ai pas voulu. »
« Ce discours a eu un fort impact médiatique. Mais son coup politique n’est pas si clair que cela. »
Quoi que puisse en penser le chœur des pleureuses de gauche, Emmanuel Macron n’a donné aucun gage. Tout au plus a-t-il passé un baume sur les vieilles plaies.
Les voies de Dieu sont, paraît-il impénétrables : celles de Macron sont claires comme de l’eau de roche.
Les cheminots, les zadistes, les étudiants et quelques autres croyaient occuper le devant des écrans, ils en ont été expulsés par le Président.
On se gratte le menton : mais alors de qui, au juste, peut-il bien s’agir ?
L’étape suivante devrait consister à se faire interviewer en costume folklorique. Chapeau rond sur la tête, biniou en bandoulière…
Ce n’est plus de la démocratie mais du lynchage !
La géopolitique est moins simple qu’une fusion-acquisition.
La visite chez Pernaut, c’est un peu comme son détour par le Puy du Fou. Opération tout bénéfice pour Emmanuel Macron. Marché conquis.
L’enjeu est capital : des municipales gagnées à mi-mandat valideraient la politique réformatrice du Président et assurerait sa réélection en 2022.
M. Macron est président de la République, et il devrait voir qu’en ce printemps 2018, le climat est à l’orage.
Permettez-nous, M. le Président de la République française, de vous souhaiter de joyeuses Pâques. Après tout, vous aviez choisi d’être baptisé à l’âge de 12 ans. C’était donc un choix personnel et grave.
Les fêtes de Pâques, un week-end parfaitement identique à tous les autres, en somme. Laïcité oblige ?
Ne pas replacer le geste et la figure du colonel Beltrame dans leur élément catholique, c’est se priver d’une source, d’un ressort indispensables dans la nécessaire reconquête culturelle de la jeunesse.
Comme disait ce cher Lénine, « les faits sont têtus ».
Le président de la République Emmanuel Macron a prononcé ce discours le 28 mars, dans la cour des Invalides, en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame tué dans l’attaque de Trèbes.
Frédéric Pons, ancien officier, était aux Invalides. Il nous livre ses réflexions suite au discours du Président Emmanuel Macron.
Un discours qui relègue les nouilleries de François Hollande au musée de la niaiserie.
Emmanuel Macron s’est engagé. Devant un cercueil, devant une famille endeuillée, et surtout devant toute la France réunie qui ne se satisfera pas d’un éloge funèbre bien tourné.
Il ne faut pas désespérer de la parole politique, elle peut, parfois, être vraie.
Le boycott du pavillon russe du Salon du livre de Paris par Macron est un signe à la fois de servilité et de petitesse.
Un jour ou l’autre la communication doit céder la place à l’Histoire et c’est moins feutré qu’une campagne marketing.
Un de ses grands défis est de faire du français « une langue majeure d’échanges » tout en bousculant l’anglais, « langue hégémonique de l’économie ».
Selon cette conception, le premier objectif d’une société, son but ultime, sa valeur suprême, ce n’est même pas le travail, c’est la production et la consommation.
La Justice française a délivré un mandat d’arrêt visant la sœur du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, dans le cadre d’une enquête sur une agression présumée commise par son garde du corps.
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