Éric Ciotti
Donc revoilà les LR repartis pour une énième élection à la présidence, toujours coincés dans leurs contradictions, jouant à front renversé, comme le soulignait avec humour Marc Eynaud dans un tweet.
Le vrai respect du peuple, c’est de s’habiller correctement pour parler en son nom.
Darmanin a donc sorti le nettoyeur à haute pression – ou, si vous préférez, la sulfateuse – et a fait preuve, comme à son habitude, d’un culot qui force le respect.
Au cas où Pécresse manifesterait des velléités d’indépendance, elle trouverait face à elle le crâne lisse et l’œil qui frise du député des Alpes maritimes.
Cette mansuétude soudaine pour des idées que le gouvernement auquel il appartient ne cesse de vitupérer s’explique aisément par un calcul bassement politicien. L’essence de la Macronie.
La force principale d’Éric Ciotti, au sein de son parti, c’est qu’il parle cash et se revendique de droite quand ses confrères de « sa famille politique » se complaisent dans le politiquement correct, le centrisme idéologique.
Ce jeudi 4 novembre, donc, une sculpture d’un mètre de haut a été officiellement inaugurée, jour anniversaire de la création du département de Tarn-et-Garonne par l’Empereur…
Alors que la présidentielle de 2022 s’approche à grands pas et que l’hypothèse d’une accession d’Éric Zemmour au second tour devient plausible, le camp de la droite républicaine montre des signes de dissensions.
Ciotti a précisé qu’en cas de duel Macron-Le Pen, il s’abstiendrait (comme en 2017). Pas assez d’extrême droite, trop à gauche, peut-être, Marine Le Pen ?
Jour après jour, petit bout par petit bout, à la façon du voleur chinois ou de l’étrangleur ottoman, l’étau se resserre sur cette droite naguère donnée pour être « de gouvernement ».
Éric Ciotti, qui n’est ni jésuite ni ingénu, refuse fermement tout rapprochement avec la Macronie.
La dame va défaillir : y aurait-il « something rotten in the state of Denmark » ?
Toute personnalité politique, dont l’aveuglement et le manque d’anticipation poussent ses compatriotes dans la rue, doit savoir qu’il ouvre une boîte de Pandore dont il ne maîtrise aucun des effets.
D’accord pour le drapeau tricolore, mais alors pavoisons aussi nos classes avec le drapeau européen ! On se disait, aussi…
Depuis quelques mois, ces amis de trente ans ne cessent de se chamailler comme des gamins écervelés dans une cour de récréation.
Le conseiller régional de la région PACA, Olivier Bettati, analyse la fracture idéologique entre Éric Ciotti et Christian Estrosi.
On a bien le droit de changer d’avis. Certains pourront même prétendre qu’il s’agit d’une mesure d’hygiène.
Donc revoilà les LR repartis pour une énième élection à la présidence, toujours coincés dans leurs contradictions, jouant à front renversé, comme le soulignait avec humour Marc Eynaud dans un tweet.
Le vrai respect du peuple, c’est de s’habiller correctement pour parler en son nom.
Darmanin a donc sorti le nettoyeur à haute pression – ou, si vous préférez, la sulfateuse – et a fait preuve, comme à son habitude, d’un culot qui force le respect.
Au cas où Pécresse manifesterait des velléités d’indépendance, elle trouverait face à elle le crâne lisse et l’œil qui frise du député des Alpes maritimes.
Cette mansuétude soudaine pour des idées que le gouvernement auquel il appartient ne cesse de vitupérer s’explique aisément par un calcul bassement politicien. L’essence de la Macronie.
La force principale d’Éric Ciotti, au sein de son parti, c’est qu’il parle cash et se revendique de droite quand ses confrères de « sa famille politique » se complaisent dans le politiquement correct, le centrisme idéologique.
Ce jeudi 4 novembre, donc, une sculpture d’un mètre de haut a été officiellement inaugurée, jour anniversaire de la création du département de Tarn-et-Garonne par l’Empereur…
Alors que la présidentielle de 2022 s’approche à grands pas et que l’hypothèse d’une accession d’Éric Zemmour au second tour devient plausible, le camp de la droite républicaine montre des signes de dissensions.
Ciotti a précisé qu’en cas de duel Macron-Le Pen, il s’abstiendrait (comme en 2017). Pas assez d’extrême droite, trop à gauche, peut-être, Marine Le Pen ?
Jour après jour, petit bout par petit bout, à la façon du voleur chinois ou de l’étrangleur ottoman, l’étau se resserre sur cette droite naguère donnée pour être « de gouvernement ».
Éric Ciotti, qui n’est ni jésuite ni ingénu, refuse fermement tout rapprochement avec la Macronie.
La dame va défaillir : y aurait-il « something rotten in the state of Denmark » ?
Toute personnalité politique, dont l’aveuglement et le manque d’anticipation poussent ses compatriotes dans la rue, doit savoir qu’il ouvre une boîte de Pandore dont il ne maîtrise aucun des effets.
D’accord pour le drapeau tricolore, mais alors pavoisons aussi nos classes avec le drapeau européen ! On se disait, aussi…
Depuis quelques mois, ces amis de trente ans ne cessent de se chamailler comme des gamins écervelés dans une cour de récréation.
Le conseiller régional de la région PACA, Olivier Bettati, analyse la fracture idéologique entre Éric Ciotti et Christian Estrosi.
On a bien le droit de changer d’avis. Certains pourront même prétendre qu’il s’agit d’une mesure d’hygiène.