Festival de Cannes
Le groupe RN de la région Île-de-France avait tenté d’annuler les subventions accordées à ce long-métrage.
On a beau se dire que l’on ne devrait pas être surpris, on ne peut pas s’empêcher d’être déçu.
« C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui » : le personnage est devenu l’émule de Rémi Gaillard.
Camille Cottin a abordé d’emblée le sujet qui était sur toutes les lèvres : le #MeToo du cinéma.
Au programme, du féminisme et des films LGBT.
Une hauteur d’âme et de vue dont l’actuel Festival de Cannes pourrait bien s’inspirer.
Le spectacle est triste, gênant, mesquin. Désolé pour ceux qui croyaient encore à notre rayonnement culturel.
Une audace qui n’a évidemment pas été relevée par les médias, ceux-ci préférant souligner cette expression de l’artiste : « La France, ce pays exotique et paradoxal, rempli de gens heureux… qui adorent être malheureux. »
Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ».
Évidemment, même s’il y a des invariants, comme on dit, l’air du temps a passé. Voyez le jury qui s’est formé cette année autour de Vincent Lindon, par exemple.
Ce qui gêne certains esprits chagrins, c’est que ce réalisateur d’origine malienne ne serait pas vraiment un ange.
Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
Celle qui se définit elle-même comme « une féministe intersectionnelle et décoloniale » vient de perdre toute crédibilité.
Le comédien, qui interprète un manifestant blessé lors d’une manifestation de gilets jaunes, était interrogé par une journaliste pour savoir s’il avait un message à faire passer à Emmanuel Macron.
Frémaux déroule le tapis rouge de Cannes à la discrimination dite « positive » et confirme, s’il en était besoin, le poids idéologique qui motive les prix et récompenses.
De toute évidence, en termes de visibilité planétaire, la montée des marches, pour la gent féminine, ne suffit donc pas.
Spike Lee président du jury pour sa filmographie, oui, bien sûr. Mais Spike Lee président du jury parce qu’il est noir, non !
Cela, à vrai dire, ne nous inspire qu’une remarque pour les initiateurs d’outre-Atlantique : occupez-vous de vos fesses !
Le festival de Cannes n’est plus depuis bien longtemps que le Festival de la bien-pensance.
Cédric Herrou, l’agriculteur engagé, qui, après les marches du palais de justice, gravira celles du palais des Festivals.
Le groupe RN de la région Île-de-France avait tenté d’annuler les subventions accordées à ce long-métrage.
On a beau se dire que l’on ne devrait pas être surpris, on ne peut pas s’empêcher d’être déçu.
« C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui » : le personnage est devenu l’émule de Rémi Gaillard.
Camille Cottin a abordé d’emblée le sujet qui était sur toutes les lèvres : le #MeToo du cinéma.
Au programme, du féminisme et des films LGBT.
Une hauteur d’âme et de vue dont l’actuel Festival de Cannes pourrait bien s’inspirer.
Le spectacle est triste, gênant, mesquin. Désolé pour ceux qui croyaient encore à notre rayonnement culturel.
Une audace qui n’a évidemment pas été relevée par les médias, ceux-ci préférant souligner cette expression de l’artiste : « La France, ce pays exotique et paradoxal, rempli de gens heureux… qui adorent être malheureux. »
Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ».
Évidemment, même s’il y a des invariants, comme on dit, l’air du temps a passé. Voyez le jury qui s’est formé cette année autour de Vincent Lindon, par exemple.
Ce qui gêne certains esprits chagrins, c’est que ce réalisateur d’origine malienne ne serait pas vraiment un ange.
Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
Celle qui se définit elle-même comme « une féministe intersectionnelle et décoloniale » vient de perdre toute crédibilité.
Le comédien, qui interprète un manifestant blessé lors d’une manifestation de gilets jaunes, était interrogé par une journaliste pour savoir s’il avait un message à faire passer à Emmanuel Macron.
Frémaux déroule le tapis rouge de Cannes à la discrimination dite « positive » et confirme, s’il en était besoin, le poids idéologique qui motive les prix et récompenses.
De toute évidence, en termes de visibilité planétaire, la montée des marches, pour la gent féminine, ne suffit donc pas.
Spike Lee président du jury pour sa filmographie, oui, bien sûr. Mais Spike Lee président du jury parce qu’il est noir, non !
Cela, à vrai dire, ne nous inspire qu’une remarque pour les initiateurs d’outre-Atlantique : occupez-vous de vos fesses !
Le festival de Cannes n’est plus depuis bien longtemps que le Festival de la bien-pensance.
Cédric Herrou, l’agriculteur engagé, qui, après les marches du palais de justice, gravira celles du palais des Festivals.