Forces de l’ordre
Ce métier, ils l’aimaient. Ils l’avaient choisi, sinon par vocation, au moins avec l’envie d’être utiles à leur pays et à leurs concitoyens.
En choisissant de confier la paix intérieure de la France à deux « amateurs », Macron indique sans ambages que la problématique sécuritaire que connaît notre pays ne l’intéresse pas.
Comment actuellement promouvoir exemplarité et respect de la fonction lorsque le président de la République les bafoue lui-même ?
Un gendarme de 53 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercer sa profession et inscription au bulletin n° 2 de son casier judiciaire pour avoir giflé un mineur qui s’en était pris son épouse.
L’entraînement au tir des policiers est nettement insuffisant.
Les sapeurs-pompiers de la BSPP (qui sont militaires) viennent de tirer la sonnette d’alarme.
Et pourtant, ils l’auraient aimé ce blessé grave, voire même ce mort. De quoi rejouer l’affaire Malik Oussékine.
Il n’y a donc plus qu’à espérer que NDDL ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame.
C’est dans le domaine de l’opérationnel que les mesures les plus efficaces sont attendues. Tout le reste n’est que de la poudre aux yeux.
Alexandre Langlois, secrétaire du syndicat de police VIGI, était dans le cortège de la grande manif de la fonction publique.
Le printemps s’annonce joyeux.
Le 15 février 2018, les cadets de la gendarmerie de trois départements (Aude, Isère, Haute-Savoie) ont été présentés au drapeau de l’école de Dijon, en présence du général commandant la région de gendarmerie d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Nos policiers (nationaux et municipaux), nos gendarmes et nos pompiers sont au bord de la rupture. Ils n’ont plus confiance. Ils portent encore les stigmates de « l’affaire Théo ».
Cette nouvelle police de sécurité du quotidien, qui doit démarrer dans trente quartiers prioritaires, s’annonce à l’évidence comme une nouvelle grande et vaste fumisterie.
On a beaucoup parlé de l’interpellation de Théo au mois de février 2017 et des quatre fonctionnaires de police qui y avaient tant bien que mal procédé.
Quelle que soit la décision au sujet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’évacuation de la ZAD est programmée et il y a un risque sérieux de morts et de nombreux blessés de part et d’autre.
Dès lors que leur chef les méprise, c’est à nous, Français, de réclamer justice pour nos forces de l’ordre !
La Police Nationale est malade, et cette maladie touche tous les niveaux hiérarchiques.
On peut se permettre de suggérer à Emmanuel Macron des avancées positives faciles à accomplir, parce qu’il s’agirait de bienfaisants retours en arrière.
Aucun qualificatif n’était trop beau pour évoquer ce projet jupitérien : moderne, nouveau, partenarial, en rupture avec le passé…
Il ne faut donc pas s’étonner que des pans entiers de nos territoires soient devenus inaccessibles aux lois de la République.
Les arguments évoqués afin de justifier la création d’un tel commandement unique ne sont pas pertinents et souffrent à l’analyse.
Quelles sont les raisons possibles d’un tel acte autodestructeur dans la police ?
Cet enfumage ne pourra pas durer éternellement.
« La grogne qui se fait entendre au sein de nos institutions démontre à elle seule qu’une crise importante est en cours. »
Le mouvement qui a pour particularité de se détacher de toute formation syndicale ou de tout bord politique, entend donc réitérer son cri d’alarme.
La situation sécuritaire est alarmante. Et nos forces ne peuvent plus subir cette fuite en avant des « reports de charge ».
Le président du principal syndicat de policiers municipaux (SDPM) réagit vivement au projet de Gérard Collomb de réintroduire la police de proximité.
Ce métier, ils l’aimaient. Ils l’avaient choisi, sinon par vocation, au moins avec l’envie d’être utiles à leur pays et à leurs concitoyens.
En choisissant de confier la paix intérieure de la France à deux « amateurs », Macron indique sans ambages que la problématique sécuritaire que connaît notre pays ne l’intéresse pas.
Comment actuellement promouvoir exemplarité et respect de la fonction lorsque le président de la République les bafoue lui-même ?
Un gendarme de 53 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercer sa profession et inscription au bulletin n° 2 de son casier judiciaire pour avoir giflé un mineur qui s’en était pris son épouse.
L’entraînement au tir des policiers est nettement insuffisant.
Les sapeurs-pompiers de la BSPP (qui sont militaires) viennent de tirer la sonnette d’alarme.
Et pourtant, ils l’auraient aimé ce blessé grave, voire même ce mort. De quoi rejouer l’affaire Malik Oussékine.
Il n’y a donc plus qu’à espérer que NDDL ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame.
C’est dans le domaine de l’opérationnel que les mesures les plus efficaces sont attendues. Tout le reste n’est que de la poudre aux yeux.
Alexandre Langlois, secrétaire du syndicat de police VIGI, était dans le cortège de la grande manif de la fonction publique.
Le printemps s’annonce joyeux.
Le 15 février 2018, les cadets de la gendarmerie de trois départements (Aude, Isère, Haute-Savoie) ont été présentés au drapeau de l’école de Dijon, en présence du général commandant la région de gendarmerie d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Nos policiers (nationaux et municipaux), nos gendarmes et nos pompiers sont au bord de la rupture. Ils n’ont plus confiance. Ils portent encore les stigmates de « l’affaire Théo ».
Cette nouvelle police de sécurité du quotidien, qui doit démarrer dans trente quartiers prioritaires, s’annonce à l’évidence comme une nouvelle grande et vaste fumisterie.
On a beaucoup parlé de l’interpellation de Théo au mois de février 2017 et des quatre fonctionnaires de police qui y avaient tant bien que mal procédé.
Quelle que soit la décision au sujet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’évacuation de la ZAD est programmée et il y a un risque sérieux de morts et de nombreux blessés de part et d’autre.
Dès lors que leur chef les méprise, c’est à nous, Français, de réclamer justice pour nos forces de l’ordre !
La Police Nationale est malade, et cette maladie touche tous les niveaux hiérarchiques.
On peut se permettre de suggérer à Emmanuel Macron des avancées positives faciles à accomplir, parce qu’il s’agirait de bienfaisants retours en arrière.
Aucun qualificatif n’était trop beau pour évoquer ce projet jupitérien : moderne, nouveau, partenarial, en rupture avec le passé…
Il ne faut donc pas s’étonner que des pans entiers de nos territoires soient devenus inaccessibles aux lois de la République.
Les arguments évoqués afin de justifier la création d’un tel commandement unique ne sont pas pertinents et souffrent à l’analyse.
Quelles sont les raisons possibles d’un tel acte autodestructeur dans la police ?
Cet enfumage ne pourra pas durer éternellement.
« La grogne qui se fait entendre au sein de nos institutions démontre à elle seule qu’une crise importante est en cours. »
Le mouvement qui a pour particularité de se détacher de toute formation syndicale ou de tout bord politique, entend donc réitérer son cri d’alarme.
La situation sécuritaire est alarmante. Et nos forces ne peuvent plus subir cette fuite en avant des « reports de charge ».
Le président du principal syndicat de policiers municipaux (SDPM) réagit vivement au projet de Gérard Collomb de réintroduire la police de proximité.
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