Grand débat national
La Schiappanouna sera bientôt sur nos écrans. Il paraît que Macron espère ainsi que les gilets jaunes, épuisés, demanderont grâce.
Une plate-forme en ligne, L.e.s Musulmans, relayée par les grands médias invite les musulmans de France à participer au grand débat « toutes tendances et sensibilités
Déficit de la Sécurité sociale dû, selon une rumeur, à la crise des gilets jaunes, lutte contre les fraudes et présélection des maires susceptibles de
On voudrait croire que c’est une info du Gorafi, une bonne grosse « infox », une poilade XXL.
21 janvier 2019, quasiment deux semaines plus tard : de Chantal Jouanno, personne ne dit plus mot. Le grand débat national est lancé : un clou chasse l’autre.
240 morts et un millier de blessés parmi nos compatriotes, ce n’est pas une bonne entrée ?
Pitoyable spectacle que de voir une campagne électorale ainsi organisée et financée par « le bon peuple de France ».
Alors, quand enfin il te parlera, dans trois mois, pour te prier de voter aux élections européennes pour le candidat de son parti…
Les forces vives de la nation ont été ainsi épuisées par quarante ans de libéral-socialisme parasitaire.
Questions fermées, biaisées : le simulacre se poursuit comme il a commencé.
Le Sud-Ouest avait tenu à signifier au président souillagais d’un jour qu’il n’était pas dupe de cette campagne de com’.
Les gilets jaunes ne doivent surtout pas présenter de listes aux européennes, ce qui ne manquerait pas d’affaiblir l’opposition. Ils doivent rester insaisissables…
Mais, M. Macron, nous n’avons pas besoin d’un marathonien de la jactance.
Emmanuel Macron est allé chercher un peu de lumière et de légitimité auprès de deux rares institutions qui en avaient encore, en les instrumentalisant.
Ce vendredi 18 janvier, Emmanuel Macron est à Souillac, dans le Lot, pour une nouvelle étape du grand débat national, à la rencontre des maires
À notre connaissance, le coût de cette opération de diversion n’a pas été communiqué. Son montant pourrait, à lui seul, anéantir l’efficacité recherchée auprès de l’opinion. Ce serait ballot.
La démagogie qui consiste à flatter le peuple, en commençant par les maires, est le contraire de la démocratie qu’on appelle aujourd’hui avec dédain « populisme ».
Emmanuel Macron s’adresse à « mes chères Françaises, mes chers Français » mais réduit le fait d’être français à la citoyenneté française…
Il introduit son « débat national » devant quelques dizaines de maires ruraux normands, public sage, attentif, trié, poli.
Emmanuel Macron a lancé le coup d’envoi du débat national devant 653 maires normands : il s’est exprimé durant plus de six heures et demie.
Outre la difficulté de procéder à des synthèses, quelle est la garantie qu’un citoyen ne s’est – ou ne se sera – exprimé qu’une seule fois et en un seul lieu ?
Notre Président s’en est donné à cœur joie dans son exercice préféré : se mettre en vedette et enfumer les Français.
De belles occasions de colloques, symposiums, tables rondes où la montagne accouche, sous anesthésie générale, d’une souris.
Mais je suis sans illusions sur la cacophonie à venir…
Ce n’est pas pactiser avec le diable que de souhaiter la réussite de son pays.
Si le Président reste sur son nuage protégé, s’il ne se résout pas à descendre dans l’arène, il continuera à être méprisé et traité comme il l’est tous les samedis
Les gilets jaunes, sans qui ce grand débat n’aurait pas lieu, ne sont ni conviés ni cités, puisqu’il s’agit avant tout de les isoler ou d’en piéger quelques-uns, plus naïfs que les autres.
Ce samedi n° 9, les gilets jaunes sont revenus sur le boulevard, sous mes fenêtres. Ils ont monté des barricades au carrefour.
La Schiappanouna sera bientôt sur nos écrans. Il paraît que Macron espère ainsi que les gilets jaunes, épuisés, demanderont grâce.
Une plate-forme en ligne, L.e.s Musulmans, relayée par les grands médias invite les musulmans de France à participer au grand débat « toutes tendances et sensibilités
Déficit de la Sécurité sociale dû, selon une rumeur, à la crise des gilets jaunes, lutte contre les fraudes et présélection des maires susceptibles de
On voudrait croire que c’est une info du Gorafi, une bonne grosse « infox », une poilade XXL.
21 janvier 2019, quasiment deux semaines plus tard : de Chantal Jouanno, personne ne dit plus mot. Le grand débat national est lancé : un clou chasse l’autre.
240 morts et un millier de blessés parmi nos compatriotes, ce n’est pas une bonne entrée ?
Pitoyable spectacle que de voir une campagne électorale ainsi organisée et financée par « le bon peuple de France ».
Alors, quand enfin il te parlera, dans trois mois, pour te prier de voter aux élections européennes pour le candidat de son parti…
Les forces vives de la nation ont été ainsi épuisées par quarante ans de libéral-socialisme parasitaire.
Questions fermées, biaisées : le simulacre se poursuit comme il a commencé.
Le Sud-Ouest avait tenu à signifier au président souillagais d’un jour qu’il n’était pas dupe de cette campagne de com’.
Les gilets jaunes ne doivent surtout pas présenter de listes aux européennes, ce qui ne manquerait pas d’affaiblir l’opposition. Ils doivent rester insaisissables…
Mais, M. Macron, nous n’avons pas besoin d’un marathonien de la jactance.
Emmanuel Macron est allé chercher un peu de lumière et de légitimité auprès de deux rares institutions qui en avaient encore, en les instrumentalisant.
Ce vendredi 18 janvier, Emmanuel Macron est à Souillac, dans le Lot, pour une nouvelle étape du grand débat national, à la rencontre des maires
À notre connaissance, le coût de cette opération de diversion n’a pas été communiqué. Son montant pourrait, à lui seul, anéantir l’efficacité recherchée auprès de l’opinion. Ce serait ballot.
La démagogie qui consiste à flatter le peuple, en commençant par les maires, est le contraire de la démocratie qu’on appelle aujourd’hui avec dédain « populisme ».
Emmanuel Macron s’adresse à « mes chères Françaises, mes chers Français » mais réduit le fait d’être français à la citoyenneté française…
Il introduit son « débat national » devant quelques dizaines de maires ruraux normands, public sage, attentif, trié, poli.
Emmanuel Macron a lancé le coup d’envoi du débat national devant 653 maires normands : il s’est exprimé durant plus de six heures et demie.
Outre la difficulté de procéder à des synthèses, quelle est la garantie qu’un citoyen ne s’est – ou ne se sera – exprimé qu’une seule fois et en un seul lieu ?
Notre Président s’en est donné à cœur joie dans son exercice préféré : se mettre en vedette et enfumer les Français.
De belles occasions de colloques, symposiums, tables rondes où la montagne accouche, sous anesthésie générale, d’une souris.
Mais je suis sans illusions sur la cacophonie à venir…
Ce n’est pas pactiser avec le diable que de souhaiter la réussite de son pays.
Si le Président reste sur son nuage protégé, s’il ne se résout pas à descendre dans l’arène, il continuera à être méprisé et traité comme il l’est tous les samedis
Les gilets jaunes, sans qui ce grand débat n’aurait pas lieu, ne sont ni conviés ni cités, puisqu’il s’agit avant tout de les isoler ou d’en piéger quelques-uns, plus naïfs que les autres.
Ce samedi n° 9, les gilets jaunes sont revenus sur le boulevard, sous mes fenêtres. Ils ont monté des barricades au carrefour.
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