Guerre en Ukraine
Adossées l’une à l’autre, la Russie et la Chine partagent un défi stratégique commun : briser le dispositif d’encerclement américain et mettre un terme au monde unipolaire issu de la fin de la guerre froide.
C’est ainsi que petit à petit, pris au piège d’une stratégie d’engrenage, les Occidentaux se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.
Plus le conflit se prolonge, plus le risque d’une confrontation directe augmente.
Dmytro Kotsiubailo sera révéré comme un saint quand Maxime Blasco et les siens sont déjà oubliés, comptés pour pertes et profits de la République française Ve en sursis et privée d’idéal.
Le front s’étant figé depuis six mois, nul ne sait parmi les stratèges en chambre (ceux que les Anglo-Saxons appellent les généraux en fauteuil) si et quand les Russes tenteront de porter l’estocade finale aux Ukrainiens…
Sur les plateaux télé, les experts défilaient comme à la parade.
Depuis le début du conflit, la communication est d’une importance vitale pour Kiev du fait de sa dépendance totale à l’aide occidentale.
Elle ressemble plus à un catalogue de douze vœux pieux qui resteraient assez vagues pour satisfaire tout le monde.
Est-il encore temps, pour les Européens, d’échapper au piège des rivalités impériales ? Cela paraît peu probable, tant ils semblent s’être accoutumés à un esprit de soumission qu’ils dissimulent derrière le masque de la vertu.
On a découvert que la guerre de haute intensité n’était pas morte et qu’elle pouvait revenir. L’armée française n’est pas préparée à cela.
Monsieur est trop bon ! Monsieur est-il sérieux, d’ailleurs ?
Entre une Assemblée chauffée à blanc par une impopulaire réforme des retraites et une guerre qui s’intensifie entre la Russie et l’Ukraine, l’actualité a été riche, cette semaine.
Alors que la Russie intensifie ses attaques en Ukraine, le ministère des Affaires étrangères a appelé, le lundi 13 février, les ressortissants français vivant en Biélorussie à « quitter sans délai le pays ».
Nous ne saurons peut-être jamais si des preuves matérielles de l’implication de Washington existent. En revanche, ce qui est certain, c’est qu’il y avait bien un mobile.
Hersh n’est pas le premier venu. Aux États-Unis, c’est une légende du journalisme. En 1970, il avait reçu le prix Pulitzer…
Dans votre salon, ce week-end, Alain Juillet. Dirigeant d’entreprises et ancien haut fonctionnaire, il a été directeur du renseignement au sein de la Direction générale
Ce coup-ci, c’est lui qui aurait mieux fait de rester comme son chef-d’œuvre, The Artist, c’est-à-dire muet.
Ajouter de la guerre à la guerre est une folie.
Et l’on n’a parlé ici que de sous, pas de sang…
Cela dit, une Légion d’honneur après des canons Caesar et, peut-être demain des chars Leclerc, ce n’est pas grand-chose.
Après les propos tenus par Ursula von der Leyen, on ne peut donc que s’interroger : où sont passés les fact-checkers ?
Aurore Bergé a-t-elle bien pesé chaque mot de sa très guerrière intervention ?
Les chars ne sont qu’une étape qui conduit à une autre et qui conduit ainsi progressivement les Occidentaux à accepter l’idée qu’ils n’ont pas d’autre solution qu’une confrontation directe avec la Russie.
Babette s’en va-t-en guerre avec la morgue que procurent quarante ans de technocratie.
Nicolas Dupont-Aignan considère que la France, si elle n’est pas entrée en guerre, n’est pas loin de l’être. En cause la décision de l’Allemagne de livrer des chars de combat Leopard 2…
Il n’est pourtant pas trop tard pour dire et rappeler que cette guerre sur le Vieux Continent n’aurait jamais dû se produire.
Ce refus d’accéder aux exigences de Kiev qui réclame 300 chars Leopard marque-t-il un tournant ?
Son incessante danse à contre-pied, dans un contexte de confrontation avec une puissance nucléaire, n’a cependant rien de risible. Bien au contraire, elle rend la politique de la France illisible et imprévisible.
Adossées l’une à l’autre, la Russie et la Chine partagent un défi stratégique commun : briser le dispositif d’encerclement américain et mettre un terme au monde unipolaire issu de la fin de la guerre froide.
C’est ainsi que petit à petit, pris au piège d’une stratégie d’engrenage, les Occidentaux se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.
Plus le conflit se prolonge, plus le risque d’une confrontation directe augmente.
Dmytro Kotsiubailo sera révéré comme un saint quand Maxime Blasco et les siens sont déjà oubliés, comptés pour pertes et profits de la République française Ve en sursis et privée d’idéal.
Le front s’étant figé depuis six mois, nul ne sait parmi les stratèges en chambre (ceux que les Anglo-Saxons appellent les généraux en fauteuil) si et quand les Russes tenteront de porter l’estocade finale aux Ukrainiens…
Sur les plateaux télé, les experts défilaient comme à la parade.
Depuis le début du conflit, la communication est d’une importance vitale pour Kiev du fait de sa dépendance totale à l’aide occidentale.
Elle ressemble plus à un catalogue de douze vœux pieux qui resteraient assez vagues pour satisfaire tout le monde.
Est-il encore temps, pour les Européens, d’échapper au piège des rivalités impériales ? Cela paraît peu probable, tant ils semblent s’être accoutumés à un esprit de soumission qu’ils dissimulent derrière le masque de la vertu.
On a découvert que la guerre de haute intensité n’était pas morte et qu’elle pouvait revenir. L’armée française n’est pas préparée à cela.
Monsieur est trop bon ! Monsieur est-il sérieux, d’ailleurs ?
Entre une Assemblée chauffée à blanc par une impopulaire réforme des retraites et une guerre qui s’intensifie entre la Russie et l’Ukraine, l’actualité a été riche, cette semaine.
Alors que la Russie intensifie ses attaques en Ukraine, le ministère des Affaires étrangères a appelé, le lundi 13 février, les ressortissants français vivant en Biélorussie à « quitter sans délai le pays ».
Nous ne saurons peut-être jamais si des preuves matérielles de l’implication de Washington existent. En revanche, ce qui est certain, c’est qu’il y avait bien un mobile.
Hersh n’est pas le premier venu. Aux États-Unis, c’est une légende du journalisme. En 1970, il avait reçu le prix Pulitzer…
Dans votre salon, ce week-end, Alain Juillet. Dirigeant d’entreprises et ancien haut fonctionnaire, il a été directeur du renseignement au sein de la Direction générale
Ce coup-ci, c’est lui qui aurait mieux fait de rester comme son chef-d’œuvre, The Artist, c’est-à-dire muet.
Ajouter de la guerre à la guerre est une folie.
Et l’on n’a parlé ici que de sous, pas de sang…
Cela dit, une Légion d’honneur après des canons Caesar et, peut-être demain des chars Leclerc, ce n’est pas grand-chose.
Après les propos tenus par Ursula von der Leyen, on ne peut donc que s’interroger : où sont passés les fact-checkers ?
Aurore Bergé a-t-elle bien pesé chaque mot de sa très guerrière intervention ?
Les chars ne sont qu’une étape qui conduit à une autre et qui conduit ainsi progressivement les Occidentaux à accepter l’idée qu’ils n’ont pas d’autre solution qu’une confrontation directe avec la Russie.
Babette s’en va-t-en guerre avec la morgue que procurent quarante ans de technocratie.
Nicolas Dupont-Aignan considère que la France, si elle n’est pas entrée en guerre, n’est pas loin de l’être. En cause la décision de l’Allemagne de livrer des chars de combat Leopard 2…
Il n’est pourtant pas trop tard pour dire et rappeler que cette guerre sur le Vieux Continent n’aurait jamais dû se produire.
Ce refus d’accéder aux exigences de Kiev qui réclame 300 chars Leopard marque-t-il un tournant ?
Son incessante danse à contre-pied, dans un contexte de confrontation avec une puissance nucléaire, n’a cependant rien de risible. Bien au contraire, elle rend la politique de la France illisible et imprévisible.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées