Guerre en Ukraine
Que ferait aujourd’hui le général de Gaulle ?
Et la France, dans tout ça ? On a peine à entendre sa voix.
Le citoyen européen et français risque, une fois encore, d’être le dindon de la farce.
Maintenant que la guerre est là et que les Américains semblent désormais chercher une porte de sortie, devront-ils finalement constater que le plus gros obstacle n’est finalement pas à Moscou mais à Kiev ?
Un point de non-retour géopolitique semble avoir été franchi dans les déclarations et les sanctions.
« Comment sortir de cette galère et éviter, en attendant, de se laisser entraîner dans une escalade incontrôlable ? » C’est la question qui doit
On ose espérer que les membres de l’Alliance atlantique ne sont pas disposés à passer tous les caprices de Zelensky
Enfin, le président Biden se dit que Volodymyr Zelensky commence à être un peu dangereux, et d’un point de vue diplomatique, il est un ami encombrant.
Pas de paix, donc, mais la guerre. Une guerre juste qui doit aboutir au triomphe du bien sur le mal. Une guerre qui ne se discute pas et qu’on laisse à d’autres le soin de faire.
Non pas la « fin de l’Histoire » de Fukuyama mais la fin d’un cycle. Celui de la domination occidentale du monde.
Quoi qu’il en soit, si les démocrates devaient perdre la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat, Joe Biden ne bénéficierait pas d’un 49-3 à l’américaine et ne pourrait plus faire ce qu’il veut…
Ce n’est pas parce que Poutine combat l’idéologie « woke LGBT » que cela devrait amener, par un absurde reflexe binaire, à le soutenir.
Les yeux fixés sur la ligne de front, peut-être découvrirons-nous bientôt que ce ne sont ni les HIMARS ni les canons CAESAr qui finiront par déterminer le sort du conflit mais des pompes à essence…
Le problème n’est pas tant la générosité de la France que son inconséquence. C’est tout le problème de la fameuse ambiguïté macronienne.
La suite du conflit – poursuite de l’escalade ou retour à la table des négociations – dépendra des résultats des prochaines échéances électorales américaines, et particulièrement des élections de mi-mandat en novembre prochain.
Manifestement, le gouvernement de Kiev n’a pas écouté les messages de modération de l’administration américaine. À moins de penser que cette action ait été validée par Washington. Où se situe, alors, la limite et quelqu’un en a-t-il vraiment fixé une ?
Peut-être que l’Ukraine, même dans un état de guerre et de désolation, vaut mieux, aux yeux des réfugiés…
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Une nation n’est pas seulement un espace géographique. Elle existe à a travers ceux qui la peuplent.
Sommes-nous en guerre totale ? Les frappes russes à Kiev et l’engagement de troupes biélorusses vont-elles acter la réelle et dangereuse escalade d’un conflit qui
Agatha Christie et Ian Fleming doivent se retourner dans leurs tombes. Les multiples sabotages des deux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 auraient
Dans l’Histoire, les effondrements militaires suivis de l’instauration de régimes plus démocratiques, s’ils apportent un temps un espoir de paix, parviennent rarement à éviter la résurgence du conflit…
L’Ukraine ne ferait donc rien de plus que ce que font les autres pays : supplier de ne pas rester seule.
C’est justement cette incapacité des belligérants à faire la différence qui rend la situation extrêmement dangereuse.
Mercredi 21 septembre, le président Poutine s’est adressé à la nation russe. « Ceux qui font le chantage de l’arme nucléaire doivent savoir que ce
On entrerait dans la Troisième Guerre mondiale si les troupes américaines ou de l’OTAN prenaient les armes directement contre les Russes en Ukraine ou en Russie. Nous sommes dans une situation inédite que tout le monde reconnaît.
Il y a chez Ursula von der Leyen une forme d’orgueil et de démesure qui la conduit à sous-estimer le danger extrême de la situation.
Une contre-offensive couronnée de succès représentait donc une nécessité impérieuse avant l’hiver. Les opérations militaires sur le terrain sont ainsi indéfectiblement liées à la guerre de l’information qui cible les opinions publiques occidentales.
Il y avait une version officielle bien rodée, on en a parlé dans ces colonnes pas plus tard qu’hier. L’Ukraine, pays démocratique et bien administré,
Que ferait aujourd’hui le général de Gaulle ?
Et la France, dans tout ça ? On a peine à entendre sa voix.
Le citoyen européen et français risque, une fois encore, d’être le dindon de la farce.
Maintenant que la guerre est là et que les Américains semblent désormais chercher une porte de sortie, devront-ils finalement constater que le plus gros obstacle n’est finalement pas à Moscou mais à Kiev ?
Un point de non-retour géopolitique semble avoir été franchi dans les déclarations et les sanctions.
« Comment sortir de cette galère et éviter, en attendant, de se laisser entraîner dans une escalade incontrôlable ? » C’est la question qui doit
On ose espérer que les membres de l’Alliance atlantique ne sont pas disposés à passer tous les caprices de Zelensky
Enfin, le président Biden se dit que Volodymyr Zelensky commence à être un peu dangereux, et d’un point de vue diplomatique, il est un ami encombrant.
Pas de paix, donc, mais la guerre. Une guerre juste qui doit aboutir au triomphe du bien sur le mal. Une guerre qui ne se discute pas et qu’on laisse à d’autres le soin de faire.
Non pas la « fin de l’Histoire » de Fukuyama mais la fin d’un cycle. Celui de la domination occidentale du monde.
Quoi qu’il en soit, si les démocrates devaient perdre la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat, Joe Biden ne bénéficierait pas d’un 49-3 à l’américaine et ne pourrait plus faire ce qu’il veut…
Ce n’est pas parce que Poutine combat l’idéologie « woke LGBT » que cela devrait amener, par un absurde reflexe binaire, à le soutenir.
Les yeux fixés sur la ligne de front, peut-être découvrirons-nous bientôt que ce ne sont ni les HIMARS ni les canons CAESAr qui finiront par déterminer le sort du conflit mais des pompes à essence…
Le problème n’est pas tant la générosité de la France que son inconséquence. C’est tout le problème de la fameuse ambiguïté macronienne.
La suite du conflit – poursuite de l’escalade ou retour à la table des négociations – dépendra des résultats des prochaines échéances électorales américaines, et particulièrement des élections de mi-mandat en novembre prochain.
Manifestement, le gouvernement de Kiev n’a pas écouté les messages de modération de l’administration américaine. À moins de penser que cette action ait été validée par Washington. Où se situe, alors, la limite et quelqu’un en a-t-il vraiment fixé une ?
Peut-être que l’Ukraine, même dans un état de guerre et de désolation, vaut mieux, aux yeux des réfugiés…
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Une nation n’est pas seulement un espace géographique. Elle existe à a travers ceux qui la peuplent.
Sommes-nous en guerre totale ? Les frappes russes à Kiev et l’engagement de troupes biélorusses vont-elles acter la réelle et dangereuse escalade d’un conflit qui
Agatha Christie et Ian Fleming doivent se retourner dans leurs tombes. Les multiples sabotages des deux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 auraient
Dans l’Histoire, les effondrements militaires suivis de l’instauration de régimes plus démocratiques, s’ils apportent un temps un espoir de paix, parviennent rarement à éviter la résurgence du conflit…
L’Ukraine ne ferait donc rien de plus que ce que font les autres pays : supplier de ne pas rester seule.
C’est justement cette incapacité des belligérants à faire la différence qui rend la situation extrêmement dangereuse.
Mercredi 21 septembre, le président Poutine s’est adressé à la nation russe. « Ceux qui font le chantage de l’arme nucléaire doivent savoir que ce
On entrerait dans la Troisième Guerre mondiale si les troupes américaines ou de l’OTAN prenaient les armes directement contre les Russes en Ukraine ou en Russie. Nous sommes dans une situation inédite que tout le monde reconnaît.
Il y a chez Ursula von der Leyen une forme d’orgueil et de démesure qui la conduit à sous-estimer le danger extrême de la situation.
Une contre-offensive couronnée de succès représentait donc une nécessité impérieuse avant l’hiver. Les opérations militaires sur le terrain sont ainsi indéfectiblement liées à la guerre de l’information qui cible les opinions publiques occidentales.
Il y avait une version officielle bien rodée, on en a parlé dans ces colonnes pas plus tard qu’hier. L’Ukraine, pays démocratique et bien administré,
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