Hopital
« Quand on n’a plus de place ici, ce n’est pas compliqué : on ouvre le garage et on y met des patients. »
Il manquera, cet été, 10 % d’internes à la promotion 2024.
Des voix d’opposition de droite et de gauche s’élèvent pour dénoncer cette démarche de charité hospitalière.
Ce plan d’action permettra peut-être de calmer (un peu) la grogne des soignants, mais ne résoudra pas les problèmes de fond…
Il est donc légitime de penser que, sur ce sujet, plusieurs groupes parlementaires pourraient s’entendre lors d’un vote commun, s’unissant pour contrer le passe vaccinal.
C’est peut-être dans cet électorat de braves gens, opposants à la dictature sanitaire, que l’on traite de nazis, d’idiots, de sans-dents, c’est peut-être dans ce qui constitue le cœur de la France, la vraie.
Aux nicotiniques repentants se joindront ensuite l’immense cohorte des « franchisés » à venir de M. Huyghe : cirrhotiques, cannabiques, obèses ou anorexiques, sédentaires ou sportifs extrêmes, etc., qui ne doivent en fait une santé dégradée qu’à leurs choix personnels.
Le fromage gratuit, ça n’existe que dans les tapettes à souris, l’essentiel est de savoir qui paye à la fin.
L’OFII rappelle que « la France est le seul pays à offrir ce type de soins gratuitement et sans restriction de plafond »…
Tout le monde a été confiné en 2020 et aucune discrimination géographique n’a été opérée en fonction de situations disparates, tendues ici et moins inconfortables ailleurs.
Ne pas pouvoir accompagner sa mère aux urgences d’un hôpital, la laisser seule dans une pièce de vingt mètres carrés exposée au risque de contamination
Les soignants sont de plus en plus ulcérés par ce mode de fonctionnement qui privilégie la rentabilité aux dépens de la qualité des soins.
À écouter Jean Castex on pourrait croire qu’il n’existe que l’hôpital public pour soigner les malades.
Six cents chefs de service et près de cinq cents responsables d’unités viennent donc d’annoncer leur démission de leurs « fonctions d’administration, de gestion et de représentation ».
On aboutit à un système où tout le monde commande, mais où presque personne n’obéit, et où chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a.
L’administration a voulu gérer les hôpitaux comme des entreprises, en appliquant des méthodes de gestion qui peuvent se justifier lorsqu’on fabrique des trottinettes ou du mobilier, mais qui sont difficilement applicables lorsqu’on gère de la souffrance et de l’humain.
On devine la consternation des personnels hospitaliers qui, depuis des mois, sont en grève symbolique (on n’est pas dans les transports publics) pour obtenir des blouses propres ou une rame de papier !
« Quand on n’a plus de place ici, ce n’est pas compliqué : on ouvre le garage et on y met des patients. »
Il manquera, cet été, 10 % d’internes à la promotion 2024.
Des voix d’opposition de droite et de gauche s’élèvent pour dénoncer cette démarche de charité hospitalière.
Ce plan d’action permettra peut-être de calmer (un peu) la grogne des soignants, mais ne résoudra pas les problèmes de fond…
Il est donc légitime de penser que, sur ce sujet, plusieurs groupes parlementaires pourraient s’entendre lors d’un vote commun, s’unissant pour contrer le passe vaccinal.
C’est peut-être dans cet électorat de braves gens, opposants à la dictature sanitaire, que l’on traite de nazis, d’idiots, de sans-dents, c’est peut-être dans ce qui constitue le cœur de la France, la vraie.
Aux nicotiniques repentants se joindront ensuite l’immense cohorte des « franchisés » à venir de M. Huyghe : cirrhotiques, cannabiques, obèses ou anorexiques, sédentaires ou sportifs extrêmes, etc., qui ne doivent en fait une santé dégradée qu’à leurs choix personnels.
Le fromage gratuit, ça n’existe que dans les tapettes à souris, l’essentiel est de savoir qui paye à la fin.
L’OFII rappelle que « la France est le seul pays à offrir ce type de soins gratuitement et sans restriction de plafond »…
Tout le monde a été confiné en 2020 et aucune discrimination géographique n’a été opérée en fonction de situations disparates, tendues ici et moins inconfortables ailleurs.
Ne pas pouvoir accompagner sa mère aux urgences d’un hôpital, la laisser seule dans une pièce de vingt mètres carrés exposée au risque de contamination
Les soignants sont de plus en plus ulcérés par ce mode de fonctionnement qui privilégie la rentabilité aux dépens de la qualité des soins.
À écouter Jean Castex on pourrait croire qu’il n’existe que l’hôpital public pour soigner les malades.
Six cents chefs de service et près de cinq cents responsables d’unités viennent donc d’annoncer leur démission de leurs « fonctions d’administration, de gestion et de représentation ».
On aboutit à un système où tout le monde commande, mais où presque personne n’obéit, et où chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a.
L’administration a voulu gérer les hôpitaux comme des entreprises, en appliquant des méthodes de gestion qui peuvent se justifier lorsqu’on fabrique des trottinettes ou du mobilier, mais qui sont difficilement applicables lorsqu’on gère de la souffrance et de l’humain.
On devine la consternation des personnels hospitaliers qui, depuis des mois, sont en grève symbolique (on n’est pas dans les transports publics) pour obtenir des blouses propres ou une rame de papier !
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