Laïcité
La laïcité, ce n’est pas réunir des personnes, c’est fondamentalement séparer ce qui relève du sacré, du religieux, de ce qui concerne le civil, la cité.
Marlène Schiappa prône l’écoute et le dialogue pour faire bouger les lignes tout en comptant bien, in fine, imposer la laïcité comme « ciment de la citoyenneté ».
Le « prêchi-prêcha » laïque, avec ses sermons sur l’esprit républicain, sonne creux dans la tête de la plupart des jeunes de banlieue et beaucoup d’autres Français n’y attachent plus guère d’importance.
Un mouvement de grève a débuté, lundi 4 janvier, dans le collège des Battières, à Lyon 5e (Rhône). Les enseignants comptent ainsi montrer leur soutien à un de leur collègues, agressé par un parent.
Et c’est aussi pourquoi on ne peut s’empêcher de ne pas tout à fait la détester, surtout à l’approche de ces fêtes de Noël où il convient d’être « bienveillant », pour reprendre la novlangue médiatique.
La France, qui, de toutes façons, a toujours été métissée et multiconfessionnelle, ne devrait donc pas témoigner tant d’égards à une religion que ses évêques eux-mêmes détruisent volontiers à coups de masse.
Ce projet de loi ne règle pas les problématiques que chacun observe dans sa vie de tous les jours, comme le port du voile islamique et autres attributs, rejetés par une très grosse majorité des Français…
Les grands prêtres de la laïcité auraient sûrement beaucoup à gagner à lire Michel Houellebecq.
Et pourquoi pas, tant qu’on y est, Doux Jésus ou Bonté divine ?
Un « faux débat » ? Non.
Tandis que, mardi, le maire de Lyon refuse de se rendre à la traditionnelle cérémonie du vœu des échevins, mercredi, il pose la première pierre de la mosquée de Gerland…
La commune de Moëslains, en Haute-Marne, s’est attribué un blason représentant un léopard accompagné de deux volutes représentant les crosses épiscopales de saint Nicolas et
Merci d’ôter vos pieds du bénitier et vos mains de la porte de la sacristie : vous violentez la laïcité, qui n’est pas seulement là, en théorie, pour vous arranger.
Chacun jugera si Jean-Michel Blanquer joue un jeu politicien ou s’il exprime tout haut ses convictions profondes.
Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, réagit après que le candidat de La République en marche aux élections municipales de Marseille a été photographié avec
La laïcité ne s’accommode pas de l’expression publique du religieux. Elle ne s’accommode pas, non plus, du carcan de la bien-pensance.
Nos lois sont, en réalité, schizophrènes…
Un instituteur de Malicornay a été muté pour prosélytisme chrétien. Le rectorat a contesté le vœu de réintégration du professeur, émis par le tribunal de Limoges.
On ne peut mettre en doute la sincérité du ministre. Sa ferme réaction à la campagne de la FCPE présentant, sur une affiche, une femme voilée déclarant « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? » en témoigne.
Rien de nouveau sous le crachin, me direz-vous, à cela près que le maire de Rennes est, comme dit plus haut, une référence nationale en matière de laïcité.
Les parlementaires se sont mis d’accord, ce jeudi 13 juin, pour renoncer à « l’interdiction des signes religieux ostentatoires pour les accompagnateurs lors des sorties scolaires ».
Il n’en faut pas plus pour que les partisans du multiculturalisme crient au scandale, allant jusqu’à accuser le Premier ministre de s’inspirer d’Hitler et de préparer un « nettoyage ethnique ».
Ainsi donc Nathalie Loiseau a fait une gaffe, une boulette, une bévue. C’est la France insoumise qui a levé le lièvre et dénoncé Loiseau.
Une croix dans un cimetière, quelle honte, n’est-ce pas ?
Il veut faire croire qu’il est indispensable – ou s’en convaincre lui-même.
Le courrier est officiel, il provient du rectorat, sous l’autorité du ministère de l’Éducation nationale.
La laïcité, ça paraît être un vrai boulot voire un business juteux pour certains, alors que ce serait pourtant très simple à partir de l’instant où l’on accepterait de poser clairement le problème.
D’accord, mais alors, et pour le Ramadan…?
La laïcité, ce n’est pas réunir des personnes, c’est fondamentalement séparer ce qui relève du sacré, du religieux, de ce qui concerne le civil, la cité.
Marlène Schiappa prône l’écoute et le dialogue pour faire bouger les lignes tout en comptant bien, in fine, imposer la laïcité comme « ciment de la citoyenneté ».
Le « prêchi-prêcha » laïque, avec ses sermons sur l’esprit républicain, sonne creux dans la tête de la plupart des jeunes de banlieue et beaucoup d’autres Français n’y attachent plus guère d’importance.
Un mouvement de grève a débuté, lundi 4 janvier, dans le collège des Battières, à Lyon 5e (Rhône). Les enseignants comptent ainsi montrer leur soutien à un de leur collègues, agressé par un parent.
Et c’est aussi pourquoi on ne peut s’empêcher de ne pas tout à fait la détester, surtout à l’approche de ces fêtes de Noël où il convient d’être « bienveillant », pour reprendre la novlangue médiatique.
La France, qui, de toutes façons, a toujours été métissée et multiconfessionnelle, ne devrait donc pas témoigner tant d’égards à une religion que ses évêques eux-mêmes détruisent volontiers à coups de masse.
Ce projet de loi ne règle pas les problématiques que chacun observe dans sa vie de tous les jours, comme le port du voile islamique et autres attributs, rejetés par une très grosse majorité des Français…
Les grands prêtres de la laïcité auraient sûrement beaucoup à gagner à lire Michel Houellebecq.
Et pourquoi pas, tant qu’on y est, Doux Jésus ou Bonté divine ?
Un « faux débat » ? Non.
Tandis que, mardi, le maire de Lyon refuse de se rendre à la traditionnelle cérémonie du vœu des échevins, mercredi, il pose la première pierre de la mosquée de Gerland…
La commune de Moëslains, en Haute-Marne, s’est attribué un blason représentant un léopard accompagné de deux volutes représentant les crosses épiscopales de saint Nicolas et
Merci d’ôter vos pieds du bénitier et vos mains de la porte de la sacristie : vous violentez la laïcité, qui n’est pas seulement là, en théorie, pour vous arranger.
Chacun jugera si Jean-Michel Blanquer joue un jeu politicien ou s’il exprime tout haut ses convictions profondes.
Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, réagit après que le candidat de La République en marche aux élections municipales de Marseille a été photographié avec
La laïcité ne s’accommode pas de l’expression publique du religieux. Elle ne s’accommode pas, non plus, du carcan de la bien-pensance.
Nos lois sont, en réalité, schizophrènes…
Un instituteur de Malicornay a été muté pour prosélytisme chrétien. Le rectorat a contesté le vœu de réintégration du professeur, émis par le tribunal de Limoges.
On ne peut mettre en doute la sincérité du ministre. Sa ferme réaction à la campagne de la FCPE présentant, sur une affiche, une femme voilée déclarant « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? » en témoigne.
Rien de nouveau sous le crachin, me direz-vous, à cela près que le maire de Rennes est, comme dit plus haut, une référence nationale en matière de laïcité.
Les parlementaires se sont mis d’accord, ce jeudi 13 juin, pour renoncer à « l’interdiction des signes religieux ostentatoires pour les accompagnateurs lors des sorties scolaires ».
Il n’en faut pas plus pour que les partisans du multiculturalisme crient au scandale, allant jusqu’à accuser le Premier ministre de s’inspirer d’Hitler et de préparer un « nettoyage ethnique ».
Ainsi donc Nathalie Loiseau a fait une gaffe, une boulette, une bévue. C’est la France insoumise qui a levé le lièvre et dénoncé Loiseau.
Une croix dans un cimetière, quelle honte, n’est-ce pas ?
Il veut faire croire qu’il est indispensable – ou s’en convaincre lui-même.
Le courrier est officiel, il provient du rectorat, sous l’autorité du ministère de l’Éducation nationale.
La laïcité, ça paraît être un vrai boulot voire un business juteux pour certains, alors que ce serait pourtant très simple à partir de l’instant où l’on accepterait de poser clairement le problème.
D’accord, mais alors, et pour le Ramadan…?
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