Laurence Rossignol
Ces enfants sont vivants, et nous, collectivement, nous sommes morts.
On connaissait l’implacabilité des tribunaux médiatiques. Voici celui des féministes.
Loin des guichets assaillis par des populations bigarrées plutôt issues de pays africains, entrons dans le monde merveilleux du clip mis en ligne par la Caisse d’allocations familiales.
Elles s’invitent dans les cortèges de Civitas, de la Manif pour tous, de Marine Le Pen, miment un avortement obscène et blasphématoire à Notre-Dame de Paris, manifestent en burka pour dénoncer l’islam…
On voit mal pourquoi la France échapperait à la contagion. C’est là une règle intangible des lois de la nature.
Comme aux États-Unis, la bataille pour ou contre l’IVG est loin d’être terminée. Avec, en filigrane, le principe de la liberté de conscience en sursis.
Si quinze femmes vont avorter à sept mois, il faudra faire une loi ?
Rappelons tout d’abord le début de l’article 2 de notre Constitution : « La langue de la République est le français. »
Il en va, visiblement, de cela comme du reste dans notre pays à deux vitesses : il y a loi et loi.
Ces enfants sont vivants, et nous, collectivement, nous sommes morts.
On connaissait l’implacabilité des tribunaux médiatiques. Voici celui des féministes.
Loin des guichets assaillis par des populations bigarrées plutôt issues de pays africains, entrons dans le monde merveilleux du clip mis en ligne par la Caisse d’allocations familiales.
Elles s’invitent dans les cortèges de Civitas, de la Manif pour tous, de Marine Le Pen, miment un avortement obscène et blasphématoire à Notre-Dame de Paris, manifestent en burka pour dénoncer l’islam…
On voit mal pourquoi la France échapperait à la contagion. C’est là une règle intangible des lois de la nature.
Comme aux États-Unis, la bataille pour ou contre l’IVG est loin d’être terminée. Avec, en filigrane, le principe de la liberté de conscience en sursis.
Si quinze femmes vont avorter à sept mois, il faudra faire une loi ?
Rappelons tout d’abord le début de l’article 2 de notre Constitution : « La langue de la République est le français. »
Il en va, visiblement, de cela comme du reste dans notre pays à deux vitesses : il y a loi et loi.