LR
Éric Ciotti veut renouer avec une pratique gaullienne de l’exercice politique : tour de passe-passe ou réelle volonté ?
On voit bien que cette course à l’échalote en matière migratoire est trop « tardive » pour être tout à fait « réelle ».
Enfin, le grand réveil idéologique s’est produit. Le rafistolage, les atermoiements, c’est fini.
Cette proposition de loi n’est d’ailleurs pas la première à aborder le problème.
LR, loin de vouloir faire cause commune avec le Rassemblement national ou Reconquête, veut se rapprocher de Macron.
Cette réforme des retraites aura permis de vous démasquer; quittez Les Républicains, rejoignez le Rassemblement national !
Au lendemain du vote de la motion de censure qui a échoué à neuf voix près, les Républicains ont perdu le nord.
Député LR de Haute-Saône, Josiane Corneloup a voté hier la motion de censure avec 18 de ses collègues LR, contre l’avis de la direction du parti.
Et dans ce poker plus ou moins menteur, il ne manquait plus qu’Aurore Bergé, qui vient de lancer un contre-feu plutôt malin.
La commission mixte paritaire vient d’adopter, ce mercredi, à 17 h 30, le texte ouvrant la voie à un vote final de l’Assemblée nationale jeudi : Renaissance s’est lancé à corps perdu dans une ultime opération séduction à l’endroit du groupe de la droite et du centre.
Si l’on résume, l’actuel patron des Républicains est en pleine confusion, à la fois mentale et politique.
Le défi lancé à Wauquiez semble chaque jour un peu plus élevé que la veille.
Une décision qui intervient après l’ultimatum lancé par le chef des Républicains au Sénat Bruno Retailleau.
Cette saisine du Conseil constitutionnel suspend la promulgation du projet de loi.
Guilhem Carayon se veut le défenseur d’une droite héritière du gaullisme, attachée à l’Europe des nations, et en appelle au retour d’une « droite de panache ».
L’épilogue vaudevillesque LR-Renaissance a de quoi faire sourire. Le gouvernement peut proposer une réforme « de consensus » et les LR peuvent s’en attribuer le mérite.
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
La Macronie mime l’agitation face au désastre de l’immigration. Mais, en coulisses, le parti présidentiel s’emploie à bloquer les mesures les plus évidentes. Illustration emblématique ce 1er décembre après-midi à l’Assemblée.
Ancien député de Vaucluse, battu en juin dernier par un candidat de la majorité, Julien Aubert reste un membre influent des Républicains et un soutien
Les téléspectateurs assistent aux luttes d’influence et à l’exposition des clivages au sein de LR.
LR enregistre une perte sèche d’un gros tiers de ses militants depuis l’élection de Valérie Pécresse en novembre 2021.
Il y a dix ans, l’élection du président des Républicains aurait passionné l’opinion et créé ces remous dont il a le secret.
Et c’est en ce sens que Marine Le Pen fait preuve d’un indéniable instinct politique en mettant libéraux et conservateurs en face de leurs propres contradictions.
Si Nicolas Sarkozy a été, pendant de nombreuses années, la figure tutélaire de la droite, il semblerait qu’il ne soit plus autant admiré, surtout par la nouvelle génération.
Non seulement LR doit clarifier son logiciel idéologique, mais il doit accepter de travailler avec d’autres formations en vue de constituer des alliances pour revenir au pouvoir.
David Lisnard, au moins, creuse son propre chemin. Bien droit et solidement tracé.
Le remaniement illustre une fois de plus la déchirure qui détruit l’ancien parti de Sarkozy.
C’est désormais officiel : Christian Jacob quittera la présidence des Républicains en juillet. « Je vais arrêter dans quelques jours », a-t-il affirmé, ce mardi
Éric Ciotti veut renouer avec une pratique gaullienne de l’exercice politique : tour de passe-passe ou réelle volonté ?
On voit bien que cette course à l’échalote en matière migratoire est trop « tardive » pour être tout à fait « réelle ».
Enfin, le grand réveil idéologique s’est produit. Le rafistolage, les atermoiements, c’est fini.
Cette proposition de loi n’est d’ailleurs pas la première à aborder le problème.
LR, loin de vouloir faire cause commune avec le Rassemblement national ou Reconquête, veut se rapprocher de Macron.
Cette réforme des retraites aura permis de vous démasquer; quittez Les Républicains, rejoignez le Rassemblement national !
Au lendemain du vote de la motion de censure qui a échoué à neuf voix près, les Républicains ont perdu le nord.
Député LR de Haute-Saône, Josiane Corneloup a voté hier la motion de censure avec 18 de ses collègues LR, contre l’avis de la direction du parti.
Et dans ce poker plus ou moins menteur, il ne manquait plus qu’Aurore Bergé, qui vient de lancer un contre-feu plutôt malin.
La commission mixte paritaire vient d’adopter, ce mercredi, à 17 h 30, le texte ouvrant la voie à un vote final de l’Assemblée nationale jeudi : Renaissance s’est lancé à corps perdu dans une ultime opération séduction à l’endroit du groupe de la droite et du centre.
Si l’on résume, l’actuel patron des Républicains est en pleine confusion, à la fois mentale et politique.
Le défi lancé à Wauquiez semble chaque jour un peu plus élevé que la veille.
Une décision qui intervient après l’ultimatum lancé par le chef des Républicains au Sénat Bruno Retailleau.
Cette saisine du Conseil constitutionnel suspend la promulgation du projet de loi.
Guilhem Carayon se veut le défenseur d’une droite héritière du gaullisme, attachée à l’Europe des nations, et en appelle au retour d’une « droite de panache ».
L’épilogue vaudevillesque LR-Renaissance a de quoi faire sourire. Le gouvernement peut proposer une réforme « de consensus » et les LR peuvent s’en attribuer le mérite.
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
La Macronie mime l’agitation face au désastre de l’immigration. Mais, en coulisses, le parti présidentiel s’emploie à bloquer les mesures les plus évidentes. Illustration emblématique ce 1er décembre après-midi à l’Assemblée.
Ancien député de Vaucluse, battu en juin dernier par un candidat de la majorité, Julien Aubert reste un membre influent des Républicains et un soutien
Les téléspectateurs assistent aux luttes d’influence et à l’exposition des clivages au sein de LR.
LR enregistre une perte sèche d’un gros tiers de ses militants depuis l’élection de Valérie Pécresse en novembre 2021.
Il y a dix ans, l’élection du président des Républicains aurait passionné l’opinion et créé ces remous dont il a le secret.
Et c’est en ce sens que Marine Le Pen fait preuve d’un indéniable instinct politique en mettant libéraux et conservateurs en face de leurs propres contradictions.
Si Nicolas Sarkozy a été, pendant de nombreuses années, la figure tutélaire de la droite, il semblerait qu’il ne soit plus autant admiré, surtout par la nouvelle génération.
Non seulement LR doit clarifier son logiciel idéologique, mais il doit accepter de travailler avec d’autres formations en vue de constituer des alliances pour revenir au pouvoir.
David Lisnard, au moins, creuse son propre chemin. Bien droit et solidement tracé.
Le remaniement illustre une fois de plus la déchirure qui détruit l’ancien parti de Sarkozy.
C’est désormais officiel : Christian Jacob quittera la présidence des Républicains en juillet. « Je vais arrêter dans quelques jours », a-t-il affirmé, ce mardi
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