LR
Une preuve de plus que LR est en état de mort clinique. Son cœur bat encore mais ses héritiers se disputent, sans même se cacher, devant un encéphalogramme plat, l’avenir de la maison de famille.
Lorsqu’un parti met en avant comme argument de vente, son tissu d’élus locaux, c’est pour mieux cacher son incapacité à
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer telle de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
Après le score historique de Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle (4,78 %), les candidats du parti Les Républicains aux élections législatives n’ont pas le vent en poupe.
Va-t-on vers une nouvelle raclée des LR ? Possible. Qu’en ressortira-t-il ? Cela dépend de leur capacité de remise en question et de la solidité de leurs convictions.
Si le PS avait raison et LR avait tort ?
Réagissant au soutien actif de plusieurs cadres LR à la réélection d’Emmanuel Macron, le député de Vaucluse Julien Aubert livre à Boulevard Voltaire son analyse
De quoi l’impunité dont bénéficient ces « milices antifas » est-elle le nom, quand le pouvoir use d’une célérité foudroyante à condamner et dissoudre les Zouaves ou Génération identitaire ?
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».
À propos des consignes de vote, Éric Ciotti, Laurent Wauquiez et Gilles Platret ont martelé l’impossibilité d’un appel à voter Emmanuel Macron.
Combien de députés LR sortants vont désormais accepter de porter la marque absolue de la lose ?
La candidate a également annoncé être « endettée personnellement à hauteur de 5 millions d’euros », précisant que Les Républicains ne pouvaient quant à eux « faire face à ces dépenses ».
Ce serait presque caricatural, et certains pourraient trouver dans cette rhétorique antifasciste à la sauce bourgeoise un parfum légèrement vintage si ce n’était le destin de la France qui est en jeu aujourd’hui.
On ne sait pas si celui d’Éric Zemmour conjurera le sort et l’emmènera au second tour. En revanche, on commence à se demander si ce Trocadéro n’est pas celui de la défaite annoncée de Valérie Pécresse.
Tout est fait pour nous dire que l’élection présidentielle est jouée, qu’Emmanuel Macron serait le futur monarque immuable de droit divin. Mais c’est sans compter la capacité de résilience de la droite.
Remarqué par la majorité présidentielle, son nom sera évoqué pour intégrer le gouvernement. Des bruits de couloir qui resteront sans suite.
Certes, les visées de Rachida Dati ne sont pas à prendre à la légère et elle n’est pas la moins capée de son parti pour leur donner corps. Mais entre celles d’Éric Zemmour et de Jordan Bardella, la route est droite et la pente est forte.
Le chien Douglas inscrit sur les listes de la primaire LR ne croit plus en rien. La cote de la candidate en qui il avait placé tous ses espoirs s’effondre de jour en jour.
Côté LR, la candidate Valérie Pécresse dénonce, bien sûr, « des accusations grotesques » et le parti annonce vouloir saisir la Justice. Avec quels chefs d’accusation ?
Ils se reverront bientôt. Le ralliement de l’embarcation macronienne à la nage au soir du deuxième tour sera la prochaine épreuve du challenge présidentiel.
L’ex-collaborateur parlementaire de l’eurodéputé RN Philippe Olivier a fait de la dénonciation des accointances entre les élus locaux LR et les réseaux islamistes un véritable cheval de bataille.
Quoique le tout fasse un peu pousse-mégot, car pour mieux terroriser les terroristes, manquent encore clichés d’ours en peluche et dessins d’enfants.
Boissons gratuites et à volonté, service au petit soin et intérieur bien chauffé : c’est la recette de la reconquête, car si Zemmour espère marcher sur l’Élysée, il lui faudra courir après la très solide base électorale des LR.
C’est donc Valérie Pécresse qui sera la candidate des LR à l’élection présidentielle. Aucun sondage, pour l’instant, ne la place en mesure de se qualifier
Le discours de Valérie Pécresse a été un discours de droite. En cherchant bien, impossible de trouver des divergences de fond avec celui qu’Éric Zemmour a prononcé sur YouTube. À la différence que les LR faisaient partie des maux dénoncés par le polémiste.
Valérie Pécresse a donc décroché de haute lutte, après quatre débats télévisés et un vote des militants, le droit de participer à la course présidentielle
113.038 votants sont recensés pour 139.742 adhérents. Donc 19,1 % n’ont pas exercé leur droit pour cet exercice original.
Une preuve de plus que LR est en état de mort clinique. Son cœur bat encore mais ses héritiers se disputent, sans même se cacher, devant un encéphalogramme plat, l’avenir de la maison de famille.
Lorsqu’un parti met en avant comme argument de vente, son tissu d’élus locaux, c’est pour mieux cacher son incapacité à
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer telle de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
Après le score historique de Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle (4,78 %), les candidats du parti Les Républicains aux élections législatives n’ont pas le vent en poupe.
Va-t-on vers une nouvelle raclée des LR ? Possible. Qu’en ressortira-t-il ? Cela dépend de leur capacité de remise en question et de la solidité de leurs convictions.
Si le PS avait raison et LR avait tort ?
Réagissant au soutien actif de plusieurs cadres LR à la réélection d’Emmanuel Macron, le député de Vaucluse Julien Aubert livre à Boulevard Voltaire son analyse
De quoi l’impunité dont bénéficient ces « milices antifas » est-elle le nom, quand le pouvoir use d’une célérité foudroyante à condamner et dissoudre les Zouaves ou Génération identitaire ?
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».
À propos des consignes de vote, Éric Ciotti, Laurent Wauquiez et Gilles Platret ont martelé l’impossibilité d’un appel à voter Emmanuel Macron.
Combien de députés LR sortants vont désormais accepter de porter la marque absolue de la lose ?
La candidate a également annoncé être « endettée personnellement à hauteur de 5 millions d’euros », précisant que Les Républicains ne pouvaient quant à eux « faire face à ces dépenses ».
Ce serait presque caricatural, et certains pourraient trouver dans cette rhétorique antifasciste à la sauce bourgeoise un parfum légèrement vintage si ce n’était le destin de la France qui est en jeu aujourd’hui.
On ne sait pas si celui d’Éric Zemmour conjurera le sort et l’emmènera au second tour. En revanche, on commence à se demander si ce Trocadéro n’est pas celui de la défaite annoncée de Valérie Pécresse.
Tout est fait pour nous dire que l’élection présidentielle est jouée, qu’Emmanuel Macron serait le futur monarque immuable de droit divin. Mais c’est sans compter la capacité de résilience de la droite.
Remarqué par la majorité présidentielle, son nom sera évoqué pour intégrer le gouvernement. Des bruits de couloir qui resteront sans suite.
Certes, les visées de Rachida Dati ne sont pas à prendre à la légère et elle n’est pas la moins capée de son parti pour leur donner corps. Mais entre celles d’Éric Zemmour et de Jordan Bardella, la route est droite et la pente est forte.
Le chien Douglas inscrit sur les listes de la primaire LR ne croit plus en rien. La cote de la candidate en qui il avait placé tous ses espoirs s’effondre de jour en jour.
Côté LR, la candidate Valérie Pécresse dénonce, bien sûr, « des accusations grotesques » et le parti annonce vouloir saisir la Justice. Avec quels chefs d’accusation ?
Ils se reverront bientôt. Le ralliement de l’embarcation macronienne à la nage au soir du deuxième tour sera la prochaine épreuve du challenge présidentiel.
L’ex-collaborateur parlementaire de l’eurodéputé RN Philippe Olivier a fait de la dénonciation des accointances entre les élus locaux LR et les réseaux islamistes un véritable cheval de bataille.
Quoique le tout fasse un peu pousse-mégot, car pour mieux terroriser les terroristes, manquent encore clichés d’ours en peluche et dessins d’enfants.
Boissons gratuites et à volonté, service au petit soin et intérieur bien chauffé : c’est la recette de la reconquête, car si Zemmour espère marcher sur l’Élysée, il lui faudra courir après la très solide base électorale des LR.
C’est donc Valérie Pécresse qui sera la candidate des LR à l’élection présidentielle. Aucun sondage, pour l’instant, ne la place en mesure de se qualifier
Le discours de Valérie Pécresse a été un discours de droite. En cherchant bien, impossible de trouver des divergences de fond avec celui qu’Éric Zemmour a prononcé sur YouTube. À la différence que les LR faisaient partie des maux dénoncés par le polémiste.
Valérie Pécresse a donc décroché de haute lutte, après quatre débats télévisés et un vote des militants, le droit de participer à la course présidentielle
113.038 votants sont recensés pour 139.742 adhérents. Donc 19,1 % n’ont pas exercé leur droit pour cet exercice original.
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