Marine Le Pen
Les bottes en caoutchouc de Trump, la percussion de Farage, le franc-parler de Salvini : l’animal coche toutes les cases.
Ceux qui espéraient monter la nièce contre la tante en seront peut-être pour leurs frais…
Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.
Il faut donc utiliser les mêmes armes que Macron pour le mettre hors circuit : le dominer intellectuellement, et c’est tout à fait possible.
L’inertie semble un atout à beaucoup au RN. Une autre personnalité pense comme eux : Emmanuel Macron.
Beaucoup d’électeurs qui ne se sentaient ni populistes ni libéraux n’ont-ils pas voté pour le parti écologiste ? Si c’est le cas, le nouveau centre serait teinté de vert.
Trois années pour changer la donne. C’est court…
Le Président avait lancé un défi. Il l’a perdu, mais pas dans des proportions calamiteuses pour lui…
Emmanuel Macron entendait mobiliser afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » lui. Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu.
Certes, le Rassemblement national arrive en tête de ce scrutin, avec 24 % des voix, et pourra envoyer à Bruxelles une vingtaine d’élus. Mais Macron et La République en marche sont loin d’être défaits.
On aimerait croire à l’indépendance du CSA…
Un Lawrence d’Arabie, en somme.
Pour un homme de l’ombre, le moins qu’on puisse prétendre est que la lumière ne lui déplaît pas…
Ne nous laissons pas enfermer dans le vote utile, qui n’est utile que pour des considérations politiciennes nous éloignant des préoccupations pour le devenir de notre nation.
Cette année, j’ai envie de me lâcher, de me faire plaisir, loin des calculs électoraux, et tant pis si je tombe dans un piège macronien…
Depuis le voyage de Marine Le Pen en Estonie, où elle a été photographiée en compagnie d’un des députés locaux, Ruuben Kaalep, tout sourire, pouce et index formant un petit rond, les sémiologues ne chôment pas.
Il est tout de même très contestable de voir se lancer dans une campagne électorale un chef de l’État supposé être le président de tous les Français.
Désormais, elle trace sa route au cœur de la France des ronds-points et des zones rurales oubliées.
Finalement, qu’on le regrette ou non, l’intérêt de cette élection se résume au duel entre Macron et Marine Le Pen…
Marine Le Pen, qu’on disait perdue après le débat d’entre-deux-tours, a vite remonté la pente, s’est habilement comportée pendant la crise des gilets jaunes en les soutenant sans les racoler.
Les vrais ennemis des migrants ne sont-ils pas ceux qui cachent, sous les atours de la propreté morale, une exploitation sordide des immigrés au service de leurs intérêts ?
Même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte.
Il se crée donc parfois un curieux rapport entre le pouvoir et son « meilleur ennemi »…
Les populismes européens à la croisée des chemins ? Nous n’en sommes pas loin. Et le « Système » dans l’impasse ? Nous n’en avons jamais été aussi près.
Qui oserait parler, aujourd’hui, de « mondialisation heureuse » ou d’immigration « chance pour la France » ?
Moins de 5 % : pas d’élus. Moins de 3 % : pas d’élus, pas de remboursement des frais de campagne… Et l’éviction de Jean-Frédéric Poisson risque de ne pas arranger les affaires.
Où l’on mesure combien ceci est jeu de dupes !
Madame Le Pen se plaint du scrutin majoritaire, mais c’est pourtant celui où elle a le plus de chances d’accéder au pouvoir.
Les bottes en caoutchouc de Trump, la percussion de Farage, le franc-parler de Salvini : l’animal coche toutes les cases.
Ceux qui espéraient monter la nièce contre la tante en seront peut-être pour leurs frais…
Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.
Il faut donc utiliser les mêmes armes que Macron pour le mettre hors circuit : le dominer intellectuellement, et c’est tout à fait possible.
L’inertie semble un atout à beaucoup au RN. Une autre personnalité pense comme eux : Emmanuel Macron.
Beaucoup d’électeurs qui ne se sentaient ni populistes ni libéraux n’ont-ils pas voté pour le parti écologiste ? Si c’est le cas, le nouveau centre serait teinté de vert.
Trois années pour changer la donne. C’est court…
Le Président avait lancé un défi. Il l’a perdu, mais pas dans des proportions calamiteuses pour lui…
Emmanuel Macron entendait mobiliser afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » lui. Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu.
Certes, le Rassemblement national arrive en tête de ce scrutin, avec 24 % des voix, et pourra envoyer à Bruxelles une vingtaine d’élus. Mais Macron et La République en marche sont loin d’être défaits.
On aimerait croire à l’indépendance du CSA…
Un Lawrence d’Arabie, en somme.
Pour un homme de l’ombre, le moins qu’on puisse prétendre est que la lumière ne lui déplaît pas…
Ne nous laissons pas enfermer dans le vote utile, qui n’est utile que pour des considérations politiciennes nous éloignant des préoccupations pour le devenir de notre nation.
Cette année, j’ai envie de me lâcher, de me faire plaisir, loin des calculs électoraux, et tant pis si je tombe dans un piège macronien…
Depuis le voyage de Marine Le Pen en Estonie, où elle a été photographiée en compagnie d’un des députés locaux, Ruuben Kaalep, tout sourire, pouce et index formant un petit rond, les sémiologues ne chôment pas.
Il est tout de même très contestable de voir se lancer dans une campagne électorale un chef de l’État supposé être le président de tous les Français.
Désormais, elle trace sa route au cœur de la France des ronds-points et des zones rurales oubliées.
Finalement, qu’on le regrette ou non, l’intérêt de cette élection se résume au duel entre Macron et Marine Le Pen…
Marine Le Pen, qu’on disait perdue après le débat d’entre-deux-tours, a vite remonté la pente, s’est habilement comportée pendant la crise des gilets jaunes en les soutenant sans les racoler.
Les vrais ennemis des migrants ne sont-ils pas ceux qui cachent, sous les atours de la propreté morale, une exploitation sordide des immigrés au service de leurs intérêts ?
Même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte.
Il se crée donc parfois un curieux rapport entre le pouvoir et son « meilleur ennemi »…
Les populismes européens à la croisée des chemins ? Nous n’en sommes pas loin. Et le « Système » dans l’impasse ? Nous n’en avons jamais été aussi près.
Qui oserait parler, aujourd’hui, de « mondialisation heureuse » ou d’immigration « chance pour la France » ?
Moins de 5 % : pas d’élus. Moins de 3 % : pas d’élus, pas de remboursement des frais de campagne… Et l’éviction de Jean-Frédéric Poisson risque de ne pas arranger les affaires.
Où l’on mesure combien ceci est jeu de dupes !
Madame Le Pen se plaint du scrutin majoritaire, mais c’est pourtant celui où elle a le plus de chances d’accéder au pouvoir.
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