Marine Le Pen
Une chance pour le téléspectateur, il y a Mélenchon et Le Pen, les seuls à faire de la politique.
Car il s’agit de savoir si des Black Blocs étaient effectivement présents en nombre sur les Champs-Élysées et s’ils ont pu procéder facilement à leurs actes de violence.
Est-il possible de chausser plus gros sabots ?
Alors, la France est-elle européiste ou souverainiste ?
Alors, Marine Le Pen, fille spirituelle de Jean-Pierre Stirbois ? Les auteurs de ce passionnant ouvrage ne vont certes pas jusque-là.
Il a tort quand il présente comme un épouvantail un éventuel « duel Macron-Le Pen en 2022 ».
Le total des voix de droite (RN+DLF+LR) est de 35 %. À comparer au total des mêmes formations lors de la présidentielle de 2017 où Marine Le Pen, François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan totalisaient alors 45 % !
Voilà donc le RN accusé d’être le parti du néonazisme revu et corrigé par le XXIe siècle et par les fantasmes d’un gouvernement de plus en plus aux abois.
Ce n’est pas la première fois que les socialistes font le coup.
Pour faire bonne mesure et assurer le coup, Macron est donc parti en campagne. Il a lancé un grand débat à sa seule gloire et sillonne désormais la France à la pêche aux voix.
Le grand débat est une période de suspension généralisée : suspension des taxes, suspension des décisions.
Si le scénario à l’italienne devait avoir lieu, celui-ci émergerait via un partenariat entre l’émanation politique des gilets jaunes et le Rassemblement national.
Sans doute existe-t-il des convergences sociales entre les électorats RN et LFI. Mais trop de divergences les séparent sur les questions migratoires.
On découvre en effet dans le clip une piñata à l’effigie de Marine Le Pen que Médine fait mine de frapper avec une batte avant que des enfants ne s’acharnent dessus à coups de bâton…
Imagine-t-on où nous en serions, aujourd’hui, si l’un des gendarmes, pour réagir au fameux boxeur, avait sorti son arme et l’avait utilisée.
Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?
On ne pourra pas se débarrasser si facilement d’Emmanuel Macron, tout simplement parce que personne de crédible aux yeux des Français n’apparaît pour l’instant sur le « marché » politique.
Pas étonnant, dès lors, que le cri de révolte du peuple des ronds-points, qui a pendant des semaines reçu le soutien ou au moins la compréhension de l’opinion, ait bénéficié à Marine Le Pen.
…on ne saurait passer de la tutelle de Bruxelles à la férule d’on ne sait quels groupes de pression de Washington.
Qui peut croire sérieusement que l’antisémitisme sévirait dans les rangs du parti fondé et dirigé par Marine Le Pen ?
Les partis d’opposition, quoi qu’on pense de leur projet politique et de leurs motivations, ont le souci de ne pas se couper du peuple. En cela, ils se montrent plus démocrates que Macron.
Et la vague populiste est là en Europe, en Hongrie, en Italie, en Autriche. En attendant la France ? Réponse dans pas longtemps.
L’avenir de l’Europe et de la France est entre leurs mains.
Emmanuel Macron instrumentalise l’Histoire à des fins purement politiciennes…
Elle a tenu longtemps dans cette fameuse troisième voie centriste, entre le socialisme moribond et la droite dure qui monte. Mais la diabolisation qui marchait
M. Mélenchon fait de la politique. Qui pourrait le lui reprocher ?
Dans la tête des électeurs de base, les barrières et les lignes rouges sont tombées.
Bref, celui qui entendait rétablir la verticalité du pouvoir a parlé. Pour ne rien dire, une fois de plus.
Une chance pour le téléspectateur, il y a Mélenchon et Le Pen, les seuls à faire de la politique.
Car il s’agit de savoir si des Black Blocs étaient effectivement présents en nombre sur les Champs-Élysées et s’ils ont pu procéder facilement à leurs actes de violence.
Est-il possible de chausser plus gros sabots ?
Alors, la France est-elle européiste ou souverainiste ?
Alors, Marine Le Pen, fille spirituelle de Jean-Pierre Stirbois ? Les auteurs de ce passionnant ouvrage ne vont certes pas jusque-là.
Il a tort quand il présente comme un épouvantail un éventuel « duel Macron-Le Pen en 2022 ».
Le total des voix de droite (RN+DLF+LR) est de 35 %. À comparer au total des mêmes formations lors de la présidentielle de 2017 où Marine Le Pen, François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan totalisaient alors 45 % !
Voilà donc le RN accusé d’être le parti du néonazisme revu et corrigé par le XXIe siècle et par les fantasmes d’un gouvernement de plus en plus aux abois.
Ce n’est pas la première fois que les socialistes font le coup.
Pour faire bonne mesure et assurer le coup, Macron est donc parti en campagne. Il a lancé un grand débat à sa seule gloire et sillonne désormais la France à la pêche aux voix.
Le grand débat est une période de suspension généralisée : suspension des taxes, suspension des décisions.
Si le scénario à l’italienne devait avoir lieu, celui-ci émergerait via un partenariat entre l’émanation politique des gilets jaunes et le Rassemblement national.
Sans doute existe-t-il des convergences sociales entre les électorats RN et LFI. Mais trop de divergences les séparent sur les questions migratoires.
On découvre en effet dans le clip une piñata à l’effigie de Marine Le Pen que Médine fait mine de frapper avec une batte avant que des enfants ne s’acharnent dessus à coups de bâton…
Imagine-t-on où nous en serions, aujourd’hui, si l’un des gendarmes, pour réagir au fameux boxeur, avait sorti son arme et l’avait utilisée.
Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?
On ne pourra pas se débarrasser si facilement d’Emmanuel Macron, tout simplement parce que personne de crédible aux yeux des Français n’apparaît pour l’instant sur le « marché » politique.
Pas étonnant, dès lors, que le cri de révolte du peuple des ronds-points, qui a pendant des semaines reçu le soutien ou au moins la compréhension de l’opinion, ait bénéficié à Marine Le Pen.
…on ne saurait passer de la tutelle de Bruxelles à la férule d’on ne sait quels groupes de pression de Washington.
Qui peut croire sérieusement que l’antisémitisme sévirait dans les rangs du parti fondé et dirigé par Marine Le Pen ?
Les partis d’opposition, quoi qu’on pense de leur projet politique et de leurs motivations, ont le souci de ne pas se couper du peuple. En cela, ils se montrent plus démocrates que Macron.
Et la vague populiste est là en Europe, en Hongrie, en Italie, en Autriche. En attendant la France ? Réponse dans pas longtemps.
L’avenir de l’Europe et de la France est entre leurs mains.
Emmanuel Macron instrumentalise l’Histoire à des fins purement politiciennes…
Elle a tenu longtemps dans cette fameuse troisième voie centriste, entre le socialisme moribond et la droite dure qui monte. Mais la diabolisation qui marchait
M. Mélenchon fait de la politique. Qui pourrait le lui reprocher ?
Dans la tête des électeurs de base, les barrières et les lignes rouges sont tombées.
Bref, celui qui entendait rétablir la verticalité du pouvoir a parlé. Pour ne rien dire, une fois de plus.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées