Marine Le Pen
Qualifier cette France d’« extrême droite » est emblématique de la scission électorale de notre pays.
Partant du postulat selon lequel « la France est encore une grande puissance », Marine Le Pen veut retourner aux « valeurs traditionnelles de la diplomatie française »
Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.
Ce mardi 12 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est déplacé à Montceau-les-Mines, ville de 17.000 habitants, en Saône-et-Loire, où la candidate du Rassemblement
On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.
L’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…
Marine Le Pen n’est pas sans savoir que la démographie d’un pays garantit sa pérennité, notamment économique.
Si les thèmes consacrés au pouvoir d’achat et au grand déclassement peuvent fédérer insoumis et patriotes, il reste que la lutte contre l’immigration massive et le Grand Remplacement ne sont pas compatibles avec l’islamo-gauchisme de Jean-Luc Mélenchon.
Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d’années qu’il finit par croire à ses propres énormités.
La sagesse est, pour moi, de m’abstenir. Je fais confiance aux citoyens qui voteront en leur âme et conscience. Cela s’appelle la démocratie.
Emmanuel Macron est comptable d’un bilan quinquennal désastreux. Il a renforcé l’immigration incontrôlée, les crimes et délits en pagaille et la précarité galopante.
Ce qui est vraiment surprenant, c’est que l’électorat d’Emmanuel Macron se soit élargi d’un premier tour à l’autre sur cinq ans, alors que les élections ayant eu lieu depuis 2017 ont montré qu’il s’érodait.
Marine Le Pen, donc, à l’instar de son père, a enfin mené la campagne qui était la sienne. Celle d’une femme rassurante.
Hermétiques l’une à l’autre, étrangères dans les mêmes frontières, ces trois France se partagent pour la première fois très clairement les bulletins de vote des Français dans une élection présidentielle.
Une Marseillaise retentit, chantée à gorge déployée, suivie de slogans : « On va gagner ! » Enfin, la salle entonne le décompte des secondes : 10, 9, 8, 7…
Loin des calculs, Éric Zemmour a appelé d’ores et déjà à voter pour Marine Le Pen
Approchez, venez voir, le cirque Républico !
Valérie Pécresse n’a même pas franchi la barre des 5 %, qui lui permettrait d’être remboursée de sa campagne.
À Perpignan, la candidate du RN a rassemblé plus de 3000 personnes.
Tous les Français qui vont voter Éric Zemmour sont conscients qu’il n’y aura qu’un candidat au second tour qui prendra en compte leurs angoisses ou leurs préoccupations.
Jacques Attali, visiblement lui aussi à bout d’arguments, est déjà à l’affût. Rien n’échappe à sa sagacité légendaire. Tiens, au fait, elle a dit quoi, Marine Le Pen, chez Bouleau, mercredi soir ?
Emmanuel Macron ne l’emporterait plus qu’à 51,50 %, contre 48,50 % (quasiment dans la marge d’erreur), alors que l’affaire McKinsey vient agacer la Macronie. Là, du coup, on ne rigole plus.
La dynamique est donc là : pour Marine Le Pen, ce n’est pas encore perdu, tandis que pour Emmanuel Macron, c’est désormais loin d’être gagné.
Au second tour, l’écart avec Macron se resserre à 53 % d’intentions de vote, contre 47 % dans le sondage CNews de ce 4 avril. C’est 13 points de plus que ses scores d’il y a cinq ans.
Marine serait le dernier espoir pour certains là où Zemmour porterait un nouvel espoir pour d’autres.
Pas certain que ça prenne aussi bien aujourd’hui…
En cette fin de campagne présidentielle, la droite revient à ses fondamentaux et tente de marquer l’opinion sur l’islamisme et le communautarisme.
Éric Zemmour a affirmé qu’il n’était pas le moins du monde fâché avec Marine Le Pen, martelant : « On n’est pas fâchés, on est concurrents, on est rivaux. »
Qualifier cette France d’« extrême droite » est emblématique de la scission électorale de notre pays.
Partant du postulat selon lequel « la France est encore une grande puissance », Marine Le Pen veut retourner aux « valeurs traditionnelles de la diplomatie française »
Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.
Ce mardi 12 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est déplacé à Montceau-les-Mines, ville de 17.000 habitants, en Saône-et-Loire, où la candidate du Rassemblement
On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.
L’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…
Marine Le Pen n’est pas sans savoir que la démographie d’un pays garantit sa pérennité, notamment économique.
Si les thèmes consacrés au pouvoir d’achat et au grand déclassement peuvent fédérer insoumis et patriotes, il reste que la lutte contre l’immigration massive et le Grand Remplacement ne sont pas compatibles avec l’islamo-gauchisme de Jean-Luc Mélenchon.
Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d’années qu’il finit par croire à ses propres énormités.
La sagesse est, pour moi, de m’abstenir. Je fais confiance aux citoyens qui voteront en leur âme et conscience. Cela s’appelle la démocratie.
Emmanuel Macron est comptable d’un bilan quinquennal désastreux. Il a renforcé l’immigration incontrôlée, les crimes et délits en pagaille et la précarité galopante.
Ce qui est vraiment surprenant, c’est que l’électorat d’Emmanuel Macron se soit élargi d’un premier tour à l’autre sur cinq ans, alors que les élections ayant eu lieu depuis 2017 ont montré qu’il s’érodait.
Marine Le Pen, donc, à l’instar de son père, a enfin mené la campagne qui était la sienne. Celle d’une femme rassurante.
Hermétiques l’une à l’autre, étrangères dans les mêmes frontières, ces trois France se partagent pour la première fois très clairement les bulletins de vote des Français dans une élection présidentielle.
Une Marseillaise retentit, chantée à gorge déployée, suivie de slogans : « On va gagner ! » Enfin, la salle entonne le décompte des secondes : 10, 9, 8, 7…
Loin des calculs, Éric Zemmour a appelé d’ores et déjà à voter pour Marine Le Pen
Approchez, venez voir, le cirque Républico !
Valérie Pécresse n’a même pas franchi la barre des 5 %, qui lui permettrait d’être remboursée de sa campagne.
À Perpignan, la candidate du RN a rassemblé plus de 3000 personnes.
Tous les Français qui vont voter Éric Zemmour sont conscients qu’il n’y aura qu’un candidat au second tour qui prendra en compte leurs angoisses ou leurs préoccupations.
Jacques Attali, visiblement lui aussi à bout d’arguments, est déjà à l’affût. Rien n’échappe à sa sagacité légendaire. Tiens, au fait, elle a dit quoi, Marine Le Pen, chez Bouleau, mercredi soir ?
Emmanuel Macron ne l’emporterait plus qu’à 51,50 %, contre 48,50 % (quasiment dans la marge d’erreur), alors que l’affaire McKinsey vient agacer la Macronie. Là, du coup, on ne rigole plus.
La dynamique est donc là : pour Marine Le Pen, ce n’est pas encore perdu, tandis que pour Emmanuel Macron, c’est désormais loin d’être gagné.
Au second tour, l’écart avec Macron se resserre à 53 % d’intentions de vote, contre 47 % dans le sondage CNews de ce 4 avril. C’est 13 points de plus que ses scores d’il y a cinq ans.
Marine serait le dernier espoir pour certains là où Zemmour porterait un nouvel espoir pour d’autres.
Pas certain que ça prenne aussi bien aujourd’hui…
En cette fin de campagne présidentielle, la droite revient à ses fondamentaux et tente de marquer l’opinion sur l’islamisme et le communautarisme.
Éric Zemmour a affirmé qu’il n’était pas le moins du monde fâché avec Marine Le Pen, martelant : « On n’est pas fâchés, on est concurrents, on est rivaux. »
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