Marseille
C’est un sujet qui suscite la polémique depuis plusieurs semaines. L’Ocean Viking, navire humanitaire affrété par l’association SOS Méditerranée, a pu débarquer au port militaire
Derrière cette ambiance bon enfant se cacherait pourtant « une réunion islamiste au cœur de la Provence », écrit Stéphane Ravier.
Samedi 1er octobre, deux personnes sur un scooter ont tiré à 17 reprises avec une kalachnikov sur un homme de 21 ans, avenue Camille-Pelletan, dans le 3e arrondissement de Marseille.
La préfecture de police ne donne plus de décompte officiel des « règlements de compte » liés au trafic de stupéfiants en arrêt cardiorespiratoire.
La jeune fille a menacé l’adulte avec son couteau pour tenter de récupérer son téléphone.
Les deux hommes ont été retrouvés dans des quartiers déshérités du nord de Marseille.
Poignardé le 10 mai sous les yeux de ses deux enfants, le médecin militaire âgé d’une quarantaine d’années est décédé.
La France est-elle devenue, subitement, un immense asile d’aliénés ou le terrain privilégié d’un djihad qu’on feint d’ignorer ?
La violence y est d’une affligeante banalité tandis que les tirs de kalachnikov comme les cris des guetteurs rythment les jours et les semaines des habitants comme le faisaient, jadis, les cloches de nos églises.
Pas plus que la mort du fils du chef étoilé, percuté, sur son scooter à l’arrêt par une voiture volée, la tragique agression de ce médecin de haut vol ne fera descendre des foules indignées dans les rues.
Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?
Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.
Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.
Un jeune homme qui tentait de défendre sa compagne est mort poignardé à Marseille.
Une personnalité des antifas marseillais aurait diffusé le communiqué confidentiel de Zemmour dans la mouvance antifasciste plus de quatre heures avant le passage du candidat au quartier du Panier.
« Le plus impressionnant, c’est que les voyous sont partis. Une religieuse catholique a fait fuir ces délinquants ! » évoque le restaurateur, comme s’il s’agissait d’un miracle.
C’est, en tout cas, ce qu’affirme la journaliste de BFM TV. Notre reporter était sur place et a suivi le candidat potentiel lors de son
Pour Olivier Ubeda, actuel directeur national des événements d’Eric Zemmour, des journalistes ont transmis le communiqué à des responsables anti-fascistes.
Le slogan des anti-Zemmour (« Tout le monde déteste Éric Zemmour ») est lui aussi délicieux, très « inclusif », comme on dit.
L’homme a prouvé qu’il était réellement propriétaire du logement, notamment avec des photos des serrures prises avant leur changement, mais rien n’y fait.
Le dernier courrier déposé le jour anniversaire de la mort du professeur décapité contenait ce message : « Derniers jours… semaine prochaine tu mourras. »
En janvier dernier, une altercation cours Belsunce entre deux Nigérians s’était réglée à coups de machette.
Pour l’heure, il n’est pas encore établi si ces armes étaient destinées à une entreprise terroriste ou au trafic de drogue, qui gangrène les quartiers nord de Marseille.
Mais les zones de non-droit à Marseille sont un peu comme le physique ingrat de Thérèse : les réfuter, c’est déjà, en creux, les reconnaître.
En séjour à Marseille pour annoncer son plan « Marseille en grand », le président de la République a notamment fait part des mesures en
Les dates de visites du Président figurent désormais sur les calendriers de ramassage des encombrants.
Marseille est une ville qui a tout pour elle : sa situation géographique enviable, son paysage et son histoire, son port et son trafic maritime, un aéroport international et le TGV qui la met à trois heures de Paris ; elle a le tourisme, la mer, le soleil…
Tandis que caméras et micros sont tournés vers la cité phocéenne, il lance un appel pressant : « Marseille reste fière mais elle est meurtrie »
C’est un sujet qui suscite la polémique depuis plusieurs semaines. L’Ocean Viking, navire humanitaire affrété par l’association SOS Méditerranée, a pu débarquer au port militaire
Derrière cette ambiance bon enfant se cacherait pourtant « une réunion islamiste au cœur de la Provence », écrit Stéphane Ravier.
Samedi 1er octobre, deux personnes sur un scooter ont tiré à 17 reprises avec une kalachnikov sur un homme de 21 ans, avenue Camille-Pelletan, dans le 3e arrondissement de Marseille.
La préfecture de police ne donne plus de décompte officiel des « règlements de compte » liés au trafic de stupéfiants en arrêt cardiorespiratoire.
La jeune fille a menacé l’adulte avec son couteau pour tenter de récupérer son téléphone.
Les deux hommes ont été retrouvés dans des quartiers déshérités du nord de Marseille.
Poignardé le 10 mai sous les yeux de ses deux enfants, le médecin militaire âgé d’une quarantaine d’années est décédé.
La France est-elle devenue, subitement, un immense asile d’aliénés ou le terrain privilégié d’un djihad qu’on feint d’ignorer ?
La violence y est d’une affligeante banalité tandis que les tirs de kalachnikov comme les cris des guetteurs rythment les jours et les semaines des habitants comme le faisaient, jadis, les cloches de nos églises.
Pas plus que la mort du fils du chef étoilé, percuté, sur son scooter à l’arrêt par une voiture volée, la tragique agression de ce médecin de haut vol ne fera descendre des foules indignées dans les rues.
Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?
Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.
Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.
Un jeune homme qui tentait de défendre sa compagne est mort poignardé à Marseille.
Une personnalité des antifas marseillais aurait diffusé le communiqué confidentiel de Zemmour dans la mouvance antifasciste plus de quatre heures avant le passage du candidat au quartier du Panier.
« Le plus impressionnant, c’est que les voyous sont partis. Une religieuse catholique a fait fuir ces délinquants ! » évoque le restaurateur, comme s’il s’agissait d’un miracle.
C’est, en tout cas, ce qu’affirme la journaliste de BFM TV. Notre reporter était sur place et a suivi le candidat potentiel lors de son
Pour Olivier Ubeda, actuel directeur national des événements d’Eric Zemmour, des journalistes ont transmis le communiqué à des responsables anti-fascistes.
Le slogan des anti-Zemmour (« Tout le monde déteste Éric Zemmour ») est lui aussi délicieux, très « inclusif », comme on dit.
L’homme a prouvé qu’il était réellement propriétaire du logement, notamment avec des photos des serrures prises avant leur changement, mais rien n’y fait.
Le dernier courrier déposé le jour anniversaire de la mort du professeur décapité contenait ce message : « Derniers jours… semaine prochaine tu mourras. »
En janvier dernier, une altercation cours Belsunce entre deux Nigérians s’était réglée à coups de machette.
Pour l’heure, il n’est pas encore établi si ces armes étaient destinées à une entreprise terroriste ou au trafic de drogue, qui gangrène les quartiers nord de Marseille.
Mais les zones de non-droit à Marseille sont un peu comme le physique ingrat de Thérèse : les réfuter, c’est déjà, en creux, les reconnaître.
En séjour à Marseille pour annoncer son plan « Marseille en grand », le président de la République a notamment fait part des mesures en
Les dates de visites du Président figurent désormais sur les calendriers de ramassage des encombrants.
Marseille est une ville qui a tout pour elle : sa situation géographique enviable, son paysage et son histoire, son port et son trafic maritime, un aéroport international et le TGV qui la met à trois heures de Paris ; elle a le tourisme, la mer, le soleil…
Tandis que caméras et micros sont tournés vers la cité phocéenne, il lance un appel pressant : « Marseille reste fière mais elle est meurtrie »
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