Mort

Dans le plus grand silence, l’Occident malade et névrosé a laissé ses enfants partir seuls, abandonnés, vivre seuls l’ultime passage, cette mort qui est l’autre grand moment de la vie, celui qui, in fine, lui donne tout son sens.

Souvent, il ne se trouve pas même une âme pour recueillir le dernier râle.

À Rungis, où un entrepôt frigorifique a été réquisitionné pour décharger les services funéraires, pour que le corps puisse être conservé une semaine, il faut aux familles payer 250 euros…

Ironie du sort : c’est en œuvrant à la sécurité de l’action qu’il a été fauché.
Attendez ne partez pas ! Ce n’est pas ce que vous croyez, un bouquin pour grenouille de bénitier qui va mortellement vous saouler. Au contraire, vous allez le dévorer.
Guillaune Prunier-Duparge analyse l’évolution des pratiques funéraires des Français qui traduisent un effacement de la mort.

Au pays de la technologie rayonnante, on peut se faire liquéfier.

« Nous ne voulons plus dialoguer et communiquer avec la mort. Nous ne voulons plus que la mort nous dise quelque chose. »
Dieu merci, il existe encore des âmes bien nées pour accompagner ces défunts dans leur dernière demeure…
Nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.

Dans le plus grand silence, l’Occident malade et névrosé a laissé ses enfants partir seuls, abandonnés, vivre seuls l’ultime passage, cette mort qui est l’autre grand moment de la vie, celui qui, in fine, lui donne tout son sens.

Souvent, il ne se trouve pas même une âme pour recueillir le dernier râle.

À Rungis, où un entrepôt frigorifique a été réquisitionné pour décharger les services funéraires, pour que le corps puisse être conservé une semaine, il faut aux familles payer 250 euros…

Ironie du sort : c’est en œuvrant à la sécurité de l’action qu’il a été fauché.
Attendez ne partez pas ! Ce n’est pas ce que vous croyez, un bouquin pour grenouille de bénitier qui va mortellement vous saouler. Au contraire, vous allez le dévorer.
Guillaune Prunier-Duparge analyse l’évolution des pratiques funéraires des Français qui traduisent un effacement de la mort.

Au pays de la technologie rayonnante, on peut se faire liquéfier.

« Nous ne voulons plus dialoguer et communiquer avec la mort. Nous ne voulons plus que la mort nous dise quelque chose. »
Dieu merci, il existe encore des âmes bien nées pour accompagner ces défunts dans leur dernière demeure…
Nos campagnes sont en voie de désertification ; désertées, non point par leurs habitants, mais par ceux qui jadis étaient chargés d’en prendre soin.
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