Nicole Belloubet
Le député Gilbert Collard, avocat de profession, réagit à la note de la Chancellerie qui envisagerait de maintenir ou de supprimer des postes de juges
5 gardiens de prison ont été écartés de leurs fonctions pour islamisme radical. Oui, 5 ! Et 25 personnes ont été recalées au concours d’entrée dans la fonction publique pénitentiaire…
Voulons-nous d’une société fondée sur le diktat du désir ? Ou, au contraire, acceptons-nous les limites inhérentes à notre condition humaine ?
L’actualité politique se résume, depuis, à une litanie d’affaires judiciaires, poussées à fond et surmédiatisées lorsqu’il s’agit d’opposants, absoutes ou euphémisées quand il s’agit des proches du pouvoir…
Ce micmac procréatif engendre un pognon de dingue.
Embêtant, quand même, lorsqu’on « certifie sur l’honneur l’exactitude des renseignements indiqués dans la présente déclaration ».
N’y a-t-il pas un mensonge à appeler « mère » une femme qui n’est que l’épouse d’une autre femme ?
Ça y est, ils ont tranché. Ce sera « Mère » et « Mère ».
Mais sur le fond, quelle mère digne de ce nom – mais aussi, quel père digne de ce nom ! – ne s’est pas senti, instinctivement, un petit peu en accord avec Marlène Schiappa ?
Le Figaro publie le bilan semestriel des cambriolages en France. Et les chiffres ne sont pas bons.
On se demande, devant ce micmac législatif, si on n’assiste pas à un mauvais rêve.
La sémantique aide à planter un décor résolument vintage : c’est bien la société patriarcale héritée de nos aïeuls qu’il s’agit de dénoncer. Tout autre discours serait réputé déviant.
Le 26 mai prochain, jour des élections européennes, grâce à Mme Belloubet, on va aller encore plus loin. Les détenus pourront voter par correspondance.
J’attends, surtout, que Mme Belloubet et M. Castaner fassent enfin leur travail en enquêtant et saisissant la Justice.
Comment en est-on arrivé, dans notre pays, à un tel degré d’irresponsabilité ?
Faut pas venir la chercher, la Martine ! Enfin, façon de parler…
À deux reprises, Mme Nicole Belloubet a révélé à quel point elle était engagée idéologiquement.
Mais le Garde des Sceaux a peut-être été imprudent en citant cette chanson de La Reine des neiges, car celle ci continue ainsi : « Libérée, délivrée, je ne mentirai plus jamais. »
N’en déplaise à Mme Belloubet, il faut créer, partout où c’est nécessaire, des « maisons de redressement » !
Il va falloir aller chercher les voix à la fourchette à escargot ! Y compris dans les prisons.
Il est vrai que madame Belloubet s’est fixé pour objectif principal non pas de lutter contre la délinquance mais contre la surpopulation carcérale…
Le coaching, décidément, fait des miracles.
Mais, au fait, pourquoi de telles intimidations ? Ne seraient-elles pas le signe d’un affolement du pouvoir ?
Comme quoi il ne suffit pas d’une couche de vernis pour faire d’un nervi un commis de l’État.
Les surveillants pénitentiaires dépeignent leur quotidien de plus en plus violent et anxiogène.
Au nom d’une prétendue rationalisation technique, on va dégrader et banaliser un système qui avait fait ses preuves.
Choisissant d’abord, laissant batifoler ensuite, un zigoto qui est clairement à la sécurité ce que M. Hanouna est à France Culture, la présidence Macron a tout faux.
Nous aurons donc, si cette réforme est adoptée, un Président irresponsable devant le Parlement qui débattra avec les parlementaires, le Premier ministre, lui responsable, relégué au banc de touche. Va comprendre, Charles !
Le député Gilbert Collard, avocat de profession, réagit à la note de la Chancellerie qui envisagerait de maintenir ou de supprimer des postes de juges
5 gardiens de prison ont été écartés de leurs fonctions pour islamisme radical. Oui, 5 ! Et 25 personnes ont été recalées au concours d’entrée dans la fonction publique pénitentiaire…
Voulons-nous d’une société fondée sur le diktat du désir ? Ou, au contraire, acceptons-nous les limites inhérentes à notre condition humaine ?
L’actualité politique se résume, depuis, à une litanie d’affaires judiciaires, poussées à fond et surmédiatisées lorsqu’il s’agit d’opposants, absoutes ou euphémisées quand il s’agit des proches du pouvoir…
Ce micmac procréatif engendre un pognon de dingue.
Embêtant, quand même, lorsqu’on « certifie sur l’honneur l’exactitude des renseignements indiqués dans la présente déclaration ».
N’y a-t-il pas un mensonge à appeler « mère » une femme qui n’est que l’épouse d’une autre femme ?
Ça y est, ils ont tranché. Ce sera « Mère » et « Mère ».
Mais sur le fond, quelle mère digne de ce nom – mais aussi, quel père digne de ce nom ! – ne s’est pas senti, instinctivement, un petit peu en accord avec Marlène Schiappa ?
Le Figaro publie le bilan semestriel des cambriolages en France. Et les chiffres ne sont pas bons.
On se demande, devant ce micmac législatif, si on n’assiste pas à un mauvais rêve.
La sémantique aide à planter un décor résolument vintage : c’est bien la société patriarcale héritée de nos aïeuls qu’il s’agit de dénoncer. Tout autre discours serait réputé déviant.
Le 26 mai prochain, jour des élections européennes, grâce à Mme Belloubet, on va aller encore plus loin. Les détenus pourront voter par correspondance.
J’attends, surtout, que Mme Belloubet et M. Castaner fassent enfin leur travail en enquêtant et saisissant la Justice.
Comment en est-on arrivé, dans notre pays, à un tel degré d’irresponsabilité ?
Faut pas venir la chercher, la Martine ! Enfin, façon de parler…
À deux reprises, Mme Nicole Belloubet a révélé à quel point elle était engagée idéologiquement.
Mais le Garde des Sceaux a peut-être été imprudent en citant cette chanson de La Reine des neiges, car celle ci continue ainsi : « Libérée, délivrée, je ne mentirai plus jamais. »
N’en déplaise à Mme Belloubet, il faut créer, partout où c’est nécessaire, des « maisons de redressement » !
Il va falloir aller chercher les voix à la fourchette à escargot ! Y compris dans les prisons.
Il est vrai que madame Belloubet s’est fixé pour objectif principal non pas de lutter contre la délinquance mais contre la surpopulation carcérale…
Le coaching, décidément, fait des miracles.
Mais, au fait, pourquoi de telles intimidations ? Ne seraient-elles pas le signe d’un affolement du pouvoir ?
Comme quoi il ne suffit pas d’une couche de vernis pour faire d’un nervi un commis de l’État.
Les surveillants pénitentiaires dépeignent leur quotidien de plus en plus violent et anxiogène.
Au nom d’une prétendue rationalisation technique, on va dégrader et banaliser un système qui avait fait ses preuves.
Choisissant d’abord, laissant batifoler ensuite, un zigoto qui est clairement à la sécurité ce que M. Hanouna est à France Culture, la présidence Macron a tout faux.
Nous aurons donc, si cette réforme est adoptée, un Président irresponsable devant le Parlement qui débattra avec les parlementaires, le Premier ministre, lui responsable, relégué au banc de touche. Va comprendre, Charles !
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