Notre-Dame de Paris
Un attentat a été déjoué contre la cathédrale Notre-Dame de Paris et un suspect interpellé, le 5 mars, par la DGSI.

Emmanuel Macron n’a pas eu sa flèche, l’archevêque de Paris lui offre la possibilité d’avoir ses vitraux.

L’exposition fait la part belle à la restauration telle qu’elle se pratique aujourd’hui, moins « invasive » qu’au XIXe.

Il y a 75 ans cette année, la messe de minuit de Notre-Dame était télévisée.

Les vitraux ont toujours été le catéchisme des pauvres jusqu’au XIXe siècle, puis l’abstraction est arrivée…

Sur Notre-Dame de Paris, la flèche prend forme. Ce qui enthousiasme Henri d’Anselme, joint par BV.

Combien, parmi les visiteurs, y connaîtront, comme Paul Claudel, une conversion fulgurante ?

« La Dame de Pierre, c’est un peu le spectacle de la démesure », avoue son metteur en scène Corentin Stemler, au micro de Boulevard

Selon une anecdote assez drôle, la première dame imaginait « une sorte de sexe érigé entouré à sa base de boules en or… »

Derrière les épais murs de pierre de la cathédrale, c’est un chantier titanesque, invisible aux yeux des Parisiens, qui se développe depuis plus de trois ans.

Elles n’ont qu’à rester sous le carrelage, les statues.

Dans le cadre d’une fouille « préventive » commencée le 2 février 2022 en amont du montage de l’échafaudage nécessaire aux travaux de reconstruction de la flèche, le sol de la croisée du transept a révélé des vestiges « d’une qualité scientifique remarquable », d’après le ministère.

« Éternelle Notre-Dame » fait étape à l’Espace Grande Arche de La Défense près de Paris jusqu’à la fin de l’année 2022.

On pouvait alors espérer un peu plus de clarté sur ces questions qui demeurent encore très floues : Notre-Dame de Paris va-t-elle devenir un Disneyland politiquement correct, comme l’avait rapporté The Telegraph. Est-on maintenant plus avancé ?

Pour le déplacement de statues de saints des chapelles vers les piliers de la cathédrale, c’est non, a dit la Commission. Quant aux bancs à roulettes dotés de lumignons, méfiance.

Le mystère demeure sur le plan de réaménagement intérieur qui sera présenté, ce jeudi 9 décembre, à la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture qui donnera un avis.

Tous ces termes lus laissent présager d’un second sacrilège.

Magnifique élan cathédral !

Mais à quoi bon célébrer la résurrection d’une cathédrale si ce n’est seulement comme « quelque chose qui appartient à notre culture, à notre histoire littéraire, architecturale, religieuse et laïque, à l’imaginaire de France » ?

Après le débat sur la flèche, finalement tranché par Emmanuel Macron reconnaissant le consensus national autour d’une restauration à l’identique, l’archevêché de Paris évoque l’hypothèse d’intégrer des vitraux d’art contemporain et du mobilier du XXIe siècle.

Cette magnifique cathédrale, si elle appartient à l’héritage des catholiques en France, si elle est le navire amiral de notre Église de France, il n’en demeure pas moins que, dans les faits, elle appartient à la nation qui en donne l’usage exclusif à l’Église catholique.

Un livre à (re)lire à l’heure où Notre-Dame de Paris pleure le général Georgelin qui a tant œuvré pour elle.

Le général Georgelin, qui dirige l’établissement public, touche un revenu mensuel de 6.000 euros. Le tout réglé grâce à l’argent des souscriptions.

Et si l’on convenait que ce renoncement était le point final des gesticulations contemporaines en tous genres, et donc le point zéro de la reconstruction… du pays ?

Que voulez-vous, on ne se refait pas, on est héritier des bâtisseurs de cathédrales ou on ne l’est pas.

Pour l’historien Michel Pastoureau, « une solution de moindre mal serait de transformer la cathédrale en musée… »

Le soir de l’incendie, tout le monde disait « On va mettre vingt ans avant de reconstruire ». Il fallait arrêter cela.

Il s’agit de sauver le cœur battant de la France : la maîtrise de Notre-Dame de Paris.
Un attentat a été déjoué contre la cathédrale Notre-Dame de Paris et un suspect interpellé, le 5 mars, par la DGSI.

Emmanuel Macron n’a pas eu sa flèche, l’archevêque de Paris lui offre la possibilité d’avoir ses vitraux.

L’exposition fait la part belle à la restauration telle qu’elle se pratique aujourd’hui, moins « invasive » qu’au XIXe.

Il y a 75 ans cette année, la messe de minuit de Notre-Dame était télévisée.

Les vitraux ont toujours été le catéchisme des pauvres jusqu’au XIXe siècle, puis l’abstraction est arrivée…

Sur Notre-Dame de Paris, la flèche prend forme. Ce qui enthousiasme Henri d’Anselme, joint par BV.

Combien, parmi les visiteurs, y connaîtront, comme Paul Claudel, une conversion fulgurante ?

« La Dame de Pierre, c’est un peu le spectacle de la démesure », avoue son metteur en scène Corentin Stemler, au micro de Boulevard

Selon une anecdote assez drôle, la première dame imaginait « une sorte de sexe érigé entouré à sa base de boules en or… »

Derrière les épais murs de pierre de la cathédrale, c’est un chantier titanesque, invisible aux yeux des Parisiens, qui se développe depuis plus de trois ans.

Elles n’ont qu’à rester sous le carrelage, les statues.

Dans le cadre d’une fouille « préventive » commencée le 2 février 2022 en amont du montage de l’échafaudage nécessaire aux travaux de reconstruction de la flèche, le sol de la croisée du transept a révélé des vestiges « d’une qualité scientifique remarquable », d’après le ministère.

« Éternelle Notre-Dame » fait étape à l’Espace Grande Arche de La Défense près de Paris jusqu’à la fin de l’année 2022.

On pouvait alors espérer un peu plus de clarté sur ces questions qui demeurent encore très floues : Notre-Dame de Paris va-t-elle devenir un Disneyland politiquement correct, comme l’avait rapporté The Telegraph. Est-on maintenant plus avancé ?

Pour le déplacement de statues de saints des chapelles vers les piliers de la cathédrale, c’est non, a dit la Commission. Quant aux bancs à roulettes dotés de lumignons, méfiance.

Le mystère demeure sur le plan de réaménagement intérieur qui sera présenté, ce jeudi 9 décembre, à la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture qui donnera un avis.

Tous ces termes lus laissent présager d’un second sacrilège.

Magnifique élan cathédral !

Mais à quoi bon célébrer la résurrection d’une cathédrale si ce n’est seulement comme « quelque chose qui appartient à notre culture, à notre histoire littéraire, architecturale, religieuse et laïque, à l’imaginaire de France » ?

Après le débat sur la flèche, finalement tranché par Emmanuel Macron reconnaissant le consensus national autour d’une restauration à l’identique, l’archevêché de Paris évoque l’hypothèse d’intégrer des vitraux d’art contemporain et du mobilier du XXIe siècle.

Cette magnifique cathédrale, si elle appartient à l’héritage des catholiques en France, si elle est le navire amiral de notre Église de France, il n’en demeure pas moins que, dans les faits, elle appartient à la nation qui en donne l’usage exclusif à l’Église catholique.

Un livre à (re)lire à l’heure où Notre-Dame de Paris pleure le général Georgelin qui a tant œuvré pour elle.

Le général Georgelin, qui dirige l’établissement public, touche un revenu mensuel de 6.000 euros. Le tout réglé grâce à l’argent des souscriptions.

Et si l’on convenait que ce renoncement était le point final des gesticulations contemporaines en tous genres, et donc le point zéro de la reconstruction… du pays ?

Que voulez-vous, on ne se refait pas, on est héritier des bâtisseurs de cathédrales ou on ne l’est pas.

Pour l’historien Michel Pastoureau, « une solution de moindre mal serait de transformer la cathédrale en musée… »

Le soir de l’incendie, tout le monde disait « On va mettre vingt ans avant de reconstruire ». Il fallait arrêter cela.

Il s’agit de sauver le cœur battant de la France : la maîtrise de Notre-Dame de Paris.
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