OTAN
Une défense nationale est possible, mais notre armée tiendrait un front très limité, pendant un temps aussi limité.
Le bilan de l’Alliance est donc mitigé dans ses actions militaires et diplomatiques.
Pas vraiment. Les vrais changements de paradigme ont lieu ailleurs.
Vouloir faire entrer la Turquie dans l’UE, c’est faire entrer le cheval de Troie dans la Cité.
Le grand pays européen qui exerce une influence diplomatique et militaire sur l’est de l’Europe n’est plus la France…
La guerre, donc, une guerre mondiale qui part du principe que les intérêts américains se confondent avec ceux de l’Europe et de la France.
Le conflit ukrainien aura constitué pour Bruxelles comme pour Washington une formidable occasion d’accélérer, vis-à-vis des États nations européens, une double captation de souveraineté.
L’un, nouveau sultan ottoman, rêve d’en finir avec l’Arménie tout en étendant son empire. L’autre, généralissime de l’OTAN, représentant un autre empire, incarne une institution n’en finissant plus de semer la mort…
La tentation ne serait-elle pas grande d’entrer en Ukraine afin de sécuriser sa partie occidentale ?
Aujourd’hui, cette enclave islamique, reste un lieu d’instabilité et de troubles. Les minorités serbes et tziganes, chrétiennes, y sont perpétuellement menacées.
C’est, en réalité, une révolution géostratégique qui se dessine sous nos yeux dans un silence assourdissant.
Dans le cadre du sommet de l’OTAN qui se tient, à Madrid, dans un contexte militaire très tendu entre l’Occident et la Russie, Joe Biden
Dans les coulisses de ce spectacle pathétique, la Turquie, elle, a réussi à avancer ses pions.
Cela fait plusieurs années que la Turquie accuse les pays scandinaves de complicité avec des militants kurdes…
Recep Erdoğan jauge les rapports de force en présence tout en prenant soin de ne pas participer à l’irréparable, soit une guerre globale dans laquelle toutes les nations en présence auraient gros à perdre.
Bien davantage qu’un pacte militaire, l’OTAN, c’est d’abord un marché.
Tout est possible, dans ce petit pays déjà éprouvé, tant sont ardentes les braises intercommunautaires sur lesquelles continuent de souffler des influences étrangères.
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Une vision très unilatérale qui pose question.
Dix jours après que la Russie a envahi l’Ukraine, le conflit semble redoubler d’intensité. Samedi 5 mars matin, les combats font rage autour de Kiev
Si d’aventure, une telle opération offensive était conduite par ce « nouvel ennemi », la riposte armée serait engagée, et sauf intimidation, imprévisible actuellement de Poutine, le conflit marqué d’une escalade dramatique.
Le général Vincent Desportes a résumé le rôle de l’OTAN. Cela dure moins de trois minutes au montage, c’est imparable et cela provoque, sur le plateau, un profond malaise.
« Halte au feu ! écrit-il, les délires bellicistes de ceux qui se croient à l’abri à l’arrière peuvent entraîner la planète dans un cataclysme nucléaire. »
L’OTAN, c’est un fantastique débouché pour la vente d’armements
Quant aux nations, pour avoir une voix, elles doivent refuser de se diluer dans la chimère macronienne de l’Union européenne d’une part, et dans la tutelle bien réelle de l’OTAN d’autre part.
On objectera que les USA se voulant encore « gendarmes du monde » ne sont pas exactement les mieux placés pour dénoncer les « invasions » de tel ou tel pays tiers.
La France serait-elle le seul État à croire vraiment aux prétextes idéologiques, à la croisade démocratique, pour imposer le pluralisme et les droits de l’homme à des cultures qui y sont rétives ?
Une défense nationale est possible, mais notre armée tiendrait un front très limité, pendant un temps aussi limité.
Le bilan de l’Alliance est donc mitigé dans ses actions militaires et diplomatiques.
Pas vraiment. Les vrais changements de paradigme ont lieu ailleurs.
Vouloir faire entrer la Turquie dans l’UE, c’est faire entrer le cheval de Troie dans la Cité.
Le grand pays européen qui exerce une influence diplomatique et militaire sur l’est de l’Europe n’est plus la France…
La guerre, donc, une guerre mondiale qui part du principe que les intérêts américains se confondent avec ceux de l’Europe et de la France.
Le conflit ukrainien aura constitué pour Bruxelles comme pour Washington une formidable occasion d’accélérer, vis-à-vis des États nations européens, une double captation de souveraineté.
L’un, nouveau sultan ottoman, rêve d’en finir avec l’Arménie tout en étendant son empire. L’autre, généralissime de l’OTAN, représentant un autre empire, incarne une institution n’en finissant plus de semer la mort…
La tentation ne serait-elle pas grande d’entrer en Ukraine afin de sécuriser sa partie occidentale ?
Aujourd’hui, cette enclave islamique, reste un lieu d’instabilité et de troubles. Les minorités serbes et tziganes, chrétiennes, y sont perpétuellement menacées.
C’est, en réalité, une révolution géostratégique qui se dessine sous nos yeux dans un silence assourdissant.
Dans le cadre du sommet de l’OTAN qui se tient, à Madrid, dans un contexte militaire très tendu entre l’Occident et la Russie, Joe Biden
Dans les coulisses de ce spectacle pathétique, la Turquie, elle, a réussi à avancer ses pions.
Cela fait plusieurs années que la Turquie accuse les pays scandinaves de complicité avec des militants kurdes…
Recep Erdoğan jauge les rapports de force en présence tout en prenant soin de ne pas participer à l’irréparable, soit une guerre globale dans laquelle toutes les nations en présence auraient gros à perdre.
Bien davantage qu’un pacte militaire, l’OTAN, c’est d’abord un marché.
Tout est possible, dans ce petit pays déjà éprouvé, tant sont ardentes les braises intercommunautaires sur lesquelles continuent de souffler des influences étrangères.
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Une vision très unilatérale qui pose question.
Dix jours après que la Russie a envahi l’Ukraine, le conflit semble redoubler d’intensité. Samedi 5 mars matin, les combats font rage autour de Kiev
Si d’aventure, une telle opération offensive était conduite par ce « nouvel ennemi », la riposte armée serait engagée, et sauf intimidation, imprévisible actuellement de Poutine, le conflit marqué d’une escalade dramatique.
Le général Vincent Desportes a résumé le rôle de l’OTAN. Cela dure moins de trois minutes au montage, c’est imparable et cela provoque, sur le plateau, un profond malaise.
« Halte au feu ! écrit-il, les délires bellicistes de ceux qui se croient à l’abri à l’arrière peuvent entraîner la planète dans un cataclysme nucléaire. »
L’OTAN, c’est un fantastique débouché pour la vente d’armements
Quant aux nations, pour avoir une voix, elles doivent refuser de se diluer dans la chimère macronienne de l’Union européenne d’une part, et dans la tutelle bien réelle de l’OTAN d’autre part.
On objectera que les USA se voulant encore « gendarmes du monde » ne sont pas exactement les mieux placés pour dénoncer les « invasions » de tel ou tel pays tiers.
La France serait-elle le seul État à croire vraiment aux prétextes idéologiques, à la croisade démocratique, pour imposer le pluralisme et les droits de l’homme à des cultures qui y sont rétives ?