OTAN
La France serait-elle le seul État à croire vraiment aux prétextes idéologiques, à la croisade démocratique, pour imposer le pluralisme et les droits de l’homme à des cultures qui y sont rétives ?
Il est assez clair que toute la politique menée par les États-Unis, notamment sous les présidences démocrates, a développé un impérialisme cynique…
Il est vrai que l’actuelle alliance de fait russo-chinoise, singulièrement déséquilibrée aux dépens de Moscou, n’a pu prendre corps que par l’incurie d’une administration américaine en proie à un tropisme antirusse remontant aux heures de l’URSS…
Avec l’élection de Joseph (« Joe ») Robinette Biden, le parti de la guerre est de retour.
Ankara tente de renouer avec son passé d’antan.
Les faucons de guerre de l’OTAN, pourtant bien présents dans l’entourage de Trump, n’ont jamais aimé le président actuel, qui ne leur a pas donné une seule guerre pendant tout son mandat.
Alors que les résultats du scrutin ne sont toujours pas rendus officiels, Emmanuel Macron est l’un des premiers chefs d’État européens à féliciter Joe Biden pour son élection.
Partenaires contre une menace indéfinie depuis la dissolution du pacte de Varsovie, Grèce et Turquie sont réellement en conflit latent avec Chypre et, désormais, les hydrocarbures sous-marins !
Rien n’y fait. La Turquie multiplie les provocations, les occupations, les actes de piraterie, mais l’OTAN n’a qu’un ennemi : la Russie.
Dans un article précédent, le 6 mars dernier, je posais la question de l’attitude américaine face à la contagion du virus, exposant les milliers de
l’édifice de la défense continentale s’appuie sur deux piliers : l’un en béton précontraint, marqué par la grande et inaltérable étoile bleue de l’OTAN, l’autre en ciment encore mal armé, illustré par quelques étoiles jaunes à la peinture fraîche…
On allait voir ce que l’on allait voir… Et on n’a rien vu du tout !
Donald Trump en est reparti tout mécontent, boudant la conférence de presse finale, tandis qu’Emmanuel Macron rentrait tout content…
En deux déclarations, il vient d’en dire plus que Poutine en 20 ans…
Il est donc à mettre au crédit d’Emmanuel Macron d’avoir enfin pris acte de la fin de cette géopolitique du siècle dernier, censée opposer « empire du bien » et « axe du mal ».
L’économie stagne et les crises humanitaires s’aggravent de jour en jour. Beaucoup d’habitants décident de fuir la misère en quittant le pays, pourtant autrefois le plus riche de la région.
On peut dire que le Kosovo est un État failli, un véritable échec du processus de « State Building »…
Il faut donc cesser de croire que la Russie est en continuité avec l’URSS. Ce qui ressemble idéologiquement le plus à l’URSS (plus la prospérité économique, certes), c’est l’Europe occidentale.
Qu’on la dissolve, donc. Que l’Europe reprenne son indépendance militaire et son destin en main. Voilà peut-être le genre de discours qu’il faudrait tenir à Donald Trump ; discours que, paradoxalement, lui seul pourrait entendre.
Les carriéristes de l’OTAN ont bien l’intention de préserver leur rente de situation.
Le président Trump a entrepris une grande opération de démondialisation économique dont les Européens n’ont pas encore compris toutes les conséquences.
Recep Tayyip Erdogan, l’actuel président turc, se voit comme un néo-sultan. Manifestement, il n’a pas la sagesse et la vision de ses augustes devanciers.
Il est certain que des changements vont se faire jour.
La France serait-elle le seul État à croire vraiment aux prétextes idéologiques, à la croisade démocratique, pour imposer le pluralisme et les droits de l’homme à des cultures qui y sont rétives ?
Il est assez clair que toute la politique menée par les États-Unis, notamment sous les présidences démocrates, a développé un impérialisme cynique…
Il est vrai que l’actuelle alliance de fait russo-chinoise, singulièrement déséquilibrée aux dépens de Moscou, n’a pu prendre corps que par l’incurie d’une administration américaine en proie à un tropisme antirusse remontant aux heures de l’URSS…
Avec l’élection de Joseph (« Joe ») Robinette Biden, le parti de la guerre est de retour.
Ankara tente de renouer avec son passé d’antan.
Les faucons de guerre de l’OTAN, pourtant bien présents dans l’entourage de Trump, n’ont jamais aimé le président actuel, qui ne leur a pas donné une seule guerre pendant tout son mandat.
Alors que les résultats du scrutin ne sont toujours pas rendus officiels, Emmanuel Macron est l’un des premiers chefs d’État européens à féliciter Joe Biden pour son élection.
Partenaires contre une menace indéfinie depuis la dissolution du pacte de Varsovie, Grèce et Turquie sont réellement en conflit latent avec Chypre et, désormais, les hydrocarbures sous-marins !
Rien n’y fait. La Turquie multiplie les provocations, les occupations, les actes de piraterie, mais l’OTAN n’a qu’un ennemi : la Russie.
Dans un article précédent, le 6 mars dernier, je posais la question de l’attitude américaine face à la contagion du virus, exposant les milliers de
l’édifice de la défense continentale s’appuie sur deux piliers : l’un en béton précontraint, marqué par la grande et inaltérable étoile bleue de l’OTAN, l’autre en ciment encore mal armé, illustré par quelques étoiles jaunes à la peinture fraîche…
On allait voir ce que l’on allait voir… Et on n’a rien vu du tout !
Donald Trump en est reparti tout mécontent, boudant la conférence de presse finale, tandis qu’Emmanuel Macron rentrait tout content…
En deux déclarations, il vient d’en dire plus que Poutine en 20 ans…
Il est donc à mettre au crédit d’Emmanuel Macron d’avoir enfin pris acte de la fin de cette géopolitique du siècle dernier, censée opposer « empire du bien » et « axe du mal ».
L’économie stagne et les crises humanitaires s’aggravent de jour en jour. Beaucoup d’habitants décident de fuir la misère en quittant le pays, pourtant autrefois le plus riche de la région.
On peut dire que le Kosovo est un État failli, un véritable échec du processus de « State Building »…
Il faut donc cesser de croire que la Russie est en continuité avec l’URSS. Ce qui ressemble idéologiquement le plus à l’URSS (plus la prospérité économique, certes), c’est l’Europe occidentale.
Qu’on la dissolve, donc. Que l’Europe reprenne son indépendance militaire et son destin en main. Voilà peut-être le genre de discours qu’il faudrait tenir à Donald Trump ; discours que, paradoxalement, lui seul pourrait entendre.
Les carriéristes de l’OTAN ont bien l’intention de préserver leur rente de situation.
Le président Trump a entrepris une grande opération de démondialisation économique dont les Européens n’ont pas encore compris toutes les conséquences.
Recep Tayyip Erdogan, l’actuel président turc, se voit comme un néo-sultan. Manifestement, il n’a pas la sagesse et la vision de ses augustes devanciers.
Il est certain que des changements vont se faire jour.
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