Populisme
Joe Biden est au moins fort d’une équipe connaissant son métier. D’où ce changement de braquet le poussant à parler aux délaissés du rêve américain ; ceux qui firent la victoire de Ronald Reagan en 1980 et celle de l’inclassable Donald Trump en 2016.
La chute de Mario Draghi en Italie et la perspective de l’arrivée au pouvoir, en septembre prochain, de Giorgia Meloni, dirigeante du parti Fratelli d’Italia, ne seraient-ils pas les signes annonciateurs de bouleversements à venir ?
Reste à définir ce qu’Olivier Véran appelle le populisme.
Le plus grand danger n’est pas sanitaire : il est celui de la résignation d’un peuple tout entier.
Le temps qu’ils réfléchissent, qu’ils se ressaisissent, qu’ils se mettent en conformité avec la bonne pensée…
Mais où va-t-il donc chercher tout cela ?
En histoire, c’est la nécessité qui commande.
Les populistes n’ont pas encore l’habitude du pouvoir. Ils pensent, en général, que l’on a gagné quand on arrive au pouvoir, alors que c’est seulement à ce moment-là que les choses sérieuses commencent.
264 notices, 107 contributeurs de 12 nationalités différentes, 1.213 pages feront, assurément, de ce monumental ouvrage une des sommes incontournables sur cette question aussi délicate
N’y a-t-il pas des points communs entre le Rassemblement national, Debout la France, le Parti chrétien-démocrate, une fraction de LR et bien d’autres mouvements de droite moins connus ?
Un essai très intéressant consacré au populisme, ou plutôt aux populismes, tant il est évident que les mouvements dits populistes véhiculent des idées très diverses en dépit de ce qu’ils partagent.
Que savons-nous de Salvini ? Peu de choses, essentiellement quelques clichés…
Mais que ce beau monde se rassure, le cauchemar est peut-être en passe de se terminer.
C’est notre Cyrandré de Bercoffac, un roc qui garde le cap et ne ménage pas ses piques…
Certes, le populisme doit être régulé par la raison et la responsabilité, au risque de ne devenir qu’une réaction épidermique et compulsive, mais une ligne libérale conservatrice aurait un effet repoussoir…
En dépit des craintes des uns ou des espérances des autres, le constat est sans appel.
François Bousquet analyse la portée du départ d’Andréa Kotarac de La France insoumise et son appel à voter pour la liste RN de Jordan Bardella.
Les populismes européens à la croisée des chemins ? Nous n’en sommes pas loin. Et le « Système » dans l’impasse ? Nous n’en avons jamais été aussi près.
En Ille-et-Vilaine, par exemple, 88 % des habitants du centre très boboïsé de Rennes ont voté pour Macron mais Marine Le Pen a fait des scores dépassant parfois 40 % dans les zones rurales…
Plus la panique gagne les mondialistes destructeurs des peuples, plus ils basculent dans l’abracadabrant, moins les peuples y adhèrent.
Finalement, Michel, tu es la démonstration du malaise idéologique qui étreint l’intellectuel de gauche faisant un tant soit peu preuve d’honnêteté.
C’est en réalité l’ensemble de la vision « politiquement correcte du monde » qui a été mise sur la sellette.
Matteo Salvini en Italie et Marine Le Pen en France ne marchent pas dans la combine.
…c’est donc un candidat « populiste », Jair Bolsonaro, qui, au Brésil, a manqué de peu le sacre « populiste ».
En Europe, le sursaut populaire est dénoncé comme populiste par l’oligarchie qui contrôle les rouages complexes de l’Union européenne.
Il y a, comme ça, des jours où l’on se sentirait volontiers italien.
Les grands experts en démocratie feraient bien de balayer devant leur porte avant de donner des leçons.
On a un peu vite oublié que Karl Marx condamnait déjà la concurrence déloyale que représentaient les travailleurs immigrés pour le prolétariat autochtone.
Joe Biden est au moins fort d’une équipe connaissant son métier. D’où ce changement de braquet le poussant à parler aux délaissés du rêve américain ; ceux qui firent la victoire de Ronald Reagan en 1980 et celle de l’inclassable Donald Trump en 2016.
La chute de Mario Draghi en Italie et la perspective de l’arrivée au pouvoir, en septembre prochain, de Giorgia Meloni, dirigeante du parti Fratelli d’Italia, ne seraient-ils pas les signes annonciateurs de bouleversements à venir ?
Reste à définir ce qu’Olivier Véran appelle le populisme.
Le plus grand danger n’est pas sanitaire : il est celui de la résignation d’un peuple tout entier.
Le temps qu’ils réfléchissent, qu’ils se ressaisissent, qu’ils se mettent en conformité avec la bonne pensée…
Mais où va-t-il donc chercher tout cela ?
En histoire, c’est la nécessité qui commande.
Les populistes n’ont pas encore l’habitude du pouvoir. Ils pensent, en général, que l’on a gagné quand on arrive au pouvoir, alors que c’est seulement à ce moment-là que les choses sérieuses commencent.
264 notices, 107 contributeurs de 12 nationalités différentes, 1.213 pages feront, assurément, de ce monumental ouvrage une des sommes incontournables sur cette question aussi délicate
N’y a-t-il pas des points communs entre le Rassemblement national, Debout la France, le Parti chrétien-démocrate, une fraction de LR et bien d’autres mouvements de droite moins connus ?
Un essai très intéressant consacré au populisme, ou plutôt aux populismes, tant il est évident que les mouvements dits populistes véhiculent des idées très diverses en dépit de ce qu’ils partagent.
Que savons-nous de Salvini ? Peu de choses, essentiellement quelques clichés…
Mais que ce beau monde se rassure, le cauchemar est peut-être en passe de se terminer.
C’est notre Cyrandré de Bercoffac, un roc qui garde le cap et ne ménage pas ses piques…
Certes, le populisme doit être régulé par la raison et la responsabilité, au risque de ne devenir qu’une réaction épidermique et compulsive, mais une ligne libérale conservatrice aurait un effet repoussoir…
En dépit des craintes des uns ou des espérances des autres, le constat est sans appel.
François Bousquet analyse la portée du départ d’Andréa Kotarac de La France insoumise et son appel à voter pour la liste RN de Jordan Bardella.
Les populismes européens à la croisée des chemins ? Nous n’en sommes pas loin. Et le « Système » dans l’impasse ? Nous n’en avons jamais été aussi près.
En Ille-et-Vilaine, par exemple, 88 % des habitants du centre très boboïsé de Rennes ont voté pour Macron mais Marine Le Pen a fait des scores dépassant parfois 40 % dans les zones rurales…
Plus la panique gagne les mondialistes destructeurs des peuples, plus ils basculent dans l’abracadabrant, moins les peuples y adhèrent.
Finalement, Michel, tu es la démonstration du malaise idéologique qui étreint l’intellectuel de gauche faisant un tant soit peu preuve d’honnêteté.
C’est en réalité l’ensemble de la vision « politiquement correcte du monde » qui a été mise sur la sellette.
Matteo Salvini en Italie et Marine Le Pen en France ne marchent pas dans la combine.
…c’est donc un candidat « populiste », Jair Bolsonaro, qui, au Brésil, a manqué de peu le sacre « populiste ».
En Europe, le sursaut populaire est dénoncé comme populiste par l’oligarchie qui contrôle les rouages complexes de l’Union européenne.
Il y a, comme ça, des jours où l’on se sentirait volontiers italien.
Les grands experts en démocratie feraient bien de balayer devant leur porte avant de donner des leçons.
On a un peu vite oublié que Karl Marx condamnait déjà la concurrence déloyale que représentaient les travailleurs immigrés pour le prolétariat autochtone.