Prisons
Des députés de l’opposition viennent de proposer que l’incarcéré paie 20 % de son coût, soit 600 € par mois.
Le garde des Sceaux Nicole Belloubet veut réduire la population carcérale de 8.000 personnes. Pour Philippe Bilger, « désengorger n’est pas une politique pénale ». Il y
Les surveillants pénitentiaires dépeignent leur quotidien de plus en plus violent et anxiogène.

Et le voilà qui tourne de plateau en studio, s’invite dans les rédactions, pose pour les photographes. À les en croire tous, Faïd est devenu un charmant jeune homme, presque un gendre idéal pour belle-mère en mal de frissons.
Le président de la République a réaffirmé sa volonté de faire construire de nouvelles places de prison.
Emmanuel Macron vient de présenter ses réformes visant à désengorger les prisons. Relèvent-elles d’un pragmatisme salutaire ou, au contraire, sentent-elles le progressisme idéologique habituel ? Philippe Bilger réagit.
Soucieux d’apparaître comme l’homme de l’autorité, le chef de l’État déclare vouloir explorer le champ si peu emprunté et labouré des peines dites alternatives à l’emprisonnement.
La peine a été expurgée de sa dimension coercitive pour n’en retenir qu’une vocation émancipatrice, la figure du criminel revêtant les oripeaux christiques de la rédemption.
On va bien sûr faire quelques replâtrages. Mais le problème de fond va demeurer.
Comment ne pas comprendre la grande colère des gardiens de prison ?
Le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites.
L’idéologie « progressiste » qui domine dans les médias en profite pour glisser sa désinformation. Les prisons seraient surpeuplées parce que la Justice condamnerait trop à la détention.
Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition.
Depuis lundi dernier, un conflit dur oppose les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire au gouvernement et au garde des Sceaux.
C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.
Philippe Bilger éclaire de sa longue expérience judiciaire tous les aspects (humains et sécuritaires) du problème de l’installation des téléphones dans les cellules.
Frédéric Pichon, avocat, dresse un état des lieux des prisons françaises pour Boulevard Voltaire
Réduire le problème à une question de places disponibles ou de personnel en nombre insuffisant serait une erreur.

Clash place Vendôme. Le directeur de l’administration pénitentiaire, Philippe Galli, a remis sa démission au garde des Sceaux, qui l’a immédiatement acceptée.
Des députés de l’opposition viennent de proposer que l’incarcéré paie 20 % de son coût, soit 600 € par mois.
Le garde des Sceaux Nicole Belloubet veut réduire la population carcérale de 8.000 personnes. Pour Philippe Bilger, « désengorger n’est pas une politique pénale ». Il y
Les surveillants pénitentiaires dépeignent leur quotidien de plus en plus violent et anxiogène.

Et le voilà qui tourne de plateau en studio, s’invite dans les rédactions, pose pour les photographes. À les en croire tous, Faïd est devenu un charmant jeune homme, presque un gendre idéal pour belle-mère en mal de frissons.
Le président de la République a réaffirmé sa volonté de faire construire de nouvelles places de prison.
Emmanuel Macron vient de présenter ses réformes visant à désengorger les prisons. Relèvent-elles d’un pragmatisme salutaire ou, au contraire, sentent-elles le progressisme idéologique habituel ? Philippe Bilger réagit.
Soucieux d’apparaître comme l’homme de l’autorité, le chef de l’État déclare vouloir explorer le champ si peu emprunté et labouré des peines dites alternatives à l’emprisonnement.
La peine a été expurgée de sa dimension coercitive pour n’en retenir qu’une vocation émancipatrice, la figure du criminel revêtant les oripeaux christiques de la rédemption.
On va bien sûr faire quelques replâtrages. Mais le problème de fond va demeurer.
Comment ne pas comprendre la grande colère des gardiens de prison ?
Le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites.
L’idéologie « progressiste » qui domine dans les médias en profite pour glisser sa désinformation. Les prisons seraient surpeuplées parce que la Justice condamnerait trop à la détention.
Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition.
Depuis lundi dernier, un conflit dur oppose les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire au gouvernement et au garde des Sceaux.
C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.
Philippe Bilger éclaire de sa longue expérience judiciaire tous les aspects (humains et sécuritaires) du problème de l’installation des téléphones dans les cellules.
Frédéric Pichon, avocat, dresse un état des lieux des prisons françaises pour Boulevard Voltaire
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