Recep Tayyip Erdoğan
Quant à nos gouvernants, membres de l’OTAN et de l’UE, s’ils avaient un peu de cette force de caractère qui anime les deux protagonistes, ils devraient exclure la Turquie de l’OTAN, bloquer résolument les frontières et cesser de verser une rançon.
La Turquie est toujours nationaliste, mais elle se réapproprie l’islamisme, celui des Frères musulmans…
Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.
C’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell, vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence…
Depuis plusieurs mois, la marine turque est de plus en plus présente en Méditerranée…
On allait voir ce que l’on allait voir… Et on n’a rien vu du tout !
Donald Trump en est reparti tout mécontent, boudant la conférence de presse finale, tandis qu’Emmanuel Macron rentrait tout content…
Même à l’heure où cet article sera mis en ligne et à laquelle on ne saura, évidemment, pas ce qu’il sortira de ce sommet, tenu
La vérité oblige à dire qu’Emmanuel Macron a tapé là où cela faisait mal.
Selon une chaîne de télévision publique turque, Ankara entend expulser quelque 2.500 djihadistes, dont une majorité vers des pays de l’Union européenne.
En avril 2017, Donald Trump avait qualifié le massacre des Arméniens d’« une des pires atrocités de masse du XXe siècle », mais il s’était gardé d’utiliser le terme de « génocide ».
Tout ce qui se passe en Syrie en ce moment n’est, certes, pas du cinéma, mais ressemble diablement à un spectacle conçu et réalisé par les acteurs principaux.
Il ne fait pas bon, en Turquie, de critiquer Erdoğan : des ONG accusent, d’ailleurs, régulièrement ce pays d’atteintes à la liberté de la presse. Mais
Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan.
L’accord conclu à Sotchi entre la Turquie et la Russie est un modèle de réussite.
La Syrie laïque constitue une sorte de cadenas qui empêche de reconstituer l’Empire ottoman sous la houlette des Frères musulmans.
Donald Trump semble avoir commis une bévue majeure en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie actuellement administré par les Kurdes autonomistes du PYD.
Il doit y avoir des nations oubliées de Dieu. Les Kurdes en font manifestement partie…
Quelle que soit son issue, cet affrontement turco-kurde risque fort de profiter à la Russie et, au-delà, à la Syrie qui n’a qu’un objectif : reconquérir l’intégralité de son territoire.
La majeure partie des islamistes combattants sont affiliés au groupe Hayat Tahrir al-Cham, successeur du Front al-Nosra, qui s’est imposé au détriment d’autres milices islamistes soutenues par Ankara.
Les Américains sont, naturellement, très en colère et multiplient les pressions sur la Turquie pour la contraindre de renoncer à cette acquisition de haute valeur symbolique.
L’enseignement est le nerf de la guerre, pour s’emparer des esprits des enfants.
Erdoğan fait froid dans le dos.
Les élections municipales qui viennent de se dérouler en Turquie marquent un tournant. Plusieurs grandes villes ont, en effet, été perdues par l’AKP, le parti d’Erdoğan, à commencer par Ankara et Istanbul.
La société turque a résisté et l’a prouvé dans les urnes.
Une annonce en rapport avec des élections qui s’annoncent serrées, mais qui en dit long sur le régime islamique que le président Erdoğan installe progressivement.
Un peu à la manière de Clovis qui fracassa le crâne d’un soldat qui l’avait humilié quelque temps auparavant (« Souviens-toi du vase de Soissons »), le successeur de Mustafa Kemal rappelle aux Australiens et Néo-Zélandais la bataille de Gallipoli.
Quant à nos gouvernants, membres de l’OTAN et de l’UE, s’ils avaient un peu de cette force de caractère qui anime les deux protagonistes, ils devraient exclure la Turquie de l’OTAN, bloquer résolument les frontières et cesser de verser une rançon.
La Turquie est toujours nationaliste, mais elle se réapproprie l’islamisme, celui des Frères musulmans…
Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.
C’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell, vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence…
Depuis plusieurs mois, la marine turque est de plus en plus présente en Méditerranée…
On allait voir ce que l’on allait voir… Et on n’a rien vu du tout !
Donald Trump en est reparti tout mécontent, boudant la conférence de presse finale, tandis qu’Emmanuel Macron rentrait tout content…
Même à l’heure où cet article sera mis en ligne et à laquelle on ne saura, évidemment, pas ce qu’il sortira de ce sommet, tenu
La vérité oblige à dire qu’Emmanuel Macron a tapé là où cela faisait mal.
Selon une chaîne de télévision publique turque, Ankara entend expulser quelque 2.500 djihadistes, dont une majorité vers des pays de l’Union européenne.
En avril 2017, Donald Trump avait qualifié le massacre des Arméniens d’« une des pires atrocités de masse du XXe siècle », mais il s’était gardé d’utiliser le terme de « génocide ».
Tout ce qui se passe en Syrie en ce moment n’est, certes, pas du cinéma, mais ressemble diablement à un spectacle conçu et réalisé par les acteurs principaux.
Il ne fait pas bon, en Turquie, de critiquer Erdoğan : des ONG accusent, d’ailleurs, régulièrement ce pays d’atteintes à la liberté de la presse. Mais
Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan.
L’accord conclu à Sotchi entre la Turquie et la Russie est un modèle de réussite.
La Syrie laïque constitue une sorte de cadenas qui empêche de reconstituer l’Empire ottoman sous la houlette des Frères musulmans.
Donald Trump semble avoir commis une bévue majeure en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie actuellement administré par les Kurdes autonomistes du PYD.
Il doit y avoir des nations oubliées de Dieu. Les Kurdes en font manifestement partie…
Quelle que soit son issue, cet affrontement turco-kurde risque fort de profiter à la Russie et, au-delà, à la Syrie qui n’a qu’un objectif : reconquérir l’intégralité de son territoire.
La majeure partie des islamistes combattants sont affiliés au groupe Hayat Tahrir al-Cham, successeur du Front al-Nosra, qui s’est imposé au détriment d’autres milices islamistes soutenues par Ankara.
Les Américains sont, naturellement, très en colère et multiplient les pressions sur la Turquie pour la contraindre de renoncer à cette acquisition de haute valeur symbolique.
L’enseignement est le nerf de la guerre, pour s’emparer des esprits des enfants.
Erdoğan fait froid dans le dos.
Les élections municipales qui viennent de se dérouler en Turquie marquent un tournant. Plusieurs grandes villes ont, en effet, été perdues par l’AKP, le parti d’Erdoğan, à commencer par Ankara et Istanbul.
La société turque a résisté et l’a prouvé dans les urnes.
Une annonce en rapport avec des élections qui s’annoncent serrées, mais qui en dit long sur le régime islamique que le président Erdoğan installe progressivement.
Un peu à la manière de Clovis qui fracassa le crâne d’un soldat qui l’avait humilié quelque temps auparavant (« Souviens-toi du vase de Soissons »), le successeur de Mustafa Kemal rappelle aux Australiens et Néo-Zélandais la bataille de Gallipoli.
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