Réforme des retraites
Si la situation chaotique venait ainsi à perdurer, sauf drame (mort, par exemple), il est possible que le pouvoir finisse par en profiter en jouant la carte du parti de l’ordre.
Emmanuelle Ménard nous affirme qu’il n’est plus envisageable d’associer sa voix à celle des Insoumis, quel que soit le texte ou la motion.
Jeudi donc, l’Assemblée a entériné le principe d’une motion de censure qui, si elle est votée, entraînera la chute du gouvernement Borne et, si Emmanuel Macron tient ses engagements, provoquera la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Si le recours à l’article 49.3 est, certes, une pratique légale en soi, elle est singulière parmi les démocraties occidentales et son utilisation excessive une atteinte inouïe à la démocratie parlementaire représentative.
L’exécutif a sa réforme au prix de la violence. Il tient sa victoire contre la majorité de ses concitoyens mais rien n’est joué.
Il n’y aura pas de quoi pavoiser car, à l’évidence, c’est une victoire à la Pyrrhus qu’Emmanuel Macron va emporter.
Le député de Moselle Fabien Di Filippo persiste et signe : contre l’avis du président des LR Éric Ciotti, il votera une motion de censure « quel que soit le groupe qui la déposera ».
L’exécutif a décidé de recourir une nouvelle fois au 49.3, évitant ainsi un vote incertain à l’Assemblée nationale. Le député (RN) des Bouches-du-Rhône Franck Allisio regrette un « énième passage en force ».
La commission mixte paritaire vient d’adopter, ce mercredi, à 17 h 30, le texte ouvrant la voie à un vote final de l’Assemblée nationale jeudi : Renaissance s’est lancé à corps perdu dans une ultime opération séduction à l’endroit du groupe de la droite et du centre.
Après des semaines de débats enfiévrés, d’escarmouches et de crises de nerfs, la représentation nationale va se confronter une dernière fois avec l’écho des presque deux millions de manifestants.
En tout cas, on est à un tournant. Des tournants, il y en a tous les jours, en politique, comme sur la route. Mais à l’évidence, celui des prochains jours sera décisif.
Vrai libéral à l’américaine, chef d’entreprise à succès, l’ancien président et fondateur du mouvement Nous citoyens cogne. Pour lui, il faut mettre en place d’urgence
L’article 44-3 permet à l’exécutif, via la procédure dite du « vote bloqué », d’accélérer la procédure et de faire voter les sénateurs sur la totalité du texte.
Vous entendrez bientôt parler d’Olivier Mateu, si ce n’est déjà fait
Voilà comment Emmanuel Macron, expert en gestion des peurs, peut se justifier de maintenir cette réforme injuste et incomprise par les Français.
Les féministes prétendent défendre les femmes en méprisant les mères, comme si celles-ci, dans la vraie vie, n’étaient pas le plus souvent indissolublement liées.
Évidemment, on peut être surpris d’être surpris.
Mettre la question de la natalité dans le débat des retraites, comme l’a fait le Rassemblement national, relève du discours fasciste.
Son air coincé et son ton geignard ne le font guère passer pour Cincinnatus. On dirait plutôt une mauvaise imitation de Pierre Richard par un secrétaire de mairie.
Si le Sénat s’accorde sur la réforme, sénateurs et députés se retrouveront pour la lecture des conclusions de la commission mixte paritaire.
Les débats sur la réforme des retraites se terminent sur une touche négative pour le RN. Le groupe d’opposition avait déposé une motion de censure
« Ni patriarcat, ni capitalisme, ni frontières ! » Quel rapport avec la retraite à 64 ans ?
Cette motion de censure que nous déposons est aussi un acte pour les Français.
L’Assemblée est une voiture bloquée dans la pente avec une NUPES pesant sur le frein à main et une majorité pas pressée de lâcher les chevaux.
La NUPES, justement, voit la natalité comme une odieuse prise d’otage des femmes.
L’Humanité met en ligne la vidéo de cette apprentie rebelle exprimant son désaccord avec la réforme.
Quelle que soit l’issue du conflit, il aura des conséquences politiques.
Faites ce que je vote pour vous, pas ce que je fais ?
Si la situation chaotique venait ainsi à perdurer, sauf drame (mort, par exemple), il est possible que le pouvoir finisse par en profiter en jouant la carte du parti de l’ordre.
Emmanuelle Ménard nous affirme qu’il n’est plus envisageable d’associer sa voix à celle des Insoumis, quel que soit le texte ou la motion.
Jeudi donc, l’Assemblée a entériné le principe d’une motion de censure qui, si elle est votée, entraînera la chute du gouvernement Borne et, si Emmanuel Macron tient ses engagements, provoquera la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Si le recours à l’article 49.3 est, certes, une pratique légale en soi, elle est singulière parmi les démocraties occidentales et son utilisation excessive une atteinte inouïe à la démocratie parlementaire représentative.
L’exécutif a sa réforme au prix de la violence. Il tient sa victoire contre la majorité de ses concitoyens mais rien n’est joué.
Il n’y aura pas de quoi pavoiser car, à l’évidence, c’est une victoire à la Pyrrhus qu’Emmanuel Macron va emporter.
Le député de Moselle Fabien Di Filippo persiste et signe : contre l’avis du président des LR Éric Ciotti, il votera une motion de censure « quel que soit le groupe qui la déposera ».
L’exécutif a décidé de recourir une nouvelle fois au 49.3, évitant ainsi un vote incertain à l’Assemblée nationale. Le député (RN) des Bouches-du-Rhône Franck Allisio regrette un « énième passage en force ».
La commission mixte paritaire vient d’adopter, ce mercredi, à 17 h 30, le texte ouvrant la voie à un vote final de l’Assemblée nationale jeudi : Renaissance s’est lancé à corps perdu dans une ultime opération séduction à l’endroit du groupe de la droite et du centre.
Après des semaines de débats enfiévrés, d’escarmouches et de crises de nerfs, la représentation nationale va se confronter une dernière fois avec l’écho des presque deux millions de manifestants.
En tout cas, on est à un tournant. Des tournants, il y en a tous les jours, en politique, comme sur la route. Mais à l’évidence, celui des prochains jours sera décisif.
Vrai libéral à l’américaine, chef d’entreprise à succès, l’ancien président et fondateur du mouvement Nous citoyens cogne. Pour lui, il faut mettre en place d’urgence
L’article 44-3 permet à l’exécutif, via la procédure dite du « vote bloqué », d’accélérer la procédure et de faire voter les sénateurs sur la totalité du texte.
Vous entendrez bientôt parler d’Olivier Mateu, si ce n’est déjà fait
Voilà comment Emmanuel Macron, expert en gestion des peurs, peut se justifier de maintenir cette réforme injuste et incomprise par les Français.
Les féministes prétendent défendre les femmes en méprisant les mères, comme si celles-ci, dans la vraie vie, n’étaient pas le plus souvent indissolublement liées.
Évidemment, on peut être surpris d’être surpris.
Mettre la question de la natalité dans le débat des retraites, comme l’a fait le Rassemblement national, relève du discours fasciste.
Son air coincé et son ton geignard ne le font guère passer pour Cincinnatus. On dirait plutôt une mauvaise imitation de Pierre Richard par un secrétaire de mairie.
Si le Sénat s’accorde sur la réforme, sénateurs et députés se retrouveront pour la lecture des conclusions de la commission mixte paritaire.
Les débats sur la réforme des retraites se terminent sur une touche négative pour le RN. Le groupe d’opposition avait déposé une motion de censure
« Ni patriarcat, ni capitalisme, ni frontières ! » Quel rapport avec la retraite à 64 ans ?
Cette motion de censure que nous déposons est aussi un acte pour les Français.
L’Assemblée est une voiture bloquée dans la pente avec une NUPES pesant sur le frein à main et une majorité pas pressée de lâcher les chevaux.
La NUPES, justement, voit la natalité comme une odieuse prise d’otage des femmes.
L’Humanité met en ligne la vidéo de cette apprentie rebelle exprimant son désaccord avec la réforme.
Quelle que soit l’issue du conflit, il aura des conséquences politiques.
Faites ce que je vote pour vous, pas ce que je fais ?
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