Royaume-Uni
Il est assez peu probable que cette déplorable affaire anglaise induise une hystérie contre la religion du « football » qui sévit en Europe.
Boris Johnson possède deux atouts, le Commonwealth et le soutien de Donald Trump, donc des États-Unis. Peut-être devra-t-il surtout compter sur l’orgueil et la ténacité des Anglais.
M. Johnson est réputé volontaire et courageux. Il devra aussi être habile.
Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.
Après le couple Reagan-Thatcher, celui que pourraient former Donald Trump et Boris Johnson ?
Déjà, on sent l’accélération : c’est Boris Johnson, très probablement, qui sera le futur Premier ministre, réussissant ainsi à gagner la guerre qu’il menait de l’intérieur contre Theresa May depuis son accession au pouvoir.
Mais comment ne pas devenir un peu, sur les bords de la Tamise, monarchiste, en voyant la duchesse de Cambridge au balcon ?
Ce scénario était pourtant prévisible depuis plus d’un an, et même deux.
Environ 35 % des électeurs, par leur bulletin, se révolteraient contre l’attitude de Theresa May, qui a cherché à noyer le poisson du Brexit dans l’eau de la Commission de Bruxelles.
Nigel Farage, par-delà ses apparents « changements de pied », n’a cessé de montrer la cohérence, la justesse et la réussite de sa stratégie, et son grand talent manœuvrier.
L’équipe qui remportait la Cup d’Angleterre avait pour habitude de fêter sa victoire avec force jaillissements de champagne, bouchons explosifs et arrosages mutuels. Oh yes,
Ainsi, la polarisation de la vie politique britannique se porterait autour de mouvements pro et anti-UE, sortant ainsi de l’ambiguïté perpétrée par les deux grandes formations actuelles.
À quoi bon se déplacer jusqu’aux urnes si l’on a le sentiment qu’elles ne sont rien d’autre qu’une corbeille à papier ?
Tuer le temps, il le faut bien : la reine s’accroche sur son trône et le prince Charles n’a que 71 ans.
En attendant de probables rebondissements à venir, ça navigue à vue, au 10 Downing Street.
Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…
Résumons : nous sommes en Irlande du Nord, le dimanche 30 janvier 1972, à Derry. La guerre entre catholiques et protestants bat son plein. La manifestation dégénère et quatorze Irlandais se retrouvent allongés sur le bitume.
…ce candidat n’a pas été embauché. Parce qu’il a trois gros défauts : c’est un homme, il est blanc et il est hétérosexuel.
C’est à ce moment que le chroniqueur de Boulevard Voltaire s’efface pour faire place au psychiatre Boris Cyrulnik, davantage en mesure de comprendre la genèse du phénomène.
Ce choix n’est peut-être pas étranger au fait que madame May était, au départ, hostile au Brexit.
Nous aurions bien tort de nous réjouir des malheurs de nos meilleurs amis anglais, puisque en France, de semblables manœuvres de coulisses sont depuis longtemps la norme.
L’économie n’est pas une science exacte et aucune prévision n’est assurée de se réaliser.
Si cette manifestation ne réussit pas à faire changer la décision du Premier ministre britannique, elle s’apparente tout bonnement à une propagande.
On ne peut que partager leur légitime inquiétude. En effet, avant que la perfide Albion ne rejoigne l’Europe en 1973, il ne se passait rien de notoire de l’autre côté de la Manche. Les Beatles étaient un groupe de Vladivostok. Les Rolling Stones venaient de Romorantin.
Il est donc particulièrement liberticide d’évoquer la possibilité de faire revoter les Britanniques sur le Brexit.
Le « hard Brexit » fait peur et serait sans doute catastrophique. Voilà la chance de l’opiniâtre Mme May.
L’Angleterre a toujours préfiguré les profonds changements sociaux. Là, il ne s’agit plus des Beatles ou des punks… C’est autrement inquiétant.
L’avenir de l’Europe n’est pas dans un prêt-à-porter universel…
Il est assez peu probable que cette déplorable affaire anglaise induise une hystérie contre la religion du « football » qui sévit en Europe.
Boris Johnson possède deux atouts, le Commonwealth et le soutien de Donald Trump, donc des États-Unis. Peut-être devra-t-il surtout compter sur l’orgueil et la ténacité des Anglais.
M. Johnson est réputé volontaire et courageux. Il devra aussi être habile.
Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.
Après le couple Reagan-Thatcher, celui que pourraient former Donald Trump et Boris Johnson ?
Déjà, on sent l’accélération : c’est Boris Johnson, très probablement, qui sera le futur Premier ministre, réussissant ainsi à gagner la guerre qu’il menait de l’intérieur contre Theresa May depuis son accession au pouvoir.
Mais comment ne pas devenir un peu, sur les bords de la Tamise, monarchiste, en voyant la duchesse de Cambridge au balcon ?
Ce scénario était pourtant prévisible depuis plus d’un an, et même deux.
Environ 35 % des électeurs, par leur bulletin, se révolteraient contre l’attitude de Theresa May, qui a cherché à noyer le poisson du Brexit dans l’eau de la Commission de Bruxelles.
Nigel Farage, par-delà ses apparents « changements de pied », n’a cessé de montrer la cohérence, la justesse et la réussite de sa stratégie, et son grand talent manœuvrier.
L’équipe qui remportait la Cup d’Angleterre avait pour habitude de fêter sa victoire avec force jaillissements de champagne, bouchons explosifs et arrosages mutuels. Oh yes,
Ainsi, la polarisation de la vie politique britannique se porterait autour de mouvements pro et anti-UE, sortant ainsi de l’ambiguïté perpétrée par les deux grandes formations actuelles.
À quoi bon se déplacer jusqu’aux urnes si l’on a le sentiment qu’elles ne sont rien d’autre qu’une corbeille à papier ?
Tuer le temps, il le faut bien : la reine s’accroche sur son trône et le prince Charles n’a que 71 ans.
En attendant de probables rebondissements à venir, ça navigue à vue, au 10 Downing Street.
Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…
Résumons : nous sommes en Irlande du Nord, le dimanche 30 janvier 1972, à Derry. La guerre entre catholiques et protestants bat son plein. La manifestation dégénère et quatorze Irlandais se retrouvent allongés sur le bitume.
…ce candidat n’a pas été embauché. Parce qu’il a trois gros défauts : c’est un homme, il est blanc et il est hétérosexuel.
C’est à ce moment que le chroniqueur de Boulevard Voltaire s’efface pour faire place au psychiatre Boris Cyrulnik, davantage en mesure de comprendre la genèse du phénomène.
Ce choix n’est peut-être pas étranger au fait que madame May était, au départ, hostile au Brexit.
Nous aurions bien tort de nous réjouir des malheurs de nos meilleurs amis anglais, puisque en France, de semblables manœuvres de coulisses sont depuis longtemps la norme.
L’économie n’est pas une science exacte et aucune prévision n’est assurée de se réaliser.
Si cette manifestation ne réussit pas à faire changer la décision du Premier ministre britannique, elle s’apparente tout bonnement à une propagande.
On ne peut que partager leur légitime inquiétude. En effet, avant que la perfide Albion ne rejoigne l’Europe en 1973, il ne se passait rien de notoire de l’autre côté de la Manche. Les Beatles étaient un groupe de Vladivostok. Les Rolling Stones venaient de Romorantin.
Il est donc particulièrement liberticide d’évoquer la possibilité de faire revoter les Britanniques sur le Brexit.
Le « hard Brexit » fait peur et serait sans doute catastrophique. Voilà la chance de l’opiniâtre Mme May.
L’Angleterre a toujours préfiguré les profonds changements sociaux. Là, il ne s’agit plus des Beatles ou des punks… C’est autrement inquiétant.
L’avenir de l’Europe n’est pas dans un prêt-à-porter universel…
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