Syrie
Damas et sa banlieue sont donc entièrement libérées du fléau islamiste et ne craindront plus de régulières et meurtrières salves d’obus. C’est un tournant depuis 2012.
Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.
« Le camp du droit n’est pas nécessairement le camp du faible », c’est ce qu’a déclaré Emmanuel Macron, ce mardi matin, au Parlement européen. Nicolas Dhuicq
Les Français veulent des chefs, c’est vrai, mais des chefs libres.
La politique internationale de la France est la continuité d’une chaîne historique. Or, cette chaîne s’est brisée.
Le Président français trouve dans la politique internationale le terrain idéal de sa mégalomanie, et l’occasion de survoler la marée des mécontentements.
Tout le monde se dit être dans le camp du bien …
Remercions donc monsieur Asselineau pour sa proposition complètement irréaliste et irréalisable.
Ceux qui nous gouvernent ont ainsi dévoilé qui était leur véritable ennemi : Assad, et non les islamistes.
Donc une centaine de missiles, le double de l’année dernière : une grosse dizaine pour les petits soldats français et anglais, le reste pour le boss.
Mais soyons sereins, si conflagration finale il y a, ce sera, à n’en pas douter, pour avoir servi les droits de l’homme et la démocratie mondiale.
C’est donc avant le résultat de l’enquête que devait produire l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques qu’ont été déclenchées les frappes des trois alliés !
Il l’a fait. Il a appuyé sur le bouton des frappes contre la Syrie.
Il y a tout de même de quoi se poser des questions…
Aujourd’hui, le plan occidental est de torpiller la réussite de la paix en Syrie pour ne pas la laisser tout entière dans l’influence russe. Il faut donc empêcher une réconciliation nationale.
Notre frégate Aquitaine, déployée en Méditerranée orientale, aurait été menacée par une posture « agressive ».
Les Occidentaux sont prisonniers de leur rhétorique manichéenne. À force de répéter que Bachar est un monstre « qui massacre son propre peuple », aucun recul, aucune analyse objective ne sont possibles.
Emmanuel Macron est en train de danser clope au bec sur une poudrière. Espérons que nos adversaires désignés sauront conserver la raison que nous avons perdue depuis bien longtemps.
On en sait un peu plus sur les méthodes de « gouvernement » des différentes milices islamistes.
Pendant ce temps, le bon Erdoğan bombarde Afrine en toute tranquillité. Mais comme il est turc et pas syrien, c’est évidemment beaucoup moins grave.
Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15.000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2.
Il semble qu’il n’y ait plus aucune limite à l’indécence du parti pris des médias occidentaux, et français en particulier, dans le drame syrien.
Deux événements majeurs viennent de se dérouler dans la province.
Nous avions vu ce phénomène à Alep, où la désinformation concernant les quartiers Est n’a pu être vérifiée qu’une fois la paix revenue. Et là, rebelote pour la Ghouta orientale.
« La Russie ne soutient pas la personne de Bashar el Assad mais la simple existence d’une forme étatique en Syrie. »
La Résolution 2401-2018 demande à toutes les parties au conflit de cesser les hostilités sur l’ensemble du territoire syrien pour une période minimum de trente jours consécutifs.
Depuis le 18 février, l’aviation syrienne bombarde à nouveau La Ghouta, cette vaste banlieue qui ceinture Damas.
La seule solution est le rétablissement de l’autorité de Damas sur l’ensemble du territoire avec, pour corollaire, des garanties sur la sécurité de ses voisins – Israël, Liban et Turquie.
Damas et sa banlieue sont donc entièrement libérées du fléau islamiste et ne craindront plus de régulières et meurtrières salves d’obus. C’est un tournant depuis 2012.
Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.
« Le camp du droit n’est pas nécessairement le camp du faible », c’est ce qu’a déclaré Emmanuel Macron, ce mardi matin, au Parlement européen. Nicolas Dhuicq
Les Français veulent des chefs, c’est vrai, mais des chefs libres.
La politique internationale de la France est la continuité d’une chaîne historique. Or, cette chaîne s’est brisée.
Le Président français trouve dans la politique internationale le terrain idéal de sa mégalomanie, et l’occasion de survoler la marée des mécontentements.
Tout le monde se dit être dans le camp du bien …
Remercions donc monsieur Asselineau pour sa proposition complètement irréaliste et irréalisable.
Ceux qui nous gouvernent ont ainsi dévoilé qui était leur véritable ennemi : Assad, et non les islamistes.
Donc une centaine de missiles, le double de l’année dernière : une grosse dizaine pour les petits soldats français et anglais, le reste pour le boss.
Mais soyons sereins, si conflagration finale il y a, ce sera, à n’en pas douter, pour avoir servi les droits de l’homme et la démocratie mondiale.
C’est donc avant le résultat de l’enquête que devait produire l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques qu’ont été déclenchées les frappes des trois alliés !
Il l’a fait. Il a appuyé sur le bouton des frappes contre la Syrie.
Il y a tout de même de quoi se poser des questions…
Aujourd’hui, le plan occidental est de torpiller la réussite de la paix en Syrie pour ne pas la laisser tout entière dans l’influence russe. Il faut donc empêcher une réconciliation nationale.
Notre frégate Aquitaine, déployée en Méditerranée orientale, aurait été menacée par une posture « agressive ».
Les Occidentaux sont prisonniers de leur rhétorique manichéenne. À force de répéter que Bachar est un monstre « qui massacre son propre peuple », aucun recul, aucune analyse objective ne sont possibles.
Emmanuel Macron est en train de danser clope au bec sur une poudrière. Espérons que nos adversaires désignés sauront conserver la raison que nous avons perdue depuis bien longtemps.
On en sait un peu plus sur les méthodes de « gouvernement » des différentes milices islamistes.
Pendant ce temps, le bon Erdoğan bombarde Afrine en toute tranquillité. Mais comme il est turc et pas syrien, c’est évidemment beaucoup moins grave.
Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15.000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2.
Il semble qu’il n’y ait plus aucune limite à l’indécence du parti pris des médias occidentaux, et français en particulier, dans le drame syrien.
Deux événements majeurs viennent de se dérouler dans la province.
Nous avions vu ce phénomène à Alep, où la désinformation concernant les quartiers Est n’a pu être vérifiée qu’une fois la paix revenue. Et là, rebelote pour la Ghouta orientale.
« La Russie ne soutient pas la personne de Bashar el Assad mais la simple existence d’une forme étatique en Syrie. »
La Résolution 2401-2018 demande à toutes les parties au conflit de cesser les hostilités sur l’ensemble du territoire syrien pour une période minimum de trente jours consécutifs.
Depuis le 18 février, l’aviation syrienne bombarde à nouveau La Ghouta, cette vaste banlieue qui ceinture Damas.
La seule solution est le rétablissement de l’autorité de Damas sur l’ensemble du territoire avec, pour corollaire, des garanties sur la sécurité de ses voisins – Israël, Liban et Turquie.
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