Ukraine
Marc Fesneau est-il le ministre de l’Agriculture en Ukraine ? Non. De l’Union européenne ? Non plus.
Le ministre a remis sa démission au Parlement, à la suite de plusieurs scandale de corruption au sein du ministère
Pas vraiment. Les vrais changements de paradigme ont lieu ailleurs.
Le problème, c’est le rôle joué par ces groupes de réflexion dans la fabrication d’un consensus belliciste.
Un scénario qui s’expliquerait par le sentiment qu’aucune des deux parties n’acceptera de reconnaître sa défaite
On découvre un pays de cocagne où l’unité de compte est le char de bataille.
Le contraste est saisissant avec la presse française, qui brille par sa discrétion sur le sujet.
Deux humoristes russes et un comique français : le sketch promettait d’être désopilant.
La Russie est en train de démontrer qu’on peut survivre économiquement, sinon prospérer, en dehors de la zone dollar.
BHL sortira, le 22 février, un film sur la résistance de l’Ukraine, Slava Ukraini. On pourrait rêver d’une ode patriotique, d’une conversion subite de ce mondialiste échevelé aux vertus de la patrie. Hélas…
Ainsi Jean-Frédéric Poisson rejoint-il le club très restreint des politiques qui tirent la sonnette d’alarme sur le système d’engrenage mis en place.
Cette frappe servirait d’exemple : « frapper la France une fois » ferait en sorte que « tout le monde ait peur ».
Son incessante danse à contre-pied, dans un contexte de confrontation avec une puissance nucléaire, n’a cependant rien de risible. Bien au contraire, elle rend la politique de la France illisible et imprévisible.
On pourrait considérer que c’est comme ça, que ce n’est pas si grave et que c’est même plutôt sympa, et s’arrêter là.
Le Congrès américain s’est prononcé favorablement pour une aide massive à l’Ukraine : 45 milliards de dollars, sur les 1.700 milliards du budget fédéral.
Il semble bien, en effet, que l’état-major russe, sous la conduite du général Sourovikine, ait appris de ses erreurs et fait le choix, cette fois-ci, de reprendre les choses dans l’ordre en commençant par des bombardements massifs, comme les Occidentaux l’avaient fait en Serbie ou en Irak.
La tentation ne serait-elle pas grande d’entrer en Ukraine afin de sécuriser sa partie occidentale ?
Par ailleurs, une aide de plusieurs centaines de millions d’euros sera engagée.
Incapable de définir une ligne claire, il se décrédibilise à Kiev comme à Moscou.
Un échange amical avec la Maison-Blanche, une bonne leçon de morale chrétienne à Poutine et l’affaire est pliée.
Ce matin-là, Emmanuel Macron a « gazouillé » : « We do not want a world war » (« Nous ne voulons pas de guerre mondiale »), actant ainsi qu’il ne considère plus le français comme une langue internationale.
La situation est-elle toujours maîtrisée ou est-elle à la merci d’une nouvelle provocation qui nourrira l’engrenage de la guerre ?
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
Selon le général Desportes, la Russie ne compte plus sur une victoire militaire mais sur un enlisement du conflit qui briserait le moral occidental.
L’emploi de l’artillerie sol-air par des soldats français serait un signal sans équivoque, alors même que nos généraux viennent de dire que l’armée avait besoin de remonter en puissance.
Pour Hervé Juvin, ce conflit est mondial et préfigure l’émergence d’un monde nouveau, un monde où les Etats-Unis perdron
En faisant le choix de l’alignement sur les États-Unis, les Européens se retrouvent aujourd’hui démunis et instrumentalisés au milieu d’une gigantesque partie d’échecs géopolitique.
La politique étrangère américaine servant désormais de boussole à la France, on lui indiquera que même Joe Biden a abandonné la politique des anathèmes et des imprécations.
Marc Fesneau est-il le ministre de l’Agriculture en Ukraine ? Non. De l’Union européenne ? Non plus.
Le ministre a remis sa démission au Parlement, à la suite de plusieurs scandale de corruption au sein du ministère
Pas vraiment. Les vrais changements de paradigme ont lieu ailleurs.
Le problème, c’est le rôle joué par ces groupes de réflexion dans la fabrication d’un consensus belliciste.
Un scénario qui s’expliquerait par le sentiment qu’aucune des deux parties n’acceptera de reconnaître sa défaite
On découvre un pays de cocagne où l’unité de compte est le char de bataille.
Le contraste est saisissant avec la presse française, qui brille par sa discrétion sur le sujet.
Deux humoristes russes et un comique français : le sketch promettait d’être désopilant.
La Russie est en train de démontrer qu’on peut survivre économiquement, sinon prospérer, en dehors de la zone dollar.
BHL sortira, le 22 février, un film sur la résistance de l’Ukraine, Slava Ukraini. On pourrait rêver d’une ode patriotique, d’une conversion subite de ce mondialiste échevelé aux vertus de la patrie. Hélas…
Ainsi Jean-Frédéric Poisson rejoint-il le club très restreint des politiques qui tirent la sonnette d’alarme sur le système d’engrenage mis en place.
Cette frappe servirait d’exemple : « frapper la France une fois » ferait en sorte que « tout le monde ait peur ».
Son incessante danse à contre-pied, dans un contexte de confrontation avec une puissance nucléaire, n’a cependant rien de risible. Bien au contraire, elle rend la politique de la France illisible et imprévisible.
On pourrait considérer que c’est comme ça, que ce n’est pas si grave et que c’est même plutôt sympa, et s’arrêter là.
Le Congrès américain s’est prononcé favorablement pour une aide massive à l’Ukraine : 45 milliards de dollars, sur les 1.700 milliards du budget fédéral.
Il semble bien, en effet, que l’état-major russe, sous la conduite du général Sourovikine, ait appris de ses erreurs et fait le choix, cette fois-ci, de reprendre les choses dans l’ordre en commençant par des bombardements massifs, comme les Occidentaux l’avaient fait en Serbie ou en Irak.
La tentation ne serait-elle pas grande d’entrer en Ukraine afin de sécuriser sa partie occidentale ?
Par ailleurs, une aide de plusieurs centaines de millions d’euros sera engagée.
Incapable de définir une ligne claire, il se décrédibilise à Kiev comme à Moscou.
Un échange amical avec la Maison-Blanche, une bonne leçon de morale chrétienne à Poutine et l’affaire est pliée.
Ce matin-là, Emmanuel Macron a « gazouillé » : « We do not want a world war » (« Nous ne voulons pas de guerre mondiale »), actant ainsi qu’il ne considère plus le français comme une langue internationale.
La situation est-elle toujours maîtrisée ou est-elle à la merci d’une nouvelle provocation qui nourrira l’engrenage de la guerre ?
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
Selon le général Desportes, la Russie ne compte plus sur une victoire militaire mais sur un enlisement du conflit qui briserait le moral occidental.
L’emploi de l’artillerie sol-air par des soldats français serait un signal sans équivoque, alors même que nos généraux viennent de dire que l’armée avait besoin de remonter en puissance.
Pour Hervé Juvin, ce conflit est mondial et préfigure l’émergence d’un monde nouveau, un monde où les Etats-Unis perdron
En faisant le choix de l’alignement sur les États-Unis, les Européens se retrouvent aujourd’hui démunis et instrumentalisés au milieu d’une gigantesque partie d’échecs géopolitique.
La politique étrangère américaine servant désormais de boussole à la France, on lui indiquera que même Joe Biden a abandonné la politique des anathèmes et des imprécations.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées