Ukraine
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Ce vendredi, le journaliste Fabrice Arfi a publié, sur Twitter, les noms de trois oligarques russes qui n’ont pas (du moins pas encore) fait l’objet de sanctions de la part du gouvernement français.
Ni Poutine, ni OTAN, Ukraine autonome… Europe indépendante !
Malgré les appels belliqueux de BHL, dont on feint d’oublier les meurtrières erreurs, l’Union européenne ne fait pas encore la guerre, mais désormais, elle achète et fournit des armes à un belligérant en dehors de ses compétences reconnues par les traités.
Les Russes ne compteraient plus s’arrêter en si bon chemin. Peut-être envahir la Moldavie et la Géorgie, aussi ? Pourquoi ? Afin de reconstituer le bloc eurasiatique.
L’OTAN était « en état de mort cérébrale », selon certain, Poutine l’a subitement ranimée.
Dix jours après que la Russie a envahi l’Ukraine, le conflit semble redoubler d’intensité. Samedi 5 mars matin, les combats font rage autour de Kiev
C’était d’ailleurs lors d’une interview de Valérie Pécresse dans les locaux de Boulevard Voltaire que la solution avait émergé : un accord entre tous les candidats de droite.
C’est donc un choix stratégique qu’a fait la France en conservant un dialogue avec la Russie, moyen incontournable d’aboutir à une désescalade des tensions.
Des stratégies de désinformation sont utilisées par les belligérants du conflit Russie-Ukraine. Un exemple ? Non, la Légion étrangère n’autorise pas les ressortissants ukrainiens à combattre aux côtés des forces armées ukrainiennes.
Hélas, la réalité revient parfois avec violence. On apprend ainsi que l’exil des Ukrainien.nes n’est pas si idyllique qu’on voudrait le croire. Imaginez-vous, en effet, que se posent aux frontières des questions de genre.
Une observation sévère et réaliste qui, dans l’inflation médiatique de surenchères et de rodomontades à laquelle nous assistons, souvent au détriment de nos propres intérêts, ne nuit pas.
Sur place, « l’Afrique réelle » est très partagée sur ce sujet, divisée par des intérêts nationaux divergents voire concurrents.
L’essayiste et politologue Guillaume Bigot revient, pour Boulevard Voltaire, sur les conséquences du conflit ukrainien, à l’aune de l’élection présidentielle française. Cela fait plusieurs jours que
Nous avons suivi le début du chemin de ces volontaires français. Un voyage entre têtes brûlées éprises d’idéal et les soldats perdus.
Un débat riche, dense, frontal, qui bouscule toutes les convictions, n’épargne personne et ouvre sur la complexité des origines de la tragédie ukrainienne.
Alors que nous ne sommes pas « en guerre », le parti pris belliqueux, médiatisé, de certains est révélateur de violences qu’il est tentant d’instrumentaliser.
Mais l’on retiendra surtout de ce discours qu’il s’est agi de parler aussi (surtout ?) d’Emmanuel Macron.
Depuis la semaine dernière, les chefs des Églises orthodoxes se sont donc exprimés, tous appelant à la prière pour la paix, mais chacun défendant leur unité nationale.
C’était l’union des gauches et du centre contre le méchant habitant du Kremlin, qualifié d’« ogre », de « dictateur », de « tyran paranoïaque » ou encore d’« imbécile ».
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
« Halte au feu ! écrit-il, les délires bellicistes de ceux qui se croient à l’abri à l’arrière peuvent entraîner la planète dans un cataclysme nucléaire. »
Gérard Depardieu a supprimé de ses réseaux sociaux, sans donner d’explication, une photo où on le voyait apparaître aux côtés du président russe.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
Que dire si un quelconque génie s’avise d’accélérer l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN cette fois ? Au nom de l’article 5, cette guerre deviendrait alors la nôtre…
Poutine, d’une grande prudence depuis 22 ans, a clairement changé de stratégie.
Pour les autres candidats à l’Élysée, difficile de lutter contre ce Président martial qui, en Jupiter furieux, menace la Russie de la foudre.
Ukrainiennes, Ukrainiens, votre calvaire sera de courte durée. Poutine est foutu, Sandrine est dans la rue.
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Ce vendredi, le journaliste Fabrice Arfi a publié, sur Twitter, les noms de trois oligarques russes qui n’ont pas (du moins pas encore) fait l’objet de sanctions de la part du gouvernement français.
Ni Poutine, ni OTAN, Ukraine autonome… Europe indépendante !
Malgré les appels belliqueux de BHL, dont on feint d’oublier les meurtrières erreurs, l’Union européenne ne fait pas encore la guerre, mais désormais, elle achète et fournit des armes à un belligérant en dehors de ses compétences reconnues par les traités.
Les Russes ne compteraient plus s’arrêter en si bon chemin. Peut-être envahir la Moldavie et la Géorgie, aussi ? Pourquoi ? Afin de reconstituer le bloc eurasiatique.
L’OTAN était « en état de mort cérébrale », selon certain, Poutine l’a subitement ranimée.
Dix jours après que la Russie a envahi l’Ukraine, le conflit semble redoubler d’intensité. Samedi 5 mars matin, les combats font rage autour de Kiev
C’était d’ailleurs lors d’une interview de Valérie Pécresse dans les locaux de Boulevard Voltaire que la solution avait émergé : un accord entre tous les candidats de droite.
C’est donc un choix stratégique qu’a fait la France en conservant un dialogue avec la Russie, moyen incontournable d’aboutir à une désescalade des tensions.
Des stratégies de désinformation sont utilisées par les belligérants du conflit Russie-Ukraine. Un exemple ? Non, la Légion étrangère n’autorise pas les ressortissants ukrainiens à combattre aux côtés des forces armées ukrainiennes.
Hélas, la réalité revient parfois avec violence. On apprend ainsi que l’exil des Ukrainien.nes n’est pas si idyllique qu’on voudrait le croire. Imaginez-vous, en effet, que se posent aux frontières des questions de genre.
Une observation sévère et réaliste qui, dans l’inflation médiatique de surenchères et de rodomontades à laquelle nous assistons, souvent au détriment de nos propres intérêts, ne nuit pas.
Sur place, « l’Afrique réelle » est très partagée sur ce sujet, divisée par des intérêts nationaux divergents voire concurrents.
L’essayiste et politologue Guillaume Bigot revient, pour Boulevard Voltaire, sur les conséquences du conflit ukrainien, à l’aune de l’élection présidentielle française. Cela fait plusieurs jours que
Nous avons suivi le début du chemin de ces volontaires français. Un voyage entre têtes brûlées éprises d’idéal et les soldats perdus.
Un débat riche, dense, frontal, qui bouscule toutes les convictions, n’épargne personne et ouvre sur la complexité des origines de la tragédie ukrainienne.
Alors que nous ne sommes pas « en guerre », le parti pris belliqueux, médiatisé, de certains est révélateur de violences qu’il est tentant d’instrumentaliser.
Mais l’on retiendra surtout de ce discours qu’il s’est agi de parler aussi (surtout ?) d’Emmanuel Macron.
Depuis la semaine dernière, les chefs des Églises orthodoxes se sont donc exprimés, tous appelant à la prière pour la paix, mais chacun défendant leur unité nationale.
C’était l’union des gauches et du centre contre le méchant habitant du Kremlin, qualifié d’« ogre », de « dictateur », de « tyran paranoïaque » ou encore d’« imbécile ».
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
« Halte au feu ! écrit-il, les délires bellicistes de ceux qui se croient à l’abri à l’arrière peuvent entraîner la planète dans un cataclysme nucléaire. »
Gérard Depardieu a supprimé de ses réseaux sociaux, sans donner d’explication, une photo où on le voyait apparaître aux côtés du président russe.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
Que dire si un quelconque génie s’avise d’accélérer l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN cette fois ? Au nom de l’article 5, cette guerre deviendrait alors la nôtre…
Poutine, d’une grande prudence depuis 22 ans, a clairement changé de stratégie.
Pour les autres candidats à l’Élysée, difficile de lutter contre ce Président martial qui, en Jupiter furieux, menace la Russie de la foudre.
Ukrainiennes, Ukrainiens, votre calvaire sera de courte durée. Poutine est foutu, Sandrine est dans la rue.
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