Ukraine
Il va de téléphone en visioconférence. Ce n’est pas un homme : c’est Hermès, le messager des dieux.
Le président ukrainien, en déplacement à Munich, a appelé l’Occident à cesser sa politique « d’apaisement » vis-à-vis de la Russie.
Tout au long de ces quatre mois de crise, les dirigeants américains auront soufflé sur les braises, Biden en tête.
Et que l’Ukraine devrait-elle être ? C’est à ses citoyens de le décider.
Peut-être parce que la gauche et ses médias préfèrent que l’on reste discret sur le sujet, on fait l’impasse sur l’Holodomor – « extermination par la faim », en ukrainien -, décidée en 1932 et 1933 par Staline
L’Ukraine n’est pas la Crimée et la Russie ne se lancera pas dans une guerre aux conséquences inconnues.
Les bruits de bottes en Europe de l’Est et les coups d’État répétés en Afrique gagnent l’esprit collectif des Français et les inquiètent.
Arrêtons de jouer les tartarins ; il n’y a pas d’enjeu vital pour nous.
Dans ce grand jeu diplomatico-militaire, il ne manquait plus qu’une voix, forcément autorisée : celle de Bernard-Henri Lévy. C’est fait.
Pause momentanée ? Les deux chefs d’État semblent d’accord pour la poursuite d’un dialogue qui concerne avant tout l’Europe. À Macron de convaincre ses partenaires européens que c’est bien leur problème, plus que celui des Américains…
Les ennuis politiques internes de M. Johnson ou de M. Biden n’ont pas à encombrer l’avenir des nations européennes. Ce serait l’honneur de la France que de le dire !
Le général de division Vincent Desportes, aujourd’hui en deuxième section, professeur à Sciences Po et à HEC, analyse l’escalade des tensions entre la Russie et
On objectera que les USA se voulant encore « gendarmes du monde » ne sont pas exactement les mieux placés pour dénoncer les « invasions » de tel ou tel pays tiers.
Tous les acteurs jouent leur partition, même l’Europe qui, comme d’habitude, ne sert à rien.
Il est urgent de rétablir des relations normales avec la Russie et de cesser ces représailles économiques qui l’affaiblissent et nous affaiblissent aussi.
Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…
Washington se sert de l’Ukraine pour ses propres intérêts géopolitiques contre la Russie mais n’a plus les moyens de jadis.
L’Ukraine souffre des mêmes maux que la France, mais avec un important coefficient multiplicateur.
À l’ouest, on a coutume de dire qu’un politicien est un bon comédien. Au deuxième tour, le 21 avril prochain, on verra si les Ukrainiens pensent qu’un comédien peut faire un bon politicien ; mieux : un bon président.
Chacun montre ses muscles tout en bombant le torse. C’est la loi du genre.
Alors, en cette période de commémoration, souvenons-nous qu’aujourd’hui encore, de jeunes Européens meurent dans les tranchées…
L’Ukraine, n’en déplaise à la Pologne, à l’OTAN, aux États-Unis et à la pensée unique, est russe et doit redevenir russe !
Malgré cette résistance admirable, le Donbass a besoin de notre aide.
La France empêche par son manque d’intelligence que soit mis fin à la guerre en Europe.
On verra comment l’administration Macron honorera la signature de la France au bas des accords de paix de Minsk II.
Nous savons tous quel est le fantasme ultime des faucons de guerre américains. Voulons-nous vraiment continuer à fermer les yeux sur le Donbass ?
Il va de téléphone en visioconférence. Ce n’est pas un homme : c’est Hermès, le messager des dieux.
Le président ukrainien, en déplacement à Munich, a appelé l’Occident à cesser sa politique « d’apaisement » vis-à-vis de la Russie.
Tout au long de ces quatre mois de crise, les dirigeants américains auront soufflé sur les braises, Biden en tête.
Et que l’Ukraine devrait-elle être ? C’est à ses citoyens de le décider.
Peut-être parce que la gauche et ses médias préfèrent que l’on reste discret sur le sujet, on fait l’impasse sur l’Holodomor – « extermination par la faim », en ukrainien -, décidée en 1932 et 1933 par Staline
L’Ukraine n’est pas la Crimée et la Russie ne se lancera pas dans une guerre aux conséquences inconnues.
Les bruits de bottes en Europe de l’Est et les coups d’État répétés en Afrique gagnent l’esprit collectif des Français et les inquiètent.
Arrêtons de jouer les tartarins ; il n’y a pas d’enjeu vital pour nous.
Dans ce grand jeu diplomatico-militaire, il ne manquait plus qu’une voix, forcément autorisée : celle de Bernard-Henri Lévy. C’est fait.
Pause momentanée ? Les deux chefs d’État semblent d’accord pour la poursuite d’un dialogue qui concerne avant tout l’Europe. À Macron de convaincre ses partenaires européens que c’est bien leur problème, plus que celui des Américains…
Les ennuis politiques internes de M. Johnson ou de M. Biden n’ont pas à encombrer l’avenir des nations européennes. Ce serait l’honneur de la France que de le dire !
Le général de division Vincent Desportes, aujourd’hui en deuxième section, professeur à Sciences Po et à HEC, analyse l’escalade des tensions entre la Russie et
On objectera que les USA se voulant encore « gendarmes du monde » ne sont pas exactement les mieux placés pour dénoncer les « invasions » de tel ou tel pays tiers.
Tous les acteurs jouent leur partition, même l’Europe qui, comme d’habitude, ne sert à rien.
Il est urgent de rétablir des relations normales avec la Russie et de cesser ces représailles économiques qui l’affaiblissent et nous affaiblissent aussi.
Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…
Washington se sert de l’Ukraine pour ses propres intérêts géopolitiques contre la Russie mais n’a plus les moyens de jadis.
L’Ukraine souffre des mêmes maux que la France, mais avec un important coefficient multiplicateur.
À l’ouest, on a coutume de dire qu’un politicien est un bon comédien. Au deuxième tour, le 21 avril prochain, on verra si les Ukrainiens pensent qu’un comédien peut faire un bon politicien ; mieux : un bon président.
Chacun montre ses muscles tout en bombant le torse. C’est la loi du genre.
Alors, en cette période de commémoration, souvenons-nous qu’aujourd’hui encore, de jeunes Européens meurent dans les tranchées…
L’Ukraine, n’en déplaise à la Pologne, à l’OTAN, aux États-Unis et à la pensée unique, est russe et doit redevenir russe !
Malgré cette résistance admirable, le Donbass a besoin de notre aide.
La France empêche par son manque d’intelligence que soit mis fin à la guerre en Europe.
On verra comment l’administration Macron honorera la signature de la France au bas des accords de paix de Minsk II.
Nous savons tous quel est le fantasme ultime des faucons de guerre américains. Voulons-nous vraiment continuer à fermer les yeux sur le Donbass ?
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