Xavier Bertrand
Qui de mieux qu’un européiste convaincu pour mener un « gouvernement technique » et donner des gages à la gauche ?
Xavier Bertrand est en décalage total avec son temps. L’époque n’est plus aux demi-mesures.
On dirait du RPR-UDF du siècle dernier. On sait ce qu’il est advenu de ces belles déclarations.
En cause, des subventions gelées par Xavier Bertrand qui reproche à l’établissement un financement d’un montant de 800.000 euros provenant d’une organisation caritative du Qatar.
Le tribunal n’a donc pu que constater l’extinction de l’action publique pour prescription des faits de diffamation dont Xavier Bertrand accusait Damien Rieu.
Donc revoilà les LR repartis pour une énième élection à la présidence, toujours coincés dans leurs contradictions, jouant à front renversé, comme le soulignait avec humour Marc Eynaud dans un tweet.
Zemmour ne vaut-il pas qu’au-dessus de la mêlée ?
En attendant le congrès du 4 décembre qui désignera le candidat des Républicains à la présidentielle, Xavier Bertrand bricole. Pourquoi pas s’amuser à créer un
En quatre ans et demi de présidence Macron, incapables de retrouver un discours de droite et d’opposition pour ne pas faire le jeu de qui-vous-savez, Les Républicains semblent n’avoir rien appris, rien compris.
La scène est cruelle, elle fait rire aux éclats les facétieux usagers des réseaux sociaux.
Xavier Bertrand serait bien placé pour élaborer une recette avec tous les ingrédients susceptibles de plaire à suffisamment d’électeurs pour se qualifier au second tour, fussent-ils disparates.
Xavier Bertrand, qui s’appliquait à suivre l’émission bloc-notes en main, zappe désormais d’une chaîne à l’autre, épie radios et articles de presse pour tenter de retrouver celui qui lui livrait quelques phrases choc clés en main.
Si les LR organisent des primaires, voilà qui pourrait les mener à la catastrophe. Mais si de primaires il n’y a pas, c’est le désastre qui menace.
Il semble que beaucoup d’électeurs de droite rêvent d’écrire le mot avec un Z. Mais pas celui de Wauquiez.
Ce système a tout d’une impasse sans entrée ni sortie et qui serait, de plus, en sens interdit. Xavier Bertrand ne s’y est donc pas trompé.
On aime, on n’aime pas Xavier Bertrand, mais faut lui reconnaître une certaine constance. Car ça fait un moment, en effet, qu’il s’est détecté un destin national au cours d’un bilan de carrière réalisé devant sa glace en se rasant.
Adepte convaincue du roi Pyrrhus plutôt que de Machiavel, la droite semble s’apprêter une fois encore à enclencher sa fabuleuse machine à transformer la moindre de ses victoires, même par climat électoral désertique, en une défaite ronflante.
Dans cette partie de poker menteur, il pourrait bien tout perdre, y compris le peu de crédit qui lui reste.
Au soir du deuxième tour des régionales, fort de ses 53 %, Xavier Bertrand fait son entrée dans la salle de presse, s’installe derrière le
L’homme a fait profession de foi de lutter contre « l’extrême droite »…
Décidément, l’humilité est une valeur en hausse dans le monde politique et quelque chose me dit qu’on n’a pas finit d’en entendre parler pour 2022.
Il inquiète les dirigeants du Rassemblement national. Déjà parce que Xavier Bertrand est le seul dont la tête puisse émerger.
En face, ils doivent en trembler d’avance.
Parce que Bruno Retailleau serait sans doute le favori, il est de manière interne l’homme à abattre et est traité avec une forme d’inquiète condescendance.
Bertrand a bien lu Obertone, et sans doute compris les appels à une vraie justice qui courent les réseaux sociaux. Mais, des vrais coupables des meurtres, lui non plus n’en a pas parlé.
Qu’on ne s’y trompe pas : la primaire n’est pas un signe d’appauvrissement ni de réduction mais celui d’un embarras du choix.
Montebourg désespérément seul et sans parti et Mélenchon de plus en plus isolé au sein d’un parti ?
Qui de mieux qu’un européiste convaincu pour mener un « gouvernement technique » et donner des gages à la gauche ?
Xavier Bertrand est en décalage total avec son temps. L’époque n’est plus aux demi-mesures.
On dirait du RPR-UDF du siècle dernier. On sait ce qu’il est advenu de ces belles déclarations.
En cause, des subventions gelées par Xavier Bertrand qui reproche à l’établissement un financement d’un montant de 800.000 euros provenant d’une organisation caritative du Qatar.
Le tribunal n’a donc pu que constater l’extinction de l’action publique pour prescription des faits de diffamation dont Xavier Bertrand accusait Damien Rieu.
Donc revoilà les LR repartis pour une énième élection à la présidence, toujours coincés dans leurs contradictions, jouant à front renversé, comme le soulignait avec humour Marc Eynaud dans un tweet.
Zemmour ne vaut-il pas qu’au-dessus de la mêlée ?
En attendant le congrès du 4 décembre qui désignera le candidat des Républicains à la présidentielle, Xavier Bertrand bricole. Pourquoi pas s’amuser à créer un
En quatre ans et demi de présidence Macron, incapables de retrouver un discours de droite et d’opposition pour ne pas faire le jeu de qui-vous-savez, Les Républicains semblent n’avoir rien appris, rien compris.
La scène est cruelle, elle fait rire aux éclats les facétieux usagers des réseaux sociaux.
Xavier Bertrand serait bien placé pour élaborer une recette avec tous les ingrédients susceptibles de plaire à suffisamment d’électeurs pour se qualifier au second tour, fussent-ils disparates.
Xavier Bertrand, qui s’appliquait à suivre l’émission bloc-notes en main, zappe désormais d’une chaîne à l’autre, épie radios et articles de presse pour tenter de retrouver celui qui lui livrait quelques phrases choc clés en main.
Si les LR organisent des primaires, voilà qui pourrait les mener à la catastrophe. Mais si de primaires il n’y a pas, c’est le désastre qui menace.
Il semble que beaucoup d’électeurs de droite rêvent d’écrire le mot avec un Z. Mais pas celui de Wauquiez.
Ce système a tout d’une impasse sans entrée ni sortie et qui serait, de plus, en sens interdit. Xavier Bertrand ne s’y est donc pas trompé.
On aime, on n’aime pas Xavier Bertrand, mais faut lui reconnaître une certaine constance. Car ça fait un moment, en effet, qu’il s’est détecté un destin national au cours d’un bilan de carrière réalisé devant sa glace en se rasant.
Adepte convaincue du roi Pyrrhus plutôt que de Machiavel, la droite semble s’apprêter une fois encore à enclencher sa fabuleuse machine à transformer la moindre de ses victoires, même par climat électoral désertique, en une défaite ronflante.
Dans cette partie de poker menteur, il pourrait bien tout perdre, y compris le peu de crédit qui lui reste.
Au soir du deuxième tour des régionales, fort de ses 53 %, Xavier Bertrand fait son entrée dans la salle de presse, s’installe derrière le
L’homme a fait profession de foi de lutter contre « l’extrême droite »…
Décidément, l’humilité est une valeur en hausse dans le monde politique et quelque chose me dit qu’on n’a pas finit d’en entendre parler pour 2022.
Il inquiète les dirigeants du Rassemblement national. Déjà parce que Xavier Bertrand est le seul dont la tête puisse émerger.
En face, ils doivent en trembler d’avance.
Parce que Bruno Retailleau serait sans doute le favori, il est de manière interne l’homme à abattre et est traité avec une forme d’inquiète condescendance.
Bertrand a bien lu Obertone, et sans doute compris les appels à une vraie justice qui courent les réseaux sociaux. Mais, des vrais coupables des meurtres, lui non plus n’en a pas parlé.
Qu’on ne s’y trompe pas : la primaire n’est pas un signe d’appauvrissement ni de réduction mais celui d’un embarras du choix.
Montebourg désespérément seul et sans parti et Mélenchon de plus en plus isolé au sein d’un parti ?