Sur France Inter, la militante NFP Julia Cagé présentée en « économiste »
Fervent soutien du NFP, Julia Cagé est simplement présentée comme « professeur d’économie à Sciences Po Pais
Ce lundi 3 Février, lors de la matinale de France Inter, Nicolas Demorand organisait un débat sur « la fronde de plusieurs grands patrons français ». Pour commenter les récentes déclarations du patron de LVMH Bernard Arnault et débattre de la grogne des patrons contre les taxes, la grande radio du service public conviait deux éminents invités. Alain Minc, dirigeant d’entreprise et conseiller politique, connu du grand public, et Julia Cagé, présentée à l’antenne comme « professeur d’économie à Sciences Po Paris » et, sur le site de la radio, comme une « économiste, spécialiste de l’économie des médias ». Il est permis de s’interroger de cette présentation quelque peu incomplète. Car Julia Cagé est une experte relativement subjective et l’on est en droit de s’étonner que les auditeurs de France Inter n’en soient pas prévenus.
Et hop dès 9h10 ce matin, Julia Cagé est invité sur… France Inter
Toujours professeure d’économie à Sciences Po, mais toujours rien sur le NFPPour rappel le service public a pour obligation (et honnêteté) d’indiquer au public les engagements politiques des intervenants ARCOM pic.twitter.com/c4Q877uPrC
— Destination Télé (@DestinationTele) February 3, 2025
Un engagement politique à gauche parfaitement assumé
Son engagement politique est public. Curieusement, cet engagement est à gauche. Très à gauche, même. Notre professeur est un fervent défenseur du Nouveau Front populaire, dont elle a contribué à... écrire le programme économique !
Toute jeune, elle se rêvait en intellectuelle engagée et travaillait, à 18 ans, sous une photo de Jean-Paul Sartre. Une passion de la gauche révolutionnaire qu’elle partage avec sa sœur jumelle Agathe, qui sera conseillère, rue de Grenelle, chargée de l'enseignement secondaire et des programmes, auprès de Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem. Excusez du peu. Julia, quant à elle, se spécialise et publie Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie (Seuil). Un rêve de médias sans capitaux...
Son militantisme à gauche est clair, sans nuages. Elle s’engage totalement et logiquement derrière le Nouveau Front populaire lorsque cette matrice de gauche est créée. Pendant la campagne éclair des législatives de juin 2024, elle signe, avec 300 économistes, une tribune publiée par Le Nouvel Obs : « Les orientations économiques du Nouveau Front populaire répondent aux défis de notre époque. » Parmi les signataires, on retrouve son mari, Thomas Piketty, et beaucoup de professeurs d’universités et de grandes écoles. Une liste qui en dit long sur l’impartialité de l’enseignement supérieur français...
On la verra s’afficher à Marseille, lors d’un meeting de soutien au NFP aux côtés du patron de Mediapart Edwy Plenel et de la militante féministe et LGBT Alice Coffin. Elle appelait alors, dans le journal La Marseillaise, à « faire confiance à cette gauche de rupture ». Pendant le feuilleton de la recherche estivale d’un Premier ministre par Emmanuel Macron, Julia Cagé invite la gauche à s’unir pour proposer un nom commun et fédérateur de manière à saisir « la chance historique » qui permettra de « pouvoir mener la politique portée durant la campagne électorale » du NFP.
La liste serait longue. Beaucoup trop longue. Alors, quand Julia Cagé est invitée à s’exprimer au micro de France Inter comme « économiste et professeur à Sciences Po Paris », on cherche en vain la déontologie journalistique qui voudrait que les experts amenés à s’exprimer soient présentés avec honnêteté pour la parfaite compréhension et information de l’auditeur et contribuable qui finance Radio France. Mais la même Julia Cagé et la même France Inter, avec le culot qui les caractérise, donneront demain comme hier des leçons aux méchants médias Bolloré et autres « torchons » de droite.
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64 commentaires
Si c’est Madame Piketty, elle va droit au prix Nobel d’économie ! Ernault a bien eu celui de littérature…
Radio Paris ment…au moins…par omission !
Sciences Pipo ex Sciences Po…Asile préféré des fils de notables frappé de sclérose intellectuelle
Marc Bloch 1940 L’étrange Défaite
Voilà bien un « machin », l’ARCOM qu’il faudrait purement et simplement dissoudre, économie et honnêteté obligent. De même du reste que l’ADEME (je leur suggère d’ailleurs, pour réduire l’impact sur l’environnement de recommander aussi de supprimer les slips. Enfin, changer tous les jours ce n’est pas risonnable…) et tout autant que une bonne partie des « chercheurs » du CNRS qui se penchent sur bien des études ubuesques. Et y a tant d’autres organismes du même genre… l’ARS aussi non ? Les équipes du « plan » genre Bayrou et la liste est quasi infinie !
Cette personne ne fait pas de politique elle est DANS la politique avec LFI depuis plusieurs années voilà encore une réponse pour madame l’Arcom.
Et elle peut parler sans « léger différé » ?
son mari, Thomas Piketty,… TOUT est dit ! qui se ressemble s’assemble. Prof d’économie sic; elle mettrait l’épicerie du coin en faillite en – de 6 mois !
Pas en moins de 6 mois ! En moins de 6 semaines ! :)
Ce qui relève de la fausse information par omission volontaire . Mais l’ARCOM ne peut pas comprendre ces subtilités. Ce n’est pas de son niveau. Aveugle lorsque l’évènement est produit par la gauche.
L’Arcom avait décidé de décompter le temps de parole de Jean Messiha sur CNEWS alors qu’il n’avait plus aucun engagement politique.
Ce qui est extraordinaire c est la morgue de ces économistes de gauche qui connaissent soit disant comment fonctionne l économie mais comme par hasard aucun d entre eux n ont créé d entreprise des moulins à paroles qui de fait ne connaissent rien ou pas grand chose Pour preuve il suffit de regarder leur modèle économique à Cuba ou au Venezuela
Comme ce que fut la fin de l’URSS ou la Chine et son grand bon en avant de Mao… Aucune de ces économies n’a survécu mais par contre elles ont réduit leurs populations à la misère. Beau programme sans doute !
Le gauchisme et l’ économie sont 2 doctrines diamétralement opposêes.
N’oublions pas que Marx était un économiste, que le marxisme et la lutte des classes ne considèrent que le niveau de vie et que la gauche, de tout temps, n’a jamais rêvé que de fric.
Twitter était comme notre Service Public avant que E.Musk le rachète, vire tous les censeurs orientés, voire très orientés, ainsi qu’une multitude de gens qui, bizarrement, étaient payés à ne surtout pas travailler ( c’est ce dernier point qui est inquiétant).
Sur télémacron et Radiopafrance, tous ceux de gauche sont des experts et sont intelligents, surtout s’ils enseignent à Sciences Po!
Le pire étant qu’ils ont environ 14 ans pour la plupart et une expérience de « bébé, des influenceurs en propagande rien de plus.
Ils sont amusants quand ils se prennent au sérieux.
A propos d’économie à Science Po, je rappelle qu’un certain F. Hollande enseignait l’économie à dans cette maison de référence (pour les socialistes), durant les deux années qui ont précédé son élection ! Son mandat fut sans doute un modèle d’économie pour la France ! Quant à être amusant, pardonnez moi mais, s’il ne s’agissait pas de la France je pourrais esquisser un vague sourire mais là, je trouve que c’est dramatique.
La gauche ? C’est avec l’arrivée de Mitterrand en 81 que l’économie Francaise a commencé à dérailler. Jusqu’en 74 (Pompidou) le budget de la France était en équilibre. Giscard a commencé à lancer des emprunts, mais c’était de l’investissement (TGV, développement du programme nucléaire qui nous permis d’avoir une électricité peu chère et decarbonnée avant que madame Voynet « ecologiste à tout crin » ne détruise tout et nous amene aujourd’hui à rouvrir les centrales à charbon qui, comme chacun le sait, ne polluent pas…). Il y avait en France 700 000 chômeurs. Mitterrand s’est fait élire sur : « moi Président nous n’atteindrons jamais 1 millions de chômeurs, je m’y engage… » Il y en avait plus de 2 millions quand il est parti… Il a poussé Strauss-Kahn et Martine Aubry qui nous ont inventé les 35 heures… avec lui la dette à commencer à exploser et ses successeurs, Chirac, Sarkozy, Hollande et surtout Macron (+ mille milliards) été tout contents de l’amplifier. Grâce à la gauche, la France est le pays européen le plusc endetté, ou on travail le moins, ou plus un service public ne fonctionne, qui a le plus delocalisé son industrie, qui dépend de l’étranger pour tout… (ce pourquoi ils ont si peur de Trump qui leur demande de reprendre en main leur avenir). Alors, les économistes de gauche… Comme disait Coluche : » vous leur donnez le Sahara, dans deux ans ils achètent du sable… ». Ce n’est pas en appauvrissant le riche que vous enrichirez le pauvre, au contraire. L’expérience montre que quand le riche tousse, le pauvre s’enrhume et meurt.
Excellente analyse et rappel d’un passé encore récent. J’abonde à 1000% sur votre déroulé des 45 ans dernier d’une économie de gauche voire très influencée par cette gauche honnie, et incapable de comprendre que la richesse appelle la richesse et la pauvreté n’a jamais engendré autre chose que plus de pauvreté.
Merci pour ce rappel. J’imagine à vous lire que nous sommes à peu près de la même génération et que vous et moi sommes assez vieux pour avoir vu l’arrivée de socialo-communistes au pouvoir et pour avoir vu que ceux-ci ne pensaient qu’à prendre leur revanche sur la « bourgeoisie » et la patronat.
Ce pouvoir d’incapables a été contraint, l’épée dans les reins, de dévaluer le Franc trois fois (excusez du peu) entre octobre 81 et mars 83 pour relancer (on ne rigole pas) la compétitivité du pays… La suite on la connait jusqu’à Macron, une longue dégringolade d’un pays autrefois riche, prospère et cultivé, vers la tiers-mondisation et l’abrutissement de pans entiers de la jeunesse. Jeunesse devenue totalement inculte à grand renfort de programmes scolaires démagogiques.
Taqiyya de La FI, NFP, Renaissance, Horizon et du Service Public.