Sur TPMP, Thomas Guénolé veut raser le Sacré-Cœur et provoque un scandale

L'ex-insoumis a provoqué un tollé sur le plateau et sur les réseaux sociaux.
@Efe Yağız Soysal/Unsplash
@Efe Yağız Soysal/Unsplash

Nouveau tollé pour Thomas Guénolé. Après l’analyse du meurtre de Philippine jugée par beaucoup démagogue, le politologue de gauche a enflammé le plateau de l’émission Touche pas à mon poste !, présentée par Cyril Hanouna, sur C8. Dans une séquence, vue des millions de fois sur les réseaux sociaux, consacrée à l’expulsion du club de boulistes de Montmartre par la mairie de Paris au profit d’un hôtel, Thomas Guénolé s’en est vivement pris à la basilique du Sacré-Cœur.

 

 

Raser le Sacré-Cœur

« Si on rase le Sacré-Cœur pour mettre l’hôtel à la place, là, je suis pour », lance Thomas Guénolé, lors du tour de table consacré à l’évacuation du club de boulistes de Montmartre. Stupeur sur le plateau. Rien n’empêche le fondateur du Réseau de résistance à l’extrême droite (RRED) de continuer : « Le Sacré-Cœur a été construit, entendez-moi bien, pour expier les péchés des communards de la Commune de Paris. » « Et alors ? », lance la journaliste spécialiste des médias Isabelle Morini-Bosc. Réponse cinglante de l’intéressé : « Et alors ? C’est complètement dégueulasse. Les communards ont été fusillés comme des chiens le long du mur des fusillés et déportés en Nouvelle-Calédonie en tant que bagnards. » Discours classique des ardents défenseurs des communards insurgés.

Face à une table offusquée, l’ancien proche de Jean-Luc Mélenchon poursuit, inarrêtable : « Cette merde meringuée géante que je trouve détestable du point de vue architectural, je serais ravi, au minimum, qu’on en fasse un musée des communards. » Jean-Michel Maire de réagir : « Mais quel fasciste, celui-là ! » Cherchant à comprendre la logique totalitaire du chroniqueur de gauche, la journaliste Valérie Bénaïm l’interroge : « On n’écrase pas l’Histoire en la niant. Il faut l’expliquer. Pourquoi vouloir raser ? » Moins caricatural mais tout aussi véhément envers l’emblème montmartrois : « On peut mettre un musée sur les communards de Paris en leur mémoire dans une partie du Sacré-Cœur, ça, je veux bien. »

Sur X, l’abbé Raffray monte au créneau

Thomas Guénolé devait s’en douter. À peine passé au sujet suivant, une pluie de réactions a inondé les réseaux sociaux. Visiblement outré par la séquence, l’abbé Raffray, professeur de philosophie et de théologie, suivi par près de 25.000 personnes sur X, a réagi à la séquence, qu’il qualifie de « totalitarisme de gauche dans ce qu'il a de plus caricatural, grotesque mais surtout dangereux ». Et de poursuivre : « Détruire, détruire, détruire : rien d'autre n'a jamais intéressé ces idéologues. Depuis Robespierre jusqu'à Staline et Mao. On sait comment cela a fini. Ajoutant une pièce au cirque infernal des réseaux sociaux, Thomas Guénolé surenchérit en commentaire : « Mon père, je vous renvoie à la métaphore de la paille et de la poutre dans le Nouveau Testament : s'il est un sujet sur lequel vous, prêtre catholique, ne devriez pas la ramener, c'est sur le bilan en nombre de morts et de destructions. Sans parler de la pédophilie. Cordialement. » Face à l’offense, l’abbé ferme le ban : « Contrairement à vos amis de gauche qui l'ont défendue voire suscitée, l'Église catholique, à la suite du Christ, a constamment condamné la pédophilie. Conservez votre dignité et taisez-vous. »

 

 

Interrogé par nos confrères de Valeurs actuelles, l’ancien insoumis dit ne pas comprendre la polémique et encore moins les accusations de christianophobie. « Si vous êtes offensé par le sort d’un bâtiment, vous n’êtes que superficiellement chrétien, voire un chrétien en "carton’" », ose-t-il. Pour Thomas Guénolé, les amoureux de l’édifice religieux « vont totalement à rebours de l’enseignement de Jésus de Nazareth, notamment dans leur politique vis-à-vis des migrants », estimant qu’« ils insultent la mémoire de Jésus de Nazareth ». Pour autant, les communards honoraient-ils les enseignements du Christ, lorsqu’ils fusillaient leurs otages et mettaient Paris à feu et à sang ?

Vos commentaires

62 commentaires

  1. Comme toujours avec les gens de gauche, un gloubigoulba de poncifs sans queue ni tête. Il revisite l’histoire avec son oeil du 21ème siècle sans contextualiser.

  2. Ici,on a un personnage qui souhaiterait qu’on rase la Sacré Coeur.Il y a quelques mois,c’était une autre référence bien pensante,mais médiatique celle-là,qui ne verrait pas d’inconvénients à ce qu’on rase le château de Versailles.On savait que les déconstructeurs du Pays étaient nombreux. Avec ces deux références ,dont celle citée dans l’article,on en a confirmation.

    • Partout où est passée la gauche, elle a appliqué la politique de Attila: le Hun; celui qui a dit que où passerait le sabot de son cheval, plus rien ne repousserait! La gauche au pouvoir = Dettes abyssinales, destruction du pays, appauvrissement de la population, disparition des industries et commerces, augmentation de la délinquance. Qui a fait mieux ou pire ?

  3. Bien que n’étant pas de la mouvance névrotique de ces trublions de LFI, fauteurs de trouble et de b0ЯДел à la chambre, je suis d’accord avec le contenu historique, dégagé du bruit ambiant proféré par ce monsieur, au vu de ce qui a été infligé à la commune de Paris en 1871. Ça a été un mouvement de résistance républicaine face à l’invasion Prussienne adoubée par une représentation française défaitiste et démissionnaire, à l’abri à Versailles.
    Ça rappelle un certain gouvernement de Vichy. À cette époque également, des « maquisards » pouvaient fusiller des collaborationnistes …
    Mais si ce monsieur fait montre d’emphase par excès de zèle « progressiste », ça ne retire pas les vérités historiques pour autant. L’église du sacré cœur a bien été érigée pour expier la faute existentielle de cette frange de France qui tentait vainement de faire face à l’hégémonie teutonne tout comme les soldats de l’an 3 le firent à Valmy.
    Et tout comme les Zélotes le firent à Massada face à l’invasion romaine …
    Maintenant, si l’histoire s’impose aux belligérants, la destruction de la basilique néo-baroque, loin d’être une réussite de style architectural néo-baroque comme l’a été la restauration de Notre Dame par Viollet le Duc, constituerait tout autant le déni de ce qu’elle incarne elle même.

    PS: on peut aussi dire à ce monsieur qu’Emmanuel dit « Joshua le Nazoréen » (le rejeton) n’a rien à voir avec Nazareth, bourgade qui n’existait pas encore à l’époque du vivant du Christ. C’est un abus de langage qui arrange bien les amateurs d’images d’Épinal.

  4. L’art de la provocation… pour ne rien dire d’intelligent. C’est aussi une forme d’intelligence, quand le but est de se faire remarquer.

  5. Ce Guénolé forme une belle paire avec Rousseau !
    Il vaudrait mieux évincer ces gens des plateaux télé que les membres du RN…

  6. Personnellement j’ai regardé l’émission hier soir. Même des participants, plutôt de gauche, n’ont pas apprécié ses insultes, notamment au Peuple Français. S’il n’est pas content de vivre chez nous, qu’il aille ailleurs où il serait à l’aise.

  7. A quand la demolition de l’immeuble du PC (colonel Fabian) en guise d’hommage aux millions de morts et déportés de l’URSS ????

  8. Cette idée de raser la basilique du Sacré Cœur est une rengaine de la gauche fondée sur une méconnaissance de l’histoire. Rappelons les faits:
    2 septembre 1870 : capitulation de Sedan
    décembre 1870 : première ébauche par Alexandre Legentil de ce qui deviendra le texte du vœu national
    janvier 1871 : mise en forme et approbation par l’archevêque de Paris du vœu national de construire à Paris une église consacrée au Cœur sacré de Jésus
    28 février 1871 : approbation de ce projet par le pape Pie IX, retranché au Vatican.
    18 mars : début du siège de Paris
    Ainsi, il se trouve que l’origine du projet de construire une église à Paris consacrée au Sacré-Cœur est antérieure au début du siège de Paris. La motivation du projet ne peut donc être trouvée dans les crimes occasionnés lors des événement sanglants restés dans l’histoire sous le nom de « la Commune ».
    Il suffit d’ailleurs de prendre connaissance du texte du vœu national pour s’en convaincre:
    « En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore ; En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’Église et du Saint-Siège, et contre la personne sacrée du Vicaire de Jésus-Christ ; Nous nous humilions devant Dieu et réunissant dans notre amour l’Église et notre Patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes ainsi que les secours extraordinaires, qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France. Nous promet-tons de contribuer à l’érection à Paris d’un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. »

  9. C’est de la provocation
    Ces gens là cherchent à faire parler d’eux.
    Les propos de ce Monsieur devraient être méprisés.
    Ça ne mérite même pas d’être commenté.

  10. Le type qui souhaiterait qu’on démolisse la Sacré Coeur,est de la même engeance anti France qu’Apathie,qui lui ne verrait pas d’inconvénients à ce qu’on rase le chateau de Versailles.Ces personnages ,bien entendus biberonnés aux thèses laîquardes  » républicaines » bien pensantes, préfèreraient peut-être voir se multiplier les mosquées, qui incarneraient parfaitement leur France idéale et créolisée, comme on dit chez LFI.

  11. Personnellement le Sacré Coeur ne me gêne pas !! Je n’en dirais pas autant de certaine personnes qui me dérangent de les voir se « pavaner » à la télé et débiter des âneries

  12. A quoi sert la gauche en définitive?
    Elle est anticléricale , ne sait faire que des dettes, immigrationnistes, communautariste, destructrice de l’histoire de ce pays ……..je suis sur qu’il y a encore plein de chose a dire sur la gauche française.

  13. Comment peut on qualifier cet individu de politologue?
    Si l’on reprend l’étymologie du mot; il n’a rien de tout ça.

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