Surprise : encore une fois, au bac 2023, il fallait aimer très fort l’écologie
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Ce jeudi 22 juin, les 718.723 élèves de terminale passaient la dernière épreuve du baccalauréat. L’occasion, pour Pap NDiaye, d’une petite visite à l’académie de Versailles. Le ministre de l’Éducation nationale « échangera à cette occasion avec les élèves, les professeurs et les personnels », nous précise le ministère. Nul ne sait si la question du choix des sujets sera posée. Et pourtant, elle le mérite, tant les examens, bac, BTS et autres sont devenus l’occasion d’une propagande écologiste et gauchiste tout sauf discrète.
Frontières et inégalités salariales
Ainsi, au bac général, en enseignement de spécialité Sciences de la vie et de la terre, lors de cette édition 2023, les élèves ont-ils répondu en toute liberté à ce libellé : « Montrer que le réchauffement climatique actuel est en partie lié à l’utilisation par l’être humain de l’énergie solaire du passé. Vous rédigerez un texte argumenté. On attend des expériences, des observations, des exemples pour appuyer votre exposé et argumenter votre propos. » Compris, monsieur l’examinateur. Comptez sur nous. Le lundi 20 mars, en sciences économiques et sociales, l’ordre ne souffre pas non plus de contestation : « Vous montrerez, à travers deux arguments, que l’approche en termes de classes sociales reste pertinente pour rendre compte de la société française. » Entendu ! On remisera prudemment les contre-arguments. Le même jour, 20 mars 2023, l’épreuve d’histoire-géographie-géopolitique et sciences politiques pose une question apparemment plus ouverte au débat. Ouf ? « La production et la circulation de la connaissance connaissent-elles des frontières ? » À la réflexion, Dieu sait pourquoi, on ne conseillerait pas d’argumenter en faveur du oui... En éducation physique, pratique et culture sportive, toujours le 20 mai, l’ordre est à nouveau clair : « Vous montrerez comment le développement des Jeux paralympiques peut contribuer à l’évolution de la place des personnes en situation de handicap dans la société. » Comme cela, à vue de nez, ceux qui, par hasard (et par erreur ?), trouveraient la manifestation inutile à la cause ont intérêt à avoir de solides notes ailleurs ! Dans la même épreuve, on retrouve un mot tendance au bac, l’égalité : vous traiterez donc « pourquoi les inégalités salariales sont plus marquées dans le sport qu'ailleurs », sans oublier de vous indigner que le football masculin, qui draine des milliards de dollars de publicité, engendre plus de revenus que le football féminin ou le bilboquet (masculin ou féminin). Ce n’est pas fini ! En langues, littératures et cultures étrangères et régionales, le sujet porte – surprise ! – sur… la thématique « Environnements en mutation ». On a traduit pour vous le texte qui suit : « Lors d'un discours à Lorain, qui borde le lac Érié, Biden a déclaré que le financement accélérera un effort pour restaurer des sites connus comme "zones préoccupantes" dans la région qui ont été pollués par l'agriculture et la fabrication. » On s’en doutait : salauds de paysans !
Steak d'insectes
Au bac général, ce 21 mars, lors de l’épreuve de Sciences économiques et sociales, on planchait, au hasard, sur… l’environnement : « Dans quelle mesure les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour faire face aux externalités négatives sur l’environnement sont-ils efficaces ? » On entend presque le sous-entendu : les Soulèvements de la Terre et leurs câlins aux gendarmes sont bien plus efficaces que les pouvoirs publics. Certains ont-ils osé ? Avec quels résultats ? On aimerait analyser les notes…
Ces sujets un poil télécommandés sont une vieille tradition, une des rares qui subsistent dans ce pays. En 2020, les étudiants en BTS Gestion PME, relation clients ont été priés de se pencher, lors de leur épreuve de culture économique, juridique et managériale, sur la société « Insteack, le steack à base d’insectes ». La très correcte société « commercialise des produits à base d’insectes comestibles pour l’alimentation humaine sous la marque Jimini’s ». Sympa. Mission 1 pour nos étudiants : analyse de la faisabilité du projet « Insteack ». Mission 2 : mise en œuvre du projet « Insteack ». Mission 3 : prise en compte de la dimension humaine du projet « Insteack ». On a cherché la mission 4 : évaluer, au pays de l’art culinaire, l’impact des gentils insectes sur la disparition des fermes d’élevage traditionnelles, sur l’appauvrissement des campagnes, sur les suicides des agriculteurs, sur l’industrialisation du secteur et sur l'abandon de nos paysages. Curieusement, on n’a pas trouvé la mission 4.
Savoir vert en troisième
Il faut peut-être en chercher la raison dans l’intitulé des deux sujets des concours de Sciences Po, organisés le 22 avril dernier, lors de l’épreuve Questions contemporaines : « L’alimentation est-elle un enjeu politique ? », sujet accompagné de celui-ci, très judicieux : « Ce que la peur fait aux sociétés ». On ne répondra pas ici, par prudence… En attendant, comme l’obsession des programmes et l’abondance des sujets verts aux examens sont insuffisants, Élisabeth Borne met en place une certification écolo dès la fin du collège, avec évaluation « savoir vert » pour tous les élèves de 3e. Sic !
Une certification écolo à la fin du collège : Elisabeth Borne va annoncer la mise en place d’une évaluation «savoir vert» pour tous les élèves de 3e. https://t.co/uCSohVAQXt
— Libération (@libe) June 21, 2023
Cela, à la demande générale du peuple français, bien sûr. Comme Pap N’Diaye, Élisabeth Borne a des priorités.
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Un vert manteau de mosquées
51 commentaires
Des ingénieurs à la sauce écolo, je tremble !
Cette propagande absurde est insupportable. Les problèmes d’effondrement du niveau des élèves et d’écoanxiété chez les jeunes, proviennent directement des programmes scolaires absurdes. Les méthodes de lecture dans le primaire et les stupidités écologiques dont on gave le cerveau des jeunes du primaire à la terminale. Autrefois le professeur pouvait apporter une autre analyse aux élèves et développer leur esprit critique, aujourd’hui, les enseignants, eux-même formatés aux délires écolos et européistes, suivent les instructions officielles comme des moutons de Panurge. Et dire que les mêmes « formateurs » d’enseignants critiquaient la propagande « patriotarde » du Tour de France par deux enfants ! Au moins, on y apprenait des choses justes et on ne gavait pas les gamins comme des oies de la soupe nauséabonde écolo-catastrophiste complètement absurde
Nous sommes dans la société de la bienpensance qui se caractérise un bourrage de crâne ininterrompu de la naissance à la mort. Gauchisme, écologisme, inclusivité, dégenrisme, abrutissement, obéissance, décervelage…Celui ou celle qui ne se conformera pas sera persécuté et mis au banc de la société (complotiste, fasciste, individualiste…), sans droit. Les français ont plébiscité le pass et le confinement …ils se fondent très bien dans ce totalitarisme doux et durable (comme les nouvelles mobilités..). En fait, je crois que l’homme n’est pas fait pour être libre ; il préfère l’état du hamster bien nourri et diverti dans sa cage. Ceux qui ressentent ce désir de liberté sont minoritaires. Ils devront fuir ou se cacher.
Monstrueux , ridicule et odieux …
A des jeux télévisés de jeunes adultes ne savent ni qui est Jean Jacques Rousseau ni Jean Philippe Rameau .
Tristesse de ce monde que l’on prépare aux jeunes .
Apprendre d’abord l’histoire et la géographie .serait plus judicieux ..
Tout à fait d’accord avec vous !
Les dictatures les plus sanguinaires des siècles passés, Staline, Hitler ont utiliser l’endoctrinement de la jeunesse pour arriver à leurs fins et justifier leur barbarie. Là aussi, on demandait aux enfants de dénoncer leurs parents. On a l’impression qu’on revient dans les années 1900 et tout ça, une fois de plus, avec la complicité de nos dirigeants
Alors là les petits loups vous me faites marrer. J’ai 65 ans et ça fait bien longtemps que j’ai compris qu’a un examen la vérité n’est pas de mise. Il faut que l’examinateur soit conforté dans ses opinions j’en ai fait l’expérience à 13 ans et j’ai compris que dans les écrits il fallait se soumettre pour avoir la paix et la liberté de réfléchir
Pas de doutes possible. Les ingrédients d’une dictature qui cache son nom sont là. Une dictature écologistes avec comme signe extérieur, la violence. Qui peux de douter de l’obligation de perdre ses libertés quant il faut « sauver la planète ». Grave. Qui de mieux pour faire des jeunes enfants des combattants totalement impliqués.
E. Borne à du travail et beaucoup d’espoir pour apprendre l’écologie à tous les immigrés qui arrivent de ces pays où le mot écologie, propreté, respect de l’environnement ne font pas partie de leur éducation et peut-être pas dans leurs gènes. Il n’y a qu’à voir le comportement de certains jeunes issus de 1ère 2ème voir 3ème génération , ce qui n’exclut pas évidemment certains jeunes ou moins jeunes issus de parents français de souche ou de cœur, de mal se comporter faute d’un relâchement d’éducation et d’instruction.
Les élèves de tous niveaux ont ordre de digérer et recracher les discours verts s’ils veulent obtenir l’examen.
Ils sentent que la terre se dérobe sous leurs pieds, que la réalité les rattrape alors ils font le forcing pour endoctriner. Toute propagande est bonne à prendre pour conserver leur monde orwellien. Mais ça sent la fin de règne, les gents se réveillent et les jeunes ne sont pas tous stupides, ils n’y avaient pas pensé.
« « pourquoi les inégalités salariales sont plus marquées dans le sport qu’ailleurs », sans oublier de vous indigner que le football masculin, qui draine des milliards de dollars de publicité, engendre plus de revenus que le football féminin ou le bilboquet (masculin ou féminin) » : j’aurais commencé par souligner le fait que les entreprises (il ne s’agit plus de « clubs à ce niveau de revenus) de football sont détenus par des argentiers étrangers du Moyen Orient pour ensuite expliquer que seulement cette cause permet de comprendre ses effets à savoir pourquoi dans ces entreprises étrangères les footballeurs sont immensément plus payés que les footballeuses.. Ensuite, j’aurais pointé le fait que bien de revenus proviennent des billets achetés par les spectateurs assistant aux rencontres de football. Or, quels publics assistent le plus aux matches d’équipes masculines et quels publics assistent le plus aux matches d’équipent féminines ? Les réponses à ces questions se trouvent dans les questions elles-mêmes. Aurais-je obtenu une bonne ou une mauvaise note pour mes exposés. Le dieu Al seul sait.
La propagande écolo s’insinue partout . C’est à vomir !
Qu’attendre d’une « équipe de bras cassés » qui sont là que pour tout saccager ! ? …
Le casting est totalement voulu et ils sont là pour faire ce qu’a commencé Pompidou quand il a « vendu » la FRANCE au plus offrant … Ses suivants ont redoublé d’ingéniosité pour continuer à fracasser les ors de la république française …
l’auto proclamé « premier de cordée » a méthodiquement accélérer le « travail » en y mettant toute son énergie …
Quel que soit ceux qui ont été membres de ces « gouverne-et-ments » macroniens ce n’est que fracas et autres destructions de droits acquis … Toutes les idéologies , de la plus stupide à la plus débile se sont engouffrées partout au niveau des différentes administrations françaises ; ce qui les a transformées en écurie d’Augias ! …
La FRANCE se meurt et « ça » part en vrille de partout mais la macronie continue son délire tel un tsunami doublé d’une explosion atomique …
Monstrueux ! La non-pensée ,et la non-connaissance…
Il y a quelques décennies on disait : Ministére de l´Instruction Publique. Autrement dit, on instruisait les éleves, on leur offrait des savoirs. Aujourd´hui c´est le Ministére de l´Education Nationale. Education, autrement dit formatage, Propagande et non plus INSTRUCTION.
« Education » : non pas à la morale, au sens du bien et du bon, à la compréhension de l’environnement REEL ( de la nature et ses lois, d un fonctionnement matériel de la société actuelle et de sa génèse, des interactions entre individus proches ou lointains ) ; mais éducation à coups de trique nazo-marxiste- polpotienne à la loi du plus fort et à l' »art » de l’évitement des coups, injures et coups bas : bref, à la survie en milieu hostile…